Quand Hollande rembourse Cameron avec le sourire

 

François Hollande, s’est déplacé à Londres lundi et s’est déclaré « fier d’être chef de l’Etat », au vu des résultats des athlètes français aux JO. J’ai bien lu sur les blogs les commentaires  des uns et des autres sur ce déplacement.  Il serait aller vanter  les sportifs, tenter de récupérer politiquement leur succès, alors qu’il y a tant  et tant à faire en France ;

Il a bien fait ! Parce qu’un pays en crise a besoin de moments de rassemblements et de joies pour conserver un moral pour l’avenir. On est loin de la fameuse formule : du pain et des jeux.

Et puis la politique n’a pas été totalement absente de ce déplacement. Hollande a évoqué avec David Cameron l’instabilité de l’euro et la question syrienne, avant de faire découvrir à l’anglais, l’excellence de son passing shot. Cameron s’ était cru particulièrement bien inspiré, en plein débat national sur la fiscalité d’expliquer qu’il était prêt à « dérouler le tapis rouge » aux Français qui voudraient échapper au projet de fiscalité du gouvernement de M. Hollande. Depuis lors, le président français a dit avoir mis la remarque sur le compte « de l’humour anglais ».

 Lundi, le remboursement est arrivé. Avec son humour habituel, notre président a remercié le Premier ministre britannique David Cameron d’avoir déroulé « le tapis rouge » pour les sportifs tricolores.

« Les Britanniques ont mis un tapis rouge pour les athlètes français pour gagner des médailles. Je les en remercie beaucoup, mais la compétition n’est pas terminée », a dit le président lors d’une conférence de presse au club de France, vitrine de l’équipe des bleus aux jeux Olympiques de Londres.

Poursuivant sur sa lancée, M. Hollande a évoqué les débuts moins flamboyants du Royaume-Uni en ce début de JO. Au final, c’est « le résultat de l’Europe qui va compter ». « On mettra les médailles françaises dans l’escarcelle de l’Europe, comme ça les Britanniques seront contents d’être européens », a-t-il lancé. C’était donc un remboursement avec la TVA.

Agnel est le meilleur ambassadeur de notre ville !

 

Déjà médaille d’or en relais 4x100m, avec notamment son compère de l’ONN, Clément Lefert, Yannick Agnel est  devient le quatrième champion olympique français de natation dans une épreuve individuelle, après Jean Boiteux 5 mais c’était il y a longtemps), Laure Manaudou (400m en  2004) et Alain Bernard (100m en  2008).

Ce qu’il a réalisé depuis deux jours dans la piscine olympique, notamment sur 200m son objectif ultime, « la course des Jeux », comme il l’avait baptisée depuis plusieurs mois, n’a rien à voir avec ce qu’a réalisé Alain Bernard, il y a 4 ans. Bernard a été un grand champion, un champion olympique. Agnel appartient à une autre planête. S’il continue, il s’inscrira dans la lignée des nageurs d’exception, les Spitz, Phels, Thorpe et autres.

La course qu’il a conduite a même surpris le commentateur. Ce dernier disait qu’il fallait que Yannick s’appuie sur un très bon départ, ce qui fut fait pour faire douter le chinois et resister ensuite à son retour. Mais Agnel a mené les débats, a géré son effort et au moment où l’on attendait le retour du chinois, un duel au couteau dans les derniers  50m, il a au contraire placé une accélération foudroyante qui a littéralement laissé sur place le Chinois Sun Yang et le Sud-Coréen Park taehwanh, deuxièmes ex-aequo (1’44″93). C’est cela la marque des plus grands cette capacité à donner l’impression que soudain, il ne nagent pas comme les autres, où que les autres, pourtant tous de grands champions, deviennent tout à coup des nageurs ordinaires.

C’était déjà ce que nous avions ressenti la veille lors du relais 4 fois 100 m. sur mon Facebook, je m’étais réjoui des victoires de Camille Muffat et de Yannick Agnel, oubliant au passage qu’un des autres trois relayeurs se nommait Clément Lefert et était de l’ONN aussi. C’était la faute de Yannick, sa dernière ligne droite fut tellement époustouflante que le reste devenait accessoire même si les trois précédents ont eu le mérite de lui laisser faire une course encore gagnable face à l’américain, c’est-à-dire qu’ils ont pu resister aux trois premiers américains.

Je ne sais pas si  le désormais favori potentiel du 100m pourra encore être présent mais désormais,  s’ il ne craque pas comme Laure Manaudou face à la pression médiatique, et qu’il s’inscrit dans la durée, Yannick peut règner sur les bassins pendant au moins 4 ans.

Félicitations à nos nageurs niçois pour leurs médailles!

COMMUNIQUE DE PRESSE

La Région félicite les nageurs niçois, médaillés d’or aux Jeux Olympiques de Londres

Je me réjouis des résultats d’ores et déjà obtenus par Camille Muffat, Yannick Agnel et Clément Lefert dans les bassins de Londres. Qu’ils fussent des champions, nous le savions déjà, mais savoir être tous les trois présents le jour J, aux Jeux Olympiques, démontre qu’il s’agit bien de champions d’exception. Merci à eux pour le bonheur et la fierté qu’ils ont transmis à tous les niçois.

Trois médailles d’or Olympiques, le résultats est exceptionnel ! il n’est jamais arrivé dans l’histoire sportive de notre ville une journée pareille.

Et parce que je suis premier Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et que je soutiens la France, je souhaite aux nageurs du cercle des nageurs de Marseille la même réussite, cela ferait de notre région, une grande puissance mondiale de la natation à elle toute seule !

Patrick ALLEMAND

1er Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

La triangulation estrosienne

La triangulation estrosienne

Que cet homme soit politiquement dangereux pour la gauche n’est pas une surprise. Il est temps à chaque fois que c’est possible de montrer au lecteur comment il procède. Le fait qu’il soit dépourvu de colonne vertébrale idéologique est un véritable avantage pour lui  car il n’est prisonnier de rien. Estrosi n’a qu’une obsession. A partie de son socle électoral déjà conséquent, l’élargir, l’élargir sans cesse au détriment de la gauche et du front national, en essayant de les faire régresser ; aux électeurs ensuite de ne pas se laisser prendre. Ce qu’il a fait vis-à-vis des électeurs du FN à quelques jours des élections législatives est exemplaire de ce point de vue.

Il commence par prendre un arrêté pour règlementer les mariages et leurs déroulements et notamment pour lutter contre les manifestations de joie ostentatoires pendant les mariages. Il indique que tout couple refusant de signer la charte pourra voir son mariage retardé ! on se pose même des questions sur la légalité de cet arrêté.

Ensuite, entre les deux tours ; il annonce qu’il prendra une déclaration d’Utilité Publique sur le local de  la salle de prière musulmane située sur l’avenue Saint-Joseph pour créer à la place un commissariat. En sont temps Peyrat avait usé de son droit de préemption pour empêcher une salle de prière d’ouvrir et y avait substitué un local à poubelles. Il avait ensuite, en 2006, décidé d’acquérir en payant 25 % de plus que le prix proposé  un immeuble situé au 10 rue Hancy pour éviter la création d’une mosquée à cet endroit.

Etrange continuité en quelque sorte, sauf qu’Estrosi, lui, avance masqué.

Communiqué de presse : Nice et les niçois dépossédés de leur stade !

 

 

Le groupe « Changer d’ère » avait averti les niçoises et les niçois qui découvrent ce qu’est un Partenariat Public Privé. Le contribuable paiera pendant 30 ans un équipement sportif qui ne lui appartient pas.

Le contrat de « naming » qui vient d’être signé pour 1,8 millions d’euros annuel entre le géant allemand de l’assurance Allianz et le groupe Vinci le démontre.

Ni l’OGC Nice, ni le Maire de Nice, et encore moins a fortiori, les niçois, n’ont voix au chapitre.

Le stade s’appellera « Allianz Riviera ». 81% des niçois sont contre ! Pourtant, cela n’a pas empêché le Maire de Nice, alors qu’il a un droit de veto, d’adouber le nom d’un stade qui exclut le nom de la ville. Les moyens dont il dispose auraient dû au moins lui permettre d’imposer le « Nice Allianz Riviera ». Il n’a même pas fait cet effort.

J’ai toujours considéré que notre club allait perdre son identité dans le changement de lieu et dans le choix du Partenariat Public Privé comme mode de financement.

Nous y sommes et nous ne sommes pas au bout de nos surprises.