L’échec du rassemblement pour la marche pour le climat fait peine à voir.

Nous étions cet après midi à la place Garibaldi à 16 heures pour la marche pour le climat.
Face à un enjeu aussi essentiel que le réchauffement climatique, en pleine COP 26 à Glasgow, on pouvait espérer mieux que 100 à 150 personnes, soit au minimum quatre fois moins que les manifestants anti-pass ( 6 à 7 cents personnes). Une véritable humiliation pour la gauche en général.
Je ne sais quelles organisations avaient pris l’initiative de ce rassemblement, et peu importe, mais il serait temps de mobiliser tout le monde, de ne pas chercher à exclure car cela aboutit à affaiblir les causes que l’on est censé défendre.

L’ouest de la ville sous l’eau !

Selon une étude publiée lundi, la montée des eaux est inéluctable en fonction du réchauffement climatique que celui-ci soit de 1 ou de 4 degrés
Nice n’échappera pas à ce phénomène.
Il faut bien en avoir conscience. L’ouest sera la partie de la ville la plus vulnérable avec en premier lieu l’aéroport de Nice. Plus que jamais il est impératif de renoncer à son extension puisque nous savons d’ores et déjà que l’aéroport est voué à la disparition.
Et que dire du futur PEX ? C’est une des raisons pour laquelle la destruction du palais Acropolis est une erreur.
Quant au quartier Saint Augustin, on voit bien sur la carte la pénétration de la mer quasiment jusqu’au CADAM. La future zone du grand Arenas est directement menacée. Pourtant c’est bien là que, sans trembler, l’équipe municipale a choisi de construire le pôle multimodal de Saint Augustin.
Le plus grand aménagement urbain de la ville du 21eme siècle se poursuit imperturbablement comme si ces études n’existaient pas. C’est hallucinant !

Un nouveau délit d’écocide vient d’être créé !

On a souvent fait le reproche aux gouvernements successifs de s’en tenir aux mots en matière de lute contre le réchauffement climatique et de rarement passer aux actes, pour le plus grand plaisir des écologistes qui ainsi voient leur espace politique préservé.
Mais cette fois il y a au moins du volontarisme.
C’est très sérieux. La création de ce nouveau délit est passée et à été votée par l’assemblée nationale sans que l’on s’en rende compte, en plein cœur de l’été, le 22 août.
Le projet de loi durcit les sanctions pénales en cas d’atteinte à l’environnement par la création :
– d’un délit de mise en danger de l’environnement.
Le fait d’avoir exposé l’environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l’eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250 000 euros d’amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s’appliquer si le comportement est dangereux et même si la pollution n’a pas eu lieu ;
– d’un délit général de pollution des milieux et d’un délit d’écocide pour les cas les plus graves.
Les atteintes les plus graves commises intentionnellement à l’environnement seront passibles d’une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d’euros d’amende (22,5 millions d’euros pour les personnes morales).
Soyons désormais vigilants à la manière dont celle-ci sera mise en application par la justice.

CLIMAT : La droite torpille la révision constitutionnelle

Il n’y aura donc pas de référendum pour inscrire le climat dans la constitution.
Cette proposition qui émanait de la convention citoyenne n’a pu aboutir du fait de l’attitude de la droite.
Pour inscrire dans la constitution la préservation de l’environnement, il fallait que le texte soit adopté en des termes identiques par l’assemblée Nationale et le Sénat : « la France garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique ».
Cela n’a pas été le cas, les sénateur.trices. LR en ont décidé autrement.
La droite démontre que les considérations politiciennes ont plus d’ importance ont plus d’importance à ses yeux que la lutte contre le réchauffement climatique qui vient de faire plus de 500 morts en deux jours dans la région de Vancouver au Canada.
Elle ne veut pas offrir à L’exécutif un référendum gagnant à quelques mois de l’élection présidentielle. Au moins elle a clairement affiché ses priorités.