Le masque de Dupont-Aignan est tombé !

Dupont Aignan

Cela fait des années qu’il occupe une place particulière sur l’échiquier politique le représentant de la droite souverainiste.

Toujours aussi violemment anti-droite classique, parti qu’il a quitté après le référendum sur le traité constitutionnel.

Toujours aussi violemment anti-FN dénonçant, jusqu’à ce matin, le ripolinage de façade mais étant toujours le premier à dénoncer les arrières cuisines du FN.

Il est consternant de voir ce type passer un accord de gouvernement avec l’extreme droite contre un plat de lentilles, un poste de Premier Ministre qu’il ne sera jamais. Cet autre Nicolas est allé à la soupe !

Il rentrera dans l’histoire par la toute petite porte. Ce sera le premier à avoir rompu cette digue, ce cordon sanitaire avec l’extrême droite.

Derrière une conférence de presse de façade, nul ne doute que les tractations financières ont du être apres car « Debout la France », a 4,8%, n’a pas le remboursement des frais de campagne.

Bref, tout cela, une fois de plus ne grandit pas la politique. Ses électeurs, normalement de droite, viennent de comprendre qu’en fait leurs voix ont simplement servi à éliminer François Fillon du second tour pour ouvrir la voie à cette entente scélérate.

Emmanuel Macron a bien fait de parler de « combine » et de laisser ce non événement au niveau qu’il mérite.

« Les Trois Mondes » à la place Max Barel

3Mondes

Je n’ai malheureusement pas pu être présent ce matin à la place Max Barel pour saluer Noël Dolla et l’installation de son oeuvre « les Trois Mondes » place Max Barel.

Je me félicite de la mise en valeur de cette oeuvre qui vient de l’un des artistes les plus talentueux de l’école de Nice. Ecole de Nice qui sera mise à l’honneur cette année par une grande exposition sur plusieurs sites.

Je me félicite aussi du choix du lieu, la place Max Barel, non seulement parce que c’est une entrée de Nice qui montrera, à ceux qui arrivent, d’emblée la dimension culturelle de notre ville mais aussi parce que Max Barel fut un résistant, fusillé par les Allemands, tout un symbole en ces temps d’incertitude.

Les Républicains à la recherche de l’unité perdue

 

Quand je disais que Macron avait dynamité un système politique moribond, ce qui se passe chez les Républicains l’illustre totalement.

Essayons d’y voir clair !

Donc Fillon appelle à voter pour Macron tout comme Estrosi, qui a soutenu le premier cité, avec beaucoup de parcimonie. Par contre Ciotti, proche de Fillon refuse d’appeler à voter Macron ce qui déçoit beaucoup Estrosi qui le fait savoir publiquement pendant que Bruno Le Maire qui a toujours détesté Macron fait savoir sa disponibilité pour gouverner avec Macron au nez à la barbe de Estrosi.

Tout le monde suit ?

Je poursuis.

Juppé que tout oppose à Sarkozy appellent à l’unisson à voter pour Macron, l’ancien président abandonne sa fameuse théorie du ni-ni mais est toujours aussi omniprésent.

C’est clair maintenant !

L’hommage national à Xavier Jugelé !

 

Hommage Xavier Jugele

Jeudi soir dernier, sur les Champs Elysées, un policier a pris deux balles dans la tête, sans même avoir le temps de réaliser ce qui lui arrivait. Le terroriste a été abattu sur le champ laissant la France entière sidérée.

Aujourd’hui, c’était l’hommage national. La décision de faire parler le compagnon de Xavier Jugelé ayant été prise, ce n’est pas un extrait de ce qu’à dit le Président de la République que je choisirai, mais de ce qu’a dit Etienne Cardiles.

« Je suis rentré le soir sans toi, avec une douleur extrême et profonde qui s’apaisera peut-être un jour, je l’ignore. Pour ce qui me concerne, je souffre sans haine. J’emprunte cette formule à Antoine Leiris, dont l’immense sagesse face à la douleur a tant fait mon admiration. C’est cette leçon de vie qui me protège aujourd’hui ».

Macron a fait exploser un système politique à bout de souffle !

Macron

L’échiquier politique se trouve bouleversé par ce 1er tour de l’élection présidentielle. Les deux grands partis de gouvernement qui ont domine la vie politique pendant 40 ans seront absents. C’est un coup de tonnerre.

L’histoire politique est en marche. Ce qui s’est  passé ce soir se dessinait depuis longtemps. Je l’ai dit et répété depuis plusieurs mois, la volonté de changement était profonde, peut-être plus sur la méthode que sur le fond. Je me suis fait injurier, calomnier. Cela a été dur mais à mon niveau, j’ai contribué à éviter à la France ce qui pouvait lui arriver de pire : un duel entre Le Pen et Fillon. Les résultats ont validé mon analyse.

C’est une joie qui est altérée par la situation du PS ce soir dont le futur positionnement politique ne va pas se trouver en un jour car les socialistes réformistes soutiendront ce gouvernement et l’opposition sera incarnée par les partisans de Mélenchon si l’on en croit les déclarations très dures de ses porte-paroles. Or, c’est la construction d’une majorité rassemblée par un projet qui se profile.

Maintenant, tout le monde doit se rassembler pour que la France ait le 7 mai un Président Républicain et Européen. Les électeurs, malgré l’attentat des Champs Elysées, m’ont bluffé ce soir.Ils ont fait aujourd’hui le choix de l’optimisme et de l’espérance, pas le choix du repli, le choix de l’avenir.