Je suis vacciné depuis 1 mois, j’en ai pas eu le sentiment de subir une restriction de liberté

J’ai au contraire impatiemment attendu d’ être éligible au vaccin, soucieux de me protéger, soucieux de protéger ceux qui me sont chers et ceux que je côtoie et conscient de participer à la recherche de l ‘immunité collective.
Je l’ ai attendu impatiemment aussi parce que j’avais envie de reprendre une vie à peu près normale.
Je respecte totalement le choix de ceux qui ne veulent pas se faire vacciner mais que chacun prenne ses responsabilités et assume ces choix.
Par contre je n’accepte pas ce diktat des anti-vaccin. Qu’ils ralentissent le développement de la vaccination, c’est déjà un problème. Mais que par leur attitude, ils remettent en cause les ouvertures permises aux vaccinés. Alors là non.
Il faut inverser le raisonnement. Ce ne sont pas les vaccinés qui doivent à nouveau pâtir d’une situation sanitaire qui se détériore à nouveau et contre laquelle ils sont acteurs. Il est logique que ce soit les non vaccinés qui voient leur condition d’accès à des lieux publics plus difficile.
Je ne considère pas qu’il s’agisse là d’une restriction de liberté puisqu’à tout moment ils ont la capacité d’en sortir en se faisant vacciner
La liberté de choix existe bien mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. .

Covid 19 : aller chercher les non vaccinés

50% des Français ont désormais reçu une première dose de vaccin. C’est une bonne nouvelle qui se traduit par l’amélioration de la situation dans nos hôpitaux depuis deux mois.
Néanmoins et malgré un taux d’incidence de 15 dans notre département, un taux extrêmement bas, rien n’est gagné. Il faut au contraire accélérer pour lutter contre les variants et notamment le variant indien Delta, qui est en train de devenir dominant dans le monde, progresse en Europe et est de façon nette responsable du rebond épidémique au Royaume-Uni.
Il nous faut donc prendre de nouvelles mesures et faire de nouvelles propositions.
Nous devons rendre obligatoire le vaccin pour les personnels de santé. je le dis clairement même si je vais m’attirer quelques foudres. Il est anormal que le COVID 19 soit devenu cette année la première infection nosocomiale dans les hôpitaux.
Nous pensons aussi qu’il faut assouplir les conditions d’organisation de la vaccination. Parmi les pistes possibles, il y en a au moins trois qui méritent d’être explorées.
– Conserver bien sûr le système de rendez-vous qui est parfaitement organisé mais ne pas refuser les personnes qui se présenteraient spontanément sans rendez-vous.
– Aller vacciner dans les territoires peu médicalisés. Il faut monter des équipes ambulantes pour vacciner dans les cités comme les cités Roquebillière, Saint Charles, Bon Voyage, les Liserons, l’Ariane, etc.
– Aller vacciner les populations précaires. Il doit être possible de monter des opérations de vaccination en lien avec les restaurants du cœur, avec les grandes associations caritatives et avec les maraudes.

Le COVID, c’est comme Tchernobyl, ça ne connaît pas de frontières.

Ce simple constat de bon sens m’amène à vous dire que nous devons nous intéresser de près à l’évolution de la situation en Tunisie.
Quatre gouvernorats sont placés en confinement généralisé, ceux de Beja, Siliana, Zaghouan et Kairouan. Dans ces secteurs le taux de contamination dépasse les 400 pour 100 000 habitants et plus de 2000 cas par jour sont confirmés.
A Kairouan, la situation est tellement dégradée que les services de santé militaire sont mobilisés. On est au bord d’une catastrophe.
Compte tenu des liens historiques qui unissent notre métropole à cet ancien protectorat et de l’importance de la diaspora tunisienne à Nice, cette situation ne peut pas nous laisser indifférent.
En effet, de nombreux tunisiens retournent cette année pour la première fois depuis 18 mois voir leurs familles au bled. Mais ils travaillent ici, leurs enfants sont scolarisés ici et ils reviendront en septembre. La Méditerranée ne sera pas assez large pour nous protéger d’un éventuel rebond épidémique venant du sud.
Il faut aider la Tunisie à surmonter cette vague. Et ne me dites pas qu’on a suffisamment à faire en France. La France a un rôle à jouer, elle peut également peser diplomatiquement sur la répartition des millions de doses actuellement dirigées vers les pays pauvres.

Respecter le couvre feu de 23 heures

Si les forces de l’ordre ne sont pas en mesure de faire respecter le couvre feu de 23 heures, et surtout sont incapables de réguler les rassemblements festifs et compacts, il faudra de nouveau interdire « la Prom » le soir.
Ce serait quand même stupide d’en arriver là, à cause de quelques irresponsables qui déclenchent des rassemblements de jeunes par le biais des réseaux sociaux.
La gestion de cette irresponsabilité collective ne peut pas passer uniquement par de la répression par la police. Chacun d’entre nous doit prendre ses responsabilités individuellement et, au passage, diminuer sa consommation d’alcool et de stupéfiants ( pour ceux que cela concerne).
Et aucun d’entre nous ne doit mésestimer la progression du variant Delta qui représente désormais en Angleterre 90% des nouveaux cas et qui retarde désormais la fin totale du couvre feu, décalée d’un mois jusqu’au 17 juillet.

Le retour des salles de sports.

La phase 3 du déconfinement a fait des heureux. Les propriétaires de salles de sport fermées depuis « des lustres ».
La réouverture s’est opérée hier. Même si ce n’était pas la foule, c’est un signal positif.
Du côté des salles, les salariés reprennent le travail et côté clients, on reprend les chemins des salles de sport.
Cette pandémie nous aura révélé une véritable évolution de fond dans la pratique sportive de nos concitoyens. De plus en plus de sportifs privilégient une pratique sportive indoor, notamment chez les jeunes.
Tout simplement par ce que le paraître prend le pas sur le bien être. Avant on faisait un sport en fonction de ses goûts, éventuellement de ses qualités physiques.
Aujourd’hui, en salle la démarche n’est pas toujours la même. J’en vois très attentifs à leurs biceps, à leurs pectoraux, à l’équilibre de leurs exercices physiques.
Ce marché du culte du corps est en pleine expansion et cela n’est pas près de s’arrêter.