Aujourd’hui, Nice se souvient.

Il y a un an déjà, un terroriste entrait dans la basilique Notre Dame et ôtait la vie à Nadine Devillers, passionnée de théâtre, Simone Barreto-Silva dontt les derniers mots furent « dites à mes enfants que je les aime » et Vincent Loquès, le sacristain.
Leur seul tort fut de se trouver dans la basilique et de se recueillir à ce moment là.
Nice n’oublie aucun de ses enfants victimes du terrorisme. Ni ceux du 29 octobre 2020, ni ceux du 14 juillet 2016.

Grand Corps Malade : Du sur mesure pour la commémoration du 5eme anniversaire de l’attentat de Nice, du 14 juillet 2016

Gradins quasiment pleins pour la tenue du concert de Grand Corps Malade. Ce slameur inclassable, à mi chemin entre le poète et le chanteur, nous a régalé pendant 1 h 30.
S’il a repris ces derniers tubes  » mais je t’aime » ou « Derrière le brouillard », il a aussi rappelé qu’il était un slameur engagé capable de réagir à des faits de société. Il nous a rappelé que lorsqu’il s’agit d’injustice, il n’hésite pas à prendre les armes avec ses cartouches, ses mots.
C’est le cas de « Mesdames », un bel hommage aux femmes où il prend clairement position pour  » balance ton porc ». C’est aussi celui de « pas essentiel » en réaction aux mesures de fermeture des salles de spectacles. Ainsi que de la dernière, « les gens beaux », en réaction aux propos de Fabien Lecoeuvre « Qui voudrait d’un poster d’Hoshi dans sa chambre? »

Une fonctionnaire de police a été tuée au couteau à Rambouillet

Désormais la plupart des attentats se font au couteau parce qu’il est devenu très difficile de se procurer des armes de guerre du type kalachnikov, beaucoup plus meurtrières. Mais un couteau, c’est tellement facile.
Le terroriste de nationalité tunisienne était entré en France en 2009 et a été régularisé en 2019. Il était inconnu des services de police, il n’était pas fiché S.
Il est donc passé sous les radars. La vérité c’est qu’on ne pourra jamais rien faire contre ce type d’attentat préparé de manière isolée sans réseaux supports.
Et les récupérations politiciennes de ce drame sont odieuses et viennent de responsables politiques qui n’ont pas le moindre début de réponses à opposer à ce genre de cas.
Toutes nos pensées à la famille et solidarité totale avec nos policiers.

Il y a cinq ans, l’horreur sur Paris

Il y a cinq ans, notre pays vivait un des épisodes les plus dramatiques de son histoire contemporaine.
Sur les terrasses, au stade de France, au Bataclan, une vague d’attaques terroristes submergeait Paris et causait la mort de 130 personnes, faisant des centaines de blessés.
Cinq ans plus tard, l’étrange impression qu’il s’agit d’un perpétuel recommencement hante l’esprit des français.
Il faut dire que cette commémoration intervient dans un contexte particulier où la France s’est retrouvée touchée à trois reprises en quelques jours, avec l’attaque au hachoir à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo, l’assassinat de Samuel Paty, puis l’attentat de Nice.
Le 13 novembre 2015, les terroristes avaient orchestré une tuerie de masse, ciblant avant tout les loisirs.
En novembre 2020, ce sont les symboles de la République qui sont visés : la liberté d’expression, l’Education Nationale, un lieu de culte et à travers de lui la laïcité.
C’est cette tentative de déstabilisation de notre République qu’il nous faut combattre.