Hôpital Public

 

Tout mon soutien à l’ensemble du personnel de l’hôpital public, notamment aux personnels soignants dans les services ou aux urgences qui sont en déficit chronique à Nice. Et ce même si je ne suis pas sur place.

Ce soutien est encore plus important en ce moment alors que la chambre régionale des compte observe que la situation financière du CHU de Nice s’est dégradée depuis 2012, principalement en raison de l’opération de construction du site Pasteur 2, qui s’avère surdimensionné.

Le niveau de déficit de l’établissement, son endettement critique et le faible dynamisme de ses recettes, ont imposé la signature d’un contrat de retour à l’équilibre financier (CREF) de 40M€ sur 5 ans, avec l’Agence Régionale de Santé (ARS).

La chambre indique que le nouveau projet d’établissement 2018-2022, ne pourra s’affranchir d’un effort structurel accru pour assainir la situation financière du CHU.

Il ne s’agirait pas qu’une fois de plus, ce soit le personnel qui trinque.

Nos Bambins mieux protégés ?

Vaccins

Après l’avoir annoncé mi-juin, la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn a donné la confirmation, que onze vaccins deviendront obligatoires pour tous les enfants de moins de deux ans à partir de 2018.

Trois de ces onze vaccins étaient déjà obligatoires : diphtérie, tétanos et poliomyélite. Les huit autres, seulement recommandés jusqu’à présent, le deviennent : haemophilius influenzae B, coqueluche, hépatite B, rougeole, oreillons, rubéole, méningocoque C et pneumocoque.

Ils seront tous pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale, a assuré la Ministre de la Santé.

Il semble toutefois que les parents hostiles à ces vaccins pourraient bénéficier d’une clause d’exemption. Cet aspect sera débattu par le Parlement. En ce qui me concerne, j’y suis plutôt hostile. Mais, si c’est obligatoire, c’est obligatoire !

Ce gouvernement a amélioré l’accès aux soins des plus démunis ! Soyons en fiers !

 

La couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS) sont deux dispositifs qui visent à améliorer la couverture santé des publics les plus susceptibles de renoncer aux soins pour des raisons financières.

La CMU-C et l’ACS concernant exclusivement les personnes aux revenus les plus modestes, elles ont un effet positif sur la réduction des inégalités. En moyenne, la CMU-C représente un gain de 440 euros par an et par bénéficiaire. Le montant du chèque pour l’ACS atteint, quant à lui, en moyenne 290 euros par an et par bénéficiaire.

Un récent rapport démontre qu’en 2014, 5,5 millions de personnes étaient bénéficiaires de la CMU-C ou de l’ACS en France métropolitaine. Ces deux dispositifs, qui représentent 9 % des revenus des bénéficiaires ayant les niveaux de vie les plus faibles, réduisent les inégalités de manière significative, mais cet effet pourrait être amplifié si toutes les personnes éligibles y avaient recours.

S’il y a des volontaires pour réfléchir à la manière dont on pourrait agir pour que plus de personnes remplissant les conditions d’accord en bénéficient effectivement, je demanderais à ce que Nice au Cœur organise un groupe de travail.

Le déficit de la branche maladie de la Sécurité Sociale n’est pas une fatalité

 

Le déficit de la branche maladie de la sécurité sociale a atteint un déficit de 8,6 milliards d’euros en 2012. Si le déficit pour l’exercice de 2010 se réduit par rapport à 2011, les Français connaissent toujours plus de difficultés pour se soigner. En effet, 30% d’entre eux ont annoncé avoir renoncé à se soigner pour des raisons financières. Dans ce contexte, ce nouveau déficit confirme néanmoins le caractère non seulement injuste mais aussi inefficace de la politique du dernier gouvernement en matière de financement de la sécurité sociale.

Ce nouveau déficit disqualifie absolument les orientations prônées par Sarkozy, Fillon et consorts, à savoir la multiplication des déremboursements, l’extension des déserts médicaux, la réduction des moyens de l’hôpital public. Comment peut-on supporter qu’une politique de renchérissement de l’accès aux soins et de mise en danger de l’hôpital public ne se traduise même pas par un équilibre des comptes de l’assurance maladie ?

Ces résultats révèlent cruellement l’absence de toute ambition de Nicolas Sarkozy en matière de santé publique.

Parallèlement, ces chiffres confirment la pertinence de nos priorités  en matière de réforme de santé. Il prévoit tout d’abord de mettre un terme au principe de convergence tarifaire entre le public et le privé. Cette réforme permettra de renforcer l’hôpital dans son action de service public. L’hôpital public ne peut être mis sur un pied d’égalité avec les cliniques privées qui n’assurent pas les mêmes missions. Ensuite, François Hollande s’engage à baisser les coûts des médicaments, en recherchant à en réduire le volume et en baissant le coût des génériques, à ce jour plus chers que dans la plupart des voisins européens. Cette situation a permis aux laboratoires pharmaceutiques de se doter d’une rente une fois de plus sur les frais de la sécurité sociale.

En matière de santé et de vertu budgétaire concernant la sécurité sociale, les Françaises et les Français ont le choix entre deux orientations : d’une part, la réduction de l’accès aux soins et la mise à mal de l’hôpital public incarnées par Nicolas Sarkozy, d’autre part une politique de maîtrise des déficits de la Sécurité Sociale qui ne se réalise pas au détriment de la qualité et de la diversité de l’offre de soins pour les Français.

C’est le choix que je vous invite à faire…

La Région investit 469 040 euros dans la réalisation de l’Institut Alzheimer

Les Elus du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, réunis en Assemblée Plénière le 16 décembre 2011, ont voté une importante aide à la réalisation d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et d’un accueil de jour à Nice. Il s’agit de l’Institut Alzheimer porté par le Centre Hospitalier Universitaire de Nice et destiné à être le centre de référence de la maladie d’Alzheimer en France.

Cette aide financière, d’un montant de  469 040 €, contribuera à de nombreuses réalisations :
– un établissement notamment doté d’un pôle d’information et de formation pour le public et les praticiens,

– un centre « Mémoire » pour le dépistage, le suivi, l’enseignement et la recherche,

– une unité de recherche clinique,

– un accueil de jour,

– une unité d’hébergement temporaire,

– une résidence d’hébergement long séjour.

La Région a ainsi souhaité intervenir en faveur d’une opération destinée aux personnes âgées dépendantes, en concordance avec la politique volontariste qu’elle développe dans le domaine de la santé.

J’ai visité le 20 décembre le site en travaux qui accueillera l’Institut en compagnie de Ladislas POLSKI, Conseiller Régional délégué aux questions de santé. Nous y avons donné une conférence de presse.