Nice 100% culture à l’école

Autant je peux être très en colère comme hier sur les questions de sécurité, autant je ne peux que soutenir cette initiative de la mairie qui va dans le bon sens
Ce plan prévu jusqu’en 2025 va permettre progressivement aux 30 000 écoliers niçois de maternelle et de primaire de bénéficier de 12 heures par an d’enseignement artistique et culturel.
Une première action expérimentale portera sur 21 écoles et un peu plus de 5 000 élèves dès la prochaine rentrée scolaire pour 225 000 euros. La DRAC a annoncé son soutien à cette initiative unique en France.
Les projets ne pourront pas dépasser 4 000 euros de financement.
C’est aussi une autre manière, intelligente, de soutenir le monde de la culture et les artistes locaux dont la situation, malgré les aides gouvernementales, est difficile.

Les confitures d’agrumes, ça fait partie de Nice.

Bien sur nous ne sommes plus dans les années 50 et les agrumes ont reculé dans les quartiers Est de la ville au fur et à mesure que le béton progressait.
Des espaces entiers de citronniers et orangers ont disparu. Les HLM de Saint Roch sont arrivés, puis la cité Roquebillière a aussi été construite. Dans d’autres quartiers de Nice, il en a été de même.
Les agrumes ont reculé mais n’ont pas disparu.
Les citronniers et les orangers ont trouvé refuge dans les petits jardins privatifs des maisons niçoise et y prospèrent.
Et quand arrivent les mois de janvier et février, c’ est le moment de la récolte et des confitures d’orange ou d’oranges amères.

La culture réfléchit

Je salue l’initiative de la municipalité d’organiser une table ronde des acteurs culturels qui s’est tenue hier.
J’ai lu avec intérêt le compte rendu qui en a été fait et l’une des pistes évoquées a retenu toute mon attention.
Il s’agit de l’expérience barcelonaise où le 12 décembre dernier, 463 participants ont assisté à un concert dans une salle d’une capacité de 900 places.
Debout, près les uns des autres puisqu’ils avaient le droit de danser ensemble mais masqués avec des FFP2 et testés négatifs dans le cadre d’une étude clinique.Ils avaient dû fournir un test de dépistage négatif au coronavirus avant d’entrer.
L’aération était optimisée et la température surveillée.
Huit jours après, aucun des participants n’avait été infecté.
C’est ce qui a donné à Marseille l’idée de faire deux concerts test en février avec une jauge de 1 000 personnes.
Marseille ! et pourquoi pas Nice?

La villa Paradiso définitivement sauvée ?

C’est ce que semble indiquer le quotidien régional dans son édition du jour. Une offre de rachat aurait été transmise à la ville par un pool de médecins pour y réaliser une maison du Cancer.
Il faut savoir quel était le but de notre action sur ce dossier. Nous avons voulu sauver ce bâtiment, riche de son histoire des griffes de promoteurs immobiliers. Après une vraie tension politique sur ce dossier nous avions obtenu le 17 septembre 2019 le retrait de la vente de la villa par la ville.
Force est de constater que 16 mois après, malgré quelques tentatives avortées, aucun projet émanant du secteur de la culture n’a été proposé. On ne peut laisser ce bâtiment se dégrader au delà du raisonnable.
Avec le projet rendu public aujourd’hui, il y a au moins une issue même s’il est regrettable que la villa perde sa vocation culturelle et y abrite une activité médicale du secteur privé.

On apprend à grapher sur le plateau Roquebillière.

C’est l’association JEM, Jeunesse en mouvement, qui a organisé un atelier de graph ouvert aux jeunes de la cité Roquebillière. Je suis passé les voir.
C’est une très belle initiative qui débute sur une table avant de passer au mur.
Première étape, apprendre à écrire, façon graph. Il fallait voir l’application de chacun.e.s pour respecter les proportions des lettres, l’attention portée aux conseils.
Un coup de chapeau au secteur associatif qui propose des animations dans un contexte sanitaire particulier notamment dans les quartiers Est, là où le virus circule le plus