Nouvelle Calédonie : la marque indélébile du rocardisme.

 

C’était il y a trente ans, 25 personnes trouvaient la mort à Ouvéa. La Nouvelle Calédonie était à feu et à sang sous la houlette du tandem Charles Pasqua – Bernard Pons. Probablement que si la droite avait gagné la présidentielle et dû gérer ce dossier, nous aurions assisté à une décolonisation sanglante.

Heureusement François Mitterrand était réélu, il nommait Michel Rocard premier ministre. Et Rocard pris ce dossier à bras le corps, créa une commission de négociation avec à sa tête un proche, Christian Blanc.

Après de longues négociations le processus aboutissait aux accord de Matignon. Tout a reposé sur la relation de confiance qui s’ est établie entre Michel Rocard.et Jean Marie Tjibaou. Derrière la grande histoire il y a toujours des relations humaines.

La confiance a été rétablie. Ces accords de Matignon ont été sanctuarisés. Aucune alternance n’y a touché. La parole de l’état, de la France, a été respectée. Toutes les étapes du processus ont été accomplies et comme prévu dans les accords de Matignon, trente ans après la Nouvelle Calédonie avait rendez vous avec son histoire. Elle pouvait choisir l’indépendance, elle a choisi de rester française.

C’est une preuve de confiance en la France et nous pouvons en être fiers. C’ est aussi un message d’ espoir qui montre que pour les calédoniens, la France est un pays qui a encore un avenir.

Mais aujourd’hui n’oublions jamais ce que nous devons à Michel Rocard. Le destin ne lui aura pas permis d’assister à l’aboutissement de son travail.