Communiqué de Presse : Suppression des Délégations de Services Publics : la lente conversion de Christian ESTROSI

 

  

Le groupe Changer d’ère a constamment dénoncé depuis le début de ce mandat le nombre trop important de secteurs gérés par le privé via des Délégations de Services Publics et n’a cessé de demander leur diminution.

Je constate que Christian ESTROSI, sur ce plan, écoute à certaines occasions son opposition et ne peux que l’acter.

Après l’avoir demandé, nous avons voté favorablement la mise en régie municipale du parc des sports Jean Bouin ainsi que celle du festival de jazz ou encore le retour en régie municipale des cantines scolaires.

Sur le principe, nous ne pouvons qu’être favorables à la reprise en régie municipale des transports métropolitains.

Toutefois, compte tenu de la complexité du secteur, nous serons attentifs aux modalités de sortie de cette DSP.

Après ces pas positifs, il en reste d’autres à faire, en particulier mettre fin à la gestion par le privé du secteur le plus ancien et le plus emblématique de toutes les DSP et qui est celle qui coûte le plus cher au contribuable : le marché de l’eau.

Communiqué de presse : WIFI après 22 heures interdit à Nice : Incompréhensible !

 

 

Alors que je m’apprêtais à me féliciter du démarrage d’un WIFI gratuit à Nice dans des lieux très fréquentés comme le Cours Saleya, le jardin Albert 1er ou la place du Palais de Justice, la fermeture de son accès à 22 heures est incompréhensible.

 Les utilisateurs de ce nouveau service sont prioritairement les jeunes et les touristes, qui aux heures d’ouverture, toute la journée, sont plutôt à la plage !

 Fermer l’accès au WIFI gratuit à 22 heures, c’est méconnaître totalement les habitudes de vie de la jeunesse. Il semblerait qu’à Nice, le WIFI soit assimilé à la vente d’alcool à emporter. On est bien loin du Barcelone de la Cote d’Azur promis par le Maire !

Un discours de politique générale pour le quinquennat du redressement

Le discours de politique générale du Premier ministre, avec beaucoup de force et de détermination a fixé à la France le cap de la sortie de crise et de l’après-crise.

C’est le discours de la crédibilité redonnée à la parole politique. Des emplois d’avenir au recrutement de 60 000 enseignants et 5000 policiers et gendarmes, de la banque publique d’investissement aux 500 000 logements annuels mis en construction… les 60 engagements pris par François Hollande seront tenus, malgré le lourd passif légué par dix ans d’errements de la droite et dont l’ampleur a été confirmée par la Cour des Comptes!

C’est le discours de la responsabilité : les efforts qui doivent être faits pour redresser la France le seront, sans confondre sérieux et austérité : le redressement sera financier, mais aussi productif, social, environnemental et européen. Finance remise au service de l’économie, juste échange, lutte contre les plans sociaux abusifs…aucune réforme de structure ne sera oubliée!

C’est le discours de la justice en commençant par la justice fiscale : la TVA Sarkozy sera supprimée, les plus gros patrimoines et les plus hauts revenus seront sollicités, le capital contribuera autant que le travail, et les classes populaires et moyennes seront protégées. Justice sociale aussi avec la protection du pouvoir d’achat par l’encadrement des loyers et une tarification progressive du gaz, de l’électricité et de l’eau.

C’est le discours du progrès, auquel rien ne doit jamais justifier de renoncer, et auquel le gouvernement ne renonce en rien : égalité entre les femmes et les hommes, droit au mariage et à l’adoption pour tous les couples dès le premier semestre 2013, acte II de l’exception culturelle française, dose de proportionnelle aux législatives, non-cumul des mandats,  droit de vote des étrangers aux élections municipales…

C’est enfin le discours de la réconciliation : conférence sociale, conférence environnementale, consultation sur l’éducation, assises de la recherche, décentralisation…. Toutes les forces vives du pays seront mobilisées pour remettre la France sur de bons rails.

Après le changement de Président, après le changement de majorité, le temps du redressement de la France dans la justice est venu avec le gouvernement de Jean-Marc Ayrault !

Les relations Région-Europe ne sont pas un long fleuve tranquille.

 

 Après la période de réserve consécutive aux élections nationales, j’ai présidé avec la Secrétaire Général aux Affaires Régionales la conférence régionale de programmation des crédits européens à la préfecture de région à Marseille.

Comme vous le savez un contrôle de la Commission Européenne a révélé en France, un taux d’erreur inadmissible dans la gestion des crédits européens. Notre pays a été sanctionné par une suspension de paiement du FEDER et du FSE par la commission européenne !

Ce n’est pas sans incidence pour la région qui a pour l’instant avancé près de 25 millions d’euros, mais nous espérons pouvoir les recouvrer au plus vite.

J’espère qu’avant la fin de l’été le plan de rattrapage proposé au plan national pour répondre aux erreurs qui ont été relevées sera jugé suffisant, et que dès lors les fonds en question seront débloqués.

Par ailleurs, la CICC réalisera du 2 au 6 juillet prochain un nouveau contrôle en région PACA. La liste des dossiers contrôlés a été connue seulement aujourd’hui, mais je ne doute pas que ces contrôles permettront de conforter notre image de bons gestionnaires des fonds européens auprès de la commission.

Comme vous pouvez le voir, ça ne « rigole » pas du côté de Bruxelles.

Le groupe Hersant au bord du gouffre !

 

J’ai préside cette semaine une table ronde à la Région avec les présidents de groupe de la majorité lors de laquelle nous avons reçu l’intersyndicale du groupe Hersant.

La situation s’aggrave dangereusement au sein du Groupe Hersant Media dont le pôle Sud regroupe les trois titres historiques de la presse quotidienne régionale (La Provence, Var-Matin et Nice-Matin). Outre l’aspect social, le Conseil Régional ne peut se désintéresser d’un groupe de presse aussi influent sur son territoire.

GHM, qui avait racheté ces titres en 2007 à Lagardère avec le soutien politique de Jean-Claude GAUDIN et Christian ESTROSI, n’a jamais pu rembourser les emprunts contractés alors avec le pool bancaire pour mener cette opération et se retrouve aujourd’hui endetté à hauteur d’environ 225 millions d’euros.

Placé sous le contrôle d’un mandataire ad hoc depuis novembre 2010, GHM négocie officiellement depuis octobre 2011 un projet de rapprochement avec le groupe belge Rossel, déjà propriétaire en France de « La Voix du Nord » (Lille). Ce rapprochement doit théoriquement se traduire par la création d’une holding détenue à parité par GHM et Rossel à laquelle les différents actifs seraient apportés.

Le problème est dû au fait que notre presse quotidienne régionale est la seule qui gagne de l’argent dans ce groupe. Aussi les dirigeants de Rossel demandent que ce pôle sud  contribue au remboursement de la dette à hauteur de 50 millions, ce qui ne peut se traduire que par une réduction importante des effectifs.

D’après les chiffres avancés par les syndicats, 200 emplois sont menacés sur dix-huit mois pour Nice et Var-Matin, ce qui représente plus d’un tiers de l’effectif. Pour « La Provence », le titre qui affiche la meilleure santé,  est évoquée la perte de 60 emplois environ, aucun départ volontaire n’étant remplacé.

Globalement, les organisations syndicales sont favorables au « mariage » avec le groupe Rossel dans la mesure où c’est un industriel solide de la presse, qui plus est indépendant. De plus, les personnels savent combien la situation financière d’Hersant, qui n’avait déjà pas les moyens de ses ambitions au moment du rachat de 2007, est dramatique.

Il ne faut pas oublier que Philippe Hersant a  laisse couler l’an dernier le journal gratuit d’annonces classées « Paru-Vendu » et ses 1650 salariés !

Une rencontre a eu lieu le 24 mai au Ministère du Travail de Michel SAPIN et des contacts établis avec les cabinets d’Arnaud MONTEBOURG et d’Aurélie FILIPETTI. Marie-Arlette CARLOTTI a également été saisie du dossier. Le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) est par ailleurs en contact avec les dirigeants des deux groupes.

La stratégie adoptée est de parvenir à ce que cette reprise soit la moins douloureuse possible sur le plan social pour les trois titres de la Région.

Les personnels de ces journaux ont en effet le sentiment de faire les frais, avec l’hypothèse de 260 suppressions d’emploi globalement, d’une mutualisation des pertes essuyées par le pôle Nord de GHM.

Aussi la Région a décidé d’apporter son soutien aux salariés du groupe.