Il y a 78 ans le Conseil National de la Résistance naissait

Nous célébrons aujourd’hui, 27 mai, le 78e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance par une journée nationale d’hommage.
Chaque année, inexorablement, ceux qui ont fait l’Histoire, disparaissent. De la même manière qu’Elie Wiesel disait, à propos de la Shoah, « bientôt il ne restera plus que les témoins des témoins », il en est de même de la Résistance.
Ce jour nous permet de saluer la mémoire de celles et ceux qui, bien avant la création de ce CNR, ont eu le courage de refuser l’armistice, de dire non à Vichy et de répondre à l’appel du général De Gaulle.
Les derniers témoignages et le souvenir des combats que les résistants ont mené, notamment dans les Alpes-Maritimes, pour la liberté, doivent être préservés avec la plus grande attention à la fois pour exprimer notre éternelle reconnaissance à leur égard mais aussi pour édifier les jeunes générations sur un point bien précis qui raisonne dans notre actualité politique.
Ce sont ces hommes et femmes d’origine différentes, de sensibilités différentes qui, autour de Jean Moulin, puis en son souvenir, ont su se fédérer en forces libératrices tout en étant conscients de leurs divisions mais en sachant les surmonter pour résister au nazisme avant de le vaincre.
Parce que ce qui les a rassemblés était plus grand que leur propre destin et portait un nom : la République, celle qui a toujours été le meilleur rempart contre l’extrême droite et le fascisme

10 mai 1981, quarante ans déjà !

Je n’étais pas Mitterrandiste, cela ne m’empêche pas de me souvenir, de lui reconnaître un génie politique et en même temps d’affirmer à ceux qui disent « que reste-t-il du 1er septennat de François Mitterrand ? » Mis à part la retraite à 60 ans, dénaturée, il reste un formidable héritage de ces années !
Abolition de la peine de mort
Abrogation du délit d’homosexualité
Création de l’impôt sur les grandes fortunes
5eme semaine de congés payés
Création de l’union économique et monétaire
La symbolique de François Mitterrand et Helmut Kohl, main dans la main devant l’ossuaire de Douaumont.
Le doublement des crédits alloués à la culture
Création de la fête de la musique
Libération de l’audiovisuel
Autorisation des radios libres
Les grands travaux Opéra Bastille, musée d’Orsay, Bibliothèque nationale de France.
Le discours de Cancun.

8 mai 1945, il y a 76 ans le fracas des armes cessait !

Pas de cérémonie officielle ouverte au public cette année encore pour raison sanitaire.
Mais le 8 mai ne doit pas tomber dans l’oubli.
Le 7 mai 1945 à 2h41, l’acte de capitulation allemande est signé à Reims. Les combats doivent cesser le 8 mai à 23h01. La nouvelle est communiquée officiellement le 8 mai à 15h00.
Le lendemain 9 mai à 0h16, la capitulation générale est signée à Berlin. Le 8 mai reste cette date symbolique, célébrée par presque toutes les communes et surtout, l’occasion de retrouvailles entre anciens soldats.
La capitulation de l’Allemagne et cet armistice mirent fin à la deuxième guerre mondiale ouvrant la plus longue période de paix de l’histoire contemporaine sur notre continent.
Nombreux sont ceux qui ont payé de leur vie ce combat mondial pour la liberté qui ne cessa définitivement qu’avec l’usage des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki qui entrainèrent la capitulation du Japon.
Dans notre département la guerre fit 4206 morts dont 1136 militaires. 222 résistants furent exécutés.
Voici et c’est l’intérêt majeur de ce petit post la copie du télégramme annonçant officiellement la fin des hostilités.