Sur les collines niçoises c’est l’heure de l’or jaune

Chaque année à la mi novembre, C’est le moment de la cueillette des olives. C’est un moment de convivialité et aussi une tradition. Chaque famille y contribue, de la petite propriété où l’on cueille quelques kilos à ceux qui sont propriétaires de plusieurs centaines d’oliviers.
C’est la caillette qui est la variété d’olive qui est cueillie chez nous. C’est elle qui bénéficie aujourd’hui d’une AOP depuis 2001. J’avais présenté à Laurent Fabius ce dossier et c’est lui qui avait promulgué le décret.
L’olive fait partie de notre identité. Pourtant elle revient de loin, des centaines d’olivaies ont été laissées à l’abandon dans les années 1970 et pendant près de 30 ans.
Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que l’olive a été réhabilitée. Les moulins à huile, dans les villages, qui somnolaient depuis longtemps ont vu leurs pressoirs rénovés, développant la récolte et recréant un peu d’animation et de commerces.
Puis l’olive est devenue un produit de transformation, baignant tantôt dans la saumure pour finir sur table à l’apéritif, tout comme la pâte d’olive.
Mais la star est incontestablement l’huile d’olive, l’or jaune de nos collines et de notre moyen pays

Félicitations à Jean Spizzo et Michèle Spizzo

Le Collet de Bovis, vin de Bellet très connu a été à nouveau primé. Cette fois-ci c’est le Rosé 2019 qui vient d’obtenir la médaille d’or du concours agricole. En 2018 c’était le rouge.

Quel parcours exceptionnel pour Jean, cet universitaire, passionné de vins et de théâtre.
Et pour Michèle, très engagée à mes côtés, qui contribue chaque jour à cette réussite.

J’ai été très honoré que vous ayez l’un et l’autre, été mes co-listiers et de votre engagement dans Nice au Cœur.

UNESCO : La candidature de Nice retenue.

 

On peut être en campagne électorale et savoir se féliciter d’une bonne nouvelle.

C’est le cas ce matin avec la décision du gouvernement de retenir le dossier de « Nice capitale du tourisme de Riviera » pour inscription au patrimoine mondial de L’UNESCO.

C’est un dossier que l’opposition a toujours soutenu et notre groupe avait même rencontré Jean Jacques Aillagon pour une réunion de travail. Ce dernier a d’ailleurs rappelé que. Cette. Inscription étaient plus un outil de protection du patrimoine qu’un outil de promotion du territoire.

« il s’agit de reconnaître la valeur patrimoniale d’un urbanisme cosmopolite et tourné vers le loisirs. » Ce que s’est joué à Nice depuis la fin du 18eme siècle, c »est une part importante de notre modernité », a précisé le ministre de la culture Franck Riester.

Vente des parkings Masséna et Saleya : une décision incompréhensible

J’ai eu connaissance de la mise en vente des deux parkings Masséna et Saleya et d’une galerie marchande appartenant à la régie Parcs d’Azur par leur publication dans un journal d’annonces légales et judiciaires.

Je ne comprends pas cette décision qui intervient quelques mois à peine après que le président de la Métropole Nice Côte d’Azur a récupéré la gestion de ces parkings, au 1er janvier 2019, date de démarrage de la régie, démarche que nous avions d’ailleurs soutenue.

Les explications fallacieuses de Philippe Pradal, que nous avons lues dans le Nice Matin de ce jour, ne tromperont personne. Soit disant, le métier changerait et il faudrait distinguer les parkings relais des parkings de stationnement qui doivent désormais offrir des services (nettoyage par exemple). Mais, personne n’a demandé à Philippe Pradal d’aller laver les voitures. Il suffit de concéder cette activité à un prestataire extérieur.

Les vraies raisons et les objectifs sont ailleurs.

Le président de la Métropole veut récupérer de l’argent frais pour financier les derniers surcoûts de la ligne 2. En effet, les prix planchers de ces mises en ventes sont de 22 220 000 euros pour le parking Masséna, 1 210 000 euros par la galerie marchande et 21 238 000 euros pour le parking Saleya, soit un total de plus de 44 millions d’euros à récupérer.

S’il ne se produit pas une réaction vive, ce sera le début du démantèlement de la régie Parcs d’Azur. Cela aura pour conséquence d’affaiblir la concurrence et d’avoir en centre ville des parkings comme le parking Sulzer, totalement hors de prix.

Ainsi, l’accès aux parkings privés de stationnement en centre ville sera réservé aux gens aisés qui garderont le privilège de l’usage de leur 4×4 diesel pendant que les classes populaires lutterons contre le réchauffement climatique en prenant le tram.

Patrick Allemand

Villa Paradiso, il ne faut rien lâcher à cette majorité!

 

Encore un combat que certains considéraient comme perdu d’avance mais le résultat est là.

Même si rien n’est gagné la DRAC vient de me faire connaître qu’elle s’était rendue sur place et qu’elle instruisait un dossier susceptible d’être présenté courant octobre à la délégation permanente de la Commission Régionale du Patrimoine et de l’architecture.

Cela démontre en tout cas que cette demande de protection est prise au sérieux et n’était pas infondée.