les jeunes ont répondu à l’appel de Greta Thunberg

 

Ce vendredi matin, les jeunes ont répondu à l’appel de Greta Thunberg, l’adolescente suédoise à l’origine du mouvement Fridays for future, dont le discours devant l’ONU pour la préservation de la planète avait marqué les esprits.

Les jeunes niçoises et niçois ont répondu à l’appel de #sauvetonbac et de #citoyenspourleclimat

Cette génération qui se bat contre le dérèglement climatique et pour sauver la planète est une très belle génération. A nous de l’accompagner, de la soutenir en étant très attentif à son interpellation.

Environ un demi-millier de lycéens et étudiants se sont rassemblés sur cette place Garibaldi, à Nice qui devient le symbole de toutes les luttes, ce qui est un résultat intéressant en terme de mobilisation pour une ville comme Nice.

Les effets de la pollution atmosphérique à Nice

C’était le thème de la rencontre-débat, organisée par Nice au Cœur, avec pour invité Pierre Gibelin, Professeur de cardiologie au CHU Nice, sur le thème  » Pollution atmosphérique et santé : les enjeux à Nice ».

Malgré les vacances scolaires et PSG-Manchester la salle du théâtre des loges était pleine. Malgré les rajouts il n y avait plus une place assise. C’est un bel encouragement pour toute l’équipe qui y travaille.

La qualité des informations livrées par Pierre Gibelin a fortement intéressé le public.

Si l’on devait en retenir quelque chose c’est que Nice est l’une des villes les plus polluées de France ! La cause n’est pas l’industrie comme souvent, mais l’aéroport !
En révélant cette donnée: au décollage, un Boeing 747 pollue autant que 1000 voitures diesel parcourant 25 kms.

Hors aéroport les axes les plus polluants sont sans surprise l’autoroute de contournement et la voie rapide. La promenade des Anglais est également citée.

Tout cela bien sûr a des incidences sur notre santé qu’il s’agisse de maladies cardio-vasculaires ou de cancers.

Mari-Luz Nicaise (EELV) a complété avec une intervention sur le cas du Port de Nice et Christian Masson a révélé les résultats d une enquête réalisée sur l’Ariane.

Avec Philippe Pellegrini, Secrétaire départemental du PCF 06, Fouzia Ayoub, Bernard Krebs, Luc Chesnel, Cernay Michel, Jean-Jacques Palos, Arno Munster, et de nombreux autres intervenant(e) s.

Nous avons voté contre le lancement d’études pour la construction d’un nouveau port de commerce à Nice !

 

MON INTERVENTION LORS DU CONSEIL MÉTROPOLITAIN: Cela faisait longtemps que l’on n’en n’avait pas entendu parler. Voilà que vous nous soumettez une délibération pour relancer les études portant sur la construction d’un port de commerce métropolitain au niveau de l’aéroport de Nice Cote d’azur.

Nous ne comprenons pas cette décision écologiquement stupide, techniquement complexe et financièrement irréaliste.

Il y a 39 ans, le 16 novembre 1979, l’effondrement d’une partie de l’extension de l’aéroport en cours de travaux, créait un tsunami qui tuait onze personnes. Depuis l’idée de construction de ce port tantôt au large du port de Saint-Laurent-du-Var, tantôt à Cagnes-sur-Mer faisait régulièrement surface, heureusement sans suite concrète.

Cette délibération nous ramène au point de départ, dans la zone de l’aéroport. Une fois n’a donc pas suffi ! Le port de Nice n’est pas un élément clé de la stratégie nationale portuaire et maritime, même s’il conserve son statut de port d’intérêt national. Et ce n’est pas la perspective habilement glissée dans la délibération d’un port ultra moderne avec un impact environnemental réduit, avec l’utilisation d’énergies renouvelables et les nouvelles technologies omniprésentes dans votre projet qui va nous faire changer d’avis.

Il faudrait tout de même avoir un jour un peu de cohérence.

Vous ne pouvez pas marteler que vous voulez faire de Nice la ville verte de la Méditerranée et construire une infrastructure capable d’accueillir les plus grands navires de croisière du monde. Or, vous savez parfaitement qu’une étude de France Nature Environnement a évalué qu’un de ces paquebots à quai, polluait comme plusieurs centaines de milliers de voiture en termes d’émissions de particules fines et de dioxyde d’azote. Ce serait donc un choix qui aurait des conséquences désastreuses très importantes en matière de pollution.

Et puis, il faut bien mesurer qu’en 39 ans, l’aéroport a considérablement évolué. A l’époque, le trafic aérien était 6 fois moins important qu’aujourd’hui et les normes de sécurité édictées par la DGAC bien plus souples.

Enfin, il y a un autre aspect du problème, et non le moindre : l’aspect financier. Le coût absolument faramineux que représenterait la construction d’un nouveau port de commerce qui ne pourrait voir le jour qu’au large de l’aéroport, aucune autre solution n’étant envisageable à moins de mutiler une partie de la Baie des Anges.

Notre métropole est endettée à hauteur de 1,5 milliard d’euros. Vous avez entrainé tous les métropolitains dans le chantier de la ligne 2 du tram, un chantier qui se révèle être un gouffre financier à cause de son souterrain.

Mais non ! Même pas le temps de respirer, ça y est, ça vous reprend et vous arrivez avec la relance d’études portant sur la construction d’un nouveau port de commerce avec l’intention de le faire je suppose.

C’est totalement irresponsable !

Protection des abeilles : la France interdit les pesticides tueurs d’abeilles!

 

 

Cela fera partie du bilan de Nicolas Hulot, même s’il n’est plus là pour le revendiquer.

En pollinisant les plantes à fleurs, les abeilles garantissent la reproduction de nombreuses espèces végétales et donc la production de fruits et de graines – ainsi, leur rôle est central dans la survie de notre écosystème.

Or chaque année, ce sont environ 30% des colonies qui disparaissent. Cela est principalement dû aux pesticides et plus spécifiquement aux néonicotinoïdes qui agissent sur le système nerveux des insectes pollinisateurs (comme les abeilles), les désorientent, les affaiblissent, les rendent vulnérables et les tuent.

Depuis le 1er septembre, est entrée en vigueur l’interdiction de l’utilisation des néonicotinoïdes dans les champs français.

C’est un acte décisif pour lutter contre le déclin massif des colonies d’abeilles et des pollinisateurs sauvages. Nous nous engageons pour la protection de notre biodiversité.