Un partenariat Etat-Régions pour redresser le commerce exterieur
Nicole BRICQ, Ministre du Commerce Extérieur, et les Présidentes et Présidents de Région se sont réunis récemment. Ils ont confirmé leur volonté d’agir ensemble pour atteindre l’objectif national de résorber le déficit du commerce extérieur hors énergie – 26 milliards d’euros – en cinq ans.
La Ministre présentera au mois d’octobre une stratégie qui définira le cadre national de l’action de redressement engagée et couplera notamment l’offre commerciale française avec des priorités géographiques. La bonne coordination avec les stratégies régionales est nécessaire pour parvenir à des résultats rapides.
Conformément aux engagements pris le 12 septembre lors de la réunion avec le Président de la République, Nicole BRICQ sait pouvoir compter sur les Régions, qui connaissent avec précision leur tissu industriel, leurs PME et leurs Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), et reconnaît les Régions comme les pilotes de l’export dans leurs territoires.
Nicole BRICQ et les Présidents de Région ont posé les bases de ce futur partenariat :
1) Dans le prolongement de leur stratégie de développement économique et d’innovation, les Régions développeront, d’ici le 31 mars 2013, des plans régionaux pour l’internationalisation des entreprises. Ils fixeront des objectifs et des actions associés et organiseront sur leur territoire le dispositif d’appui à l’export, en associant l’ensemble des acteurs concernés (Banque Publique d’Investissement incluant le réseau régional d’UBIFRANCE, CCI, pôles de compétitivité). Pour faciliter la mise en place rapide de ce cadre, la ministre propose de mettre à disposition des Régions qui le souhaitent, les compétences nécessaires au renforcement de leur volet international.
2) Pour parvenir à l’objectif de rétablissement de la balance commerciale hors énergie, l’Etat et les Régions s’engagent à faire progresser durablement de 10 000 le nombre de PME/ETI exportatrices à l’horizon de trois ans, en se focalisant notamment sur les entreprises innovantes, et à travailler à l’accroissement du chiffre d’affaires export des entreprises déjà présentes à l’international, au premier rang desquels les ETI.
3) La prise en compte de la dimension internationale dans la dynamique de la BPI est un atout au service des objectifs définis par le Premier Ministre. En complément d’une offre de financement, les entreprises dans les régions bénéficieront du conseil d’un développeur de l’international.
4) L’Etat et les Régions, en lien avec les autres partenaires de l’export, travailleront sur l’optimisation de la présence française à l’étranger. Des complémentarités seront développées entre les implantations régionales et le réseau d’UBIFRANCE à l’étranger. Cette nouvelle dynamique se traduira par une présence plus large des régions au Conseil d’administration de l’agence.
5) L’Etat et les Régions proposeront aux autres partenaires de revoir le cadre national et la Charte nationale de l’export sur la base de ces nouvelles orientations. En lien avec les autres acteurs locaux, les régions prendront, si elles le souhaitent l’initiative de modifier les conventions régionales de l’export.
Nicole BRICQ et les Présidents de Région ont acté la mise en place d’un comité de liaison pour rendre ce partenariat opérationnel. Ils dresseront un premier bilan de leur action commune avant la fin de l’année.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Déclin du marché aux fleurs :
Réaction de Patrick Allemand
Résumer les causes du déclin du marché aux fleurs uniquement à un problème de cohabitation entre l’emplacement des fleuristes et les terrasses des restaurateurs limonadiers, réglé par le passage fréquent d’inspecteurs de voirie est réducteur et masque les responsabilités.
Ce déclin indiscutable et regrettable pour la ville et son potentiel touristique a d’autres causes.
– Le maire n’a jamais fait le choix stratégique de valoriser ce marché et d’en faire un pôle touristique à l’instar de ce qu’a réalisé la mairie d’Amsterdam par exemple. Pourtant, il s’agit d’une activité d’intérêt communal qu’il semble voir uniquement comme un témoignage du passé.
– Le maire n’a jamais créé un dispositif d’aide à la pérennisation ou à l’installation de nouveaux fleuristes afin de lutter contre leur départ. Les 6 emplacements actuels vacants sont désastreux en termes d’image et nuisent à l’activité de ceux qui résistent dans un métier qui est difficile.
– Le maire, en décidant au mépris de tout bon sens, de supprimer plus de 400 places de stationnement sur le Paillon avant l’ouverture du parking Sulzer a provoqué une saturation constante des parkings Saleya et du Palais préjudiciable à la fréquentation de ce lieu haut en couleurs, mais également à l’activité de l’ensemble des maraîchers.
En conclusion, en 4 ans, il aura mis dehors les producteurs locaux de fruits et légumes de la place Pierre Gautier, et laisse le marché aux fleurs du cours Saleya décliner de la sorte. C’est son bilan qui démontre le peu de considération qu’il a pour ce lieu symbolique de Nice.
Patrick ALLEMAND
Conseiller Municipal
Président du Groupe Changer d’ère
L’acte 3 de la décentralisation est en marche
Le Président de la République dans son discours de la Sorbonne a développé sa conception ambitieuse d’une France décentralisée et a délivré un message de reconnaissance et d’estime aux élus locaux, si souvent stigmatisés et méprisés sous le quinquennat précédent ! Au contraire Francois Hollande a souligné leur rôle fondamental dans le maintien du lien social et la sauvegarde du pacte républicain, il a rendu un hommage mérité à tous les élus de France qui agissent au quotidien, souvent bénévolement, pour que la vie de leurs concitoyens soient meilleure.
Il faut notamment souligner l’annonce d’un Pacte de confiance et de responsabilité entre l’Etat et les collectivités locales, qui permettra aux élus locaux de jouer pleinement leur rôle de remparts contre la crise et de leviers pour la croissance.
Au delà d’un discours de chef d’Etat, François Hollande a aussi fait entendre la voix de l’ élu local qu’ il a été pendant près de 20 ans, qui connaît les territoires, qui les aime, qui les comprend et qui croit profondément à leurs rôles et à leurs potentialités.
Comme l’a déclaré le Président de la République, ces États Généraux ont préparé la République de demain.
Il est dommage que L’UMP ait decidé de boycotter, déplorer ces Etats Généraux qui, innovants dans plusieurs secteurs n’étaient tout de même pas révolutionnaires. Cette petite manœuvre politicienne n’est pas à la hauteur des enjeux de la démocratie territoriale qui concerne l’ensemble des élus au delà des appartenances politiques. Ce manque de respect républicain n’a nuit en rien à la réussite et au succès de ces Etats Généraux qui ont été un rendez-vous exemplaire de dialogue, de concertation et d’échanges, permettant aux élus d’exprimer leurs doutes, leurs inquiétudes, leurs attentes, et leurs besoins.
Les réponses qui leur sont apportées aujourd’hui par le Président de la République sont de nature à les rassurer, puisque leurs souhaits ont été entendus et seront traduits dans le futur projet de loi de décentralisation. Plusieurs points ont été clarifiés tels le non cumul des mandats, la suppression des conseillers territoriaux, la clarification des blocs de compétences entre les régions et les départements (competences qui feront l’objet de nouveaux transferts de l’Etat).
En résume, confiance, clarté, cohérence, démocratie, illustrent cette intervention du chef de l’Etat qui arrive comme point d’orgue à une consulatation très vaste et large des élus locaux lesquels s’etaient réunis dans notre depatement sous la présidence de Marc Daunis, voici 15 jours, à la mairie de Carros.
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’édification d’une mosquée à Nice participe de la normalisation de la pratique religieuse des musulmans de notre département, qui ont le droit de prier dans un lieu de culte digne de ce nom au même titre que les chrétiens, les juifs et les boudhistes.
La vigilance des pouvoirs publics sur l’origine des fonds destinés au financement de cet édifice est tout à fait normale. Mais c’est à mon sens moins le pays d’origine des fonds que l’implication d’éventuels groupes extrémistes qui peut poser problème. A cet égard les responsables religieux à l’origine du projet niçois semblent présenter de réelles garanties sur leur compatibilité avec les lois républicaines, au même titre que ceux de la mosquée de Strasbourg inaugurée par Manuel Valls la semaine dernière dans un climat de concorde républicaine