18 heures, place Garibaldi, la gauche niçoise dénonce les violences policières

Nous étions entre 4 et 500 peut être plus, peu importe. L’essentiel était de se retrouver au seins d une démarche collective pour dire non aux violences policières. « Nice au Cœur » s’était associé à ce rassemblement.

Je peux entendre ceux qui rappellent, à juste titre, que tout rassemblement était interdit, samedi dernier, place Garibaldi.

Je peux entendre entendre qu’il y a eu des sommations au préalable, que la police procède à des interpellations de participants refusant d’obtempérer parce que l’état de droit est le même pour tous.

Mais à Nice il n’y eu aucun incident grave pendant les 18 premiers actes des Gilets Jaunes. Il a fallu cet acte 19 pour que l’on frôle le drame.

Le pouvoir ne cesse de dire qu’il faut faire la différence entre les gilets jaunes et les casseurs infiltrés mais il n’y avait pas de blacks blocs à Garibaldi, il n’y avait qu’une soixantaine de militants progressistes. Il ne constituaient une menace ni pour les personnes, ni pour les biens, ni pour les forces de l’ordre ni pour l’ordre public.

Or le déploiement de forces à Garibaldi était démesuré. Les policiers ont chargé sans autre raison que de nettoyer la place de ces récalcitrants parmi lesquels se trouvait Geneviève Legay avec son drapeau arc en ciel, symbole de la paix avant d’être projetée au sol et de heurter avec sa tête un plot.

L’ usage disproportionné de la force publique n’est pas admissible dans une démocratie comme la notre.

Je condamne donc ce qui s’est passé avec la plus grande fermeté et je ne cautionnerai jamais une dérive autoritaire. C’ était le sens de ma présence ce soir à ce rassemblement.