Communiqué de presse de Patrick Allemand – 500 000 euros pour les bornes bleues : La gabegie financière continue !

Christian Estrosi vient de dévoiler la nouvelle signalétique métropolitaine en indiquant que de nouvelles bornes routières de couleur « bleu cyan » remplaceraient progressivement les bornes jaunes départementales sur les 1 700 km que compte le nouveau réseau routier métropolitain, transféré par le Conseil Général des Alpes-Maritimes.

Comme d’habitude, le Maire de Nice fait preuve d’un empressement surprenant puisque le transfert de compétences n’est définitif que depuis 4 jours.

Le changement de bornes sera financé intégralement par le contribuable métropolitain : 500 000 euros !

Il ne s’agit pas d’une dépense prioritaire en temps de crise économique mais, comme avec Nicolas Sarkozy, il y a chez Christian Estrosi le discours et les faits.

D’autant qu’avec sa volonté de créer un processus irréversible et de livrer une vraie course contre la montre d’ici le 6 mai, Christian Estrosi en finit par oublier qu’au dessus de Nice et de sa Métropole, il y a les lois, la République et la France :

–      Après le 6 mai, en cas de victoire de François Hollande, Nice Côte d’Azur n’échappera pas à l’acte 3 de la décentralisation promis par le candidat socialiste le 3 mars dernier à Dijon lors de son discours sur les territoires. Personne ne peut savoir ce qu’il adviendra des métropoles, dans leur forme actuelle, sachant qu’il s’agit d’un échec patent de la réforme territoriale : une seule, la nôtre, a été créée dans la France entière. Partout ailleurs, les préfets ont freiné le processus.

–      Qui est Monsieur Estrosi pour imposer aux éventuelles futures métropoles le « bleu cyan » comme couleur de référence et comme modèle pour les bornes ?  Il est vraisemblable, comme cela a été le cas pour les routes départementales pour le jaune, qu’une couleur unique soit imposée dans toute la France pour faciliter la compréhension du réseau routier par les automobilistes.

Et si le gouvernement de François Hollande choisissait le rose ou le vert ?

Parce que Nice Côte d’Azur est dans la République, ce choix s’imposerait à nous et Christian Estrosi serait obligé de démonter ses bornes « bleu cyan » et de les jeter à la décharge.

Voilà comment Christian Estrosi gère les deniers publics.

 

Les promesses de Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d’achat : une ultime tromperie du pouvoir pour tenter d’acheter le vote des Français

 

 

Nicolas Sarkozy avait promis en 2007 d’être le président du pouvoir d’achat et du travail !

Tout au long du quinquennat qui s’achève, il aura été celui de l’injustice, de la désindustrialisation et de l’augmentation massive du chômage.    

Dans une tentative un peu désespérée, Nicolas Sarkozy tente d’acheter par de nouvelles promesses sur l’emploi et le pouvoir d’achat, le vote des Français. À l’examen, ses promesses apparaissent pour ce qu’elles sont, une supercherie, qui consacre le vrai talent de manipulateur de Nicolas Sarkozy.          


 


- Supercherie sur l’apprentissage : Nicolas Sarkozy souhaite que la troisième année du BAC professionnel soit accomplie en entreprise. En mars 2009, il avait indiqué vouloir porter le nombre d’apprentis de 600 mille à 1,2 million sans succès ! En 2010, Nadine Morano affirmait pouvoir atteindre rapidement 1 million d’apprentis, sans succès ! En 2011, deux articles de loi portaient à 5% le taux d’apprentis que doivent accueillir les entreprises, sans plus d’effets ! Avec cette nouvelle annonce, l’incantation se poursuit, en créant de surcroît un contexte d’instabilité juridique et politique très préjudiciable aux entreprises. Dans le même temps, la destruction méthodique de l’éducation est assumée et poursuivie.


 


- Supercherie sur le RSA : le RSA coûte actuellement 10 milliards d’euros et concerne 2 millions de personnes. Les deux tiers des bénéficiaires sont au RSA socle, ce qui porte à 1,3 million le nombre de Français concernés par l’obligation de travail d’intérêt général d’au moins sept heures hebdomadaires, voulue  par Nicolas Sarkozy. Cette mesure représenterait donc un coût de 3 milliards d’euros non financés, ce qui est singulier de la part d’un candidat très prompt à donner des leçons de gestion, après avoir creusé massivement les dettes et les déficits ! Si la stigmatisation des publics en difficulté n’a pas de prix pour la droite, chacun aura compris qu’elle a un coût !        



 

Supercherie sur la prime pour l’emploi : 7 millions de Français perçoivent une rémunération comprise entre 300 euros et 1450 euros par mois. En 2012, le budget de la prime pour l’emploi était de 2,5 milliards d’euros. La taxe sur les dividendes qui permettrait de financer, par delà le redéploiement de la PPE, les promesses sur le pouvoir d’achat serait de 1,5 milliard. La promesse faite par Nicolas Sarkozy de distribuer 1000 euros aux 7 millions de salariés concernés aurait donc un coût de 7 milliards, non financés ! Supercherie donc et injustice surtout puisque les salariés pauvres viendront financer le pouvoir d’achat des salariés très pauvres, avec une contribution modeste de la taxe sur les dividendes, qui représentera à peine plus de 10% du produit de la TVA social, que le candidat Sarkozy se propose d’instaurer au détriment du salariat et des retraités français.           



 

Supercherie sur les retraites chapeaux et autres parachutes dorés puisque depuis cinq ans, la majorité UMP s’est vigoureusement opposée à toutes les propositions du groupe socialiste allant dans cette direction. Que le candidat Sarkozy propose ce à quoi le président Sarkozy s’est en permanence opposé au cours des cinq dernières années, relève de la manipulation dans sa forme la plus cynique !   

Sur la question du pouvoir d’achat, de l’emploi et du redressement de la France, les soixante propositions de François Hollande montrent un autre chemin, celui de la crédibilité et de la cohérence. Les Français attendent le changement. Ils veulent tourner la page de la supercherie !

François Hollande s’engage pour l’Economie Sociale et Solidaire

 

 François Hollande a rencontré  les dirigeants de l’Economie Sociale et Solidaire, avant de prononcer un discours lors du forum organisé par le CEGES (Conseil des Entreprises Employeurs et Groupements de l’Economie Sociale) à l’Assemblée nationale. Ce fut pour lui l’occasion de rappeler l’importance qu’il accorde à un secteur en pleine expansion, à la fois promoteur d’un système de valeur plus humaniste et pleinement inséré dans l’économie réelle. FrançoisHollande asouhaité faire de l’ESS – qui représente déjà 10,2% de l’emploi en France – le levier des transformations de l’économie qu’il a appelé de ses vœux depuis sa déclaration de candidature, notamment au Bourget, soulignant aussi son rôle dans l’accès à la santé, au logement, à la culture, au sport, etc.

 

FrançoisHollande a présenté lors de son intervention les 10 mesures qu’il propose pour soutenir le développement de l’Economie Sociale et Solidaire :

1.  Faire voter une loi de programmation de l’Economie Sociale et Solidaire pour accompagner de manière durable le développement de l’ESS en réelle concertation avec les acteurs du secteur.

2.   Réserver une part de l’accès aux marchés publics locaux aux entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire.

3.    Rétablir une partie des financements associatifs supprimés sans concertation et établir avec les associations une véritable contractualisation en consolidant les financements (pluriannuels), en respectant leur capacité d’initiative.

4.    Réserver à l’ESS une partie des fonds dela future Banque Publiqued’Investissement à hauteur de 500 millions d’euros.

5.    Aider au développement de l’entreprenariat social.

6.    Faciliter la transmission ou la reprise d’entreprises par les salariés, en instituant un droit de préférence de rachat, à égalité d’offre, au bénéfice des salariés.

7.    Réhabiliter les contrats aidés et accompagner le développement de l’insertion par l’activité économique en révisant les conditions du financement des postes d’insertion.

8.    Elargir le financement de l’innovation à l’innovation sociale.

9.    Ouvrir l’économie sociale et solidaire aux jeunes notamment par la voie des emplois d’avenir, par le soutien aux Coopérative d’Activité et d’Emploi et par une politique partenariale de formation avec les associations d’éducation populaire.

10.  Assurer la représentation des employeurs de l’économie sociale dans le dialogue social.

 

Ainsi veut-il établir un véritable partenariat Etat – collectivités locales – Economie Sociale et Solidaire qui passe également par un dialogue civil permanent avec les corps intermédiaires.

 Alors que 2012 a été déclarée année internationale des coopératives par l’ONU et que l’ESS sera présente lors de la Conférence mondiale Rio+20 des Nations Unies sur le développement durable qui aura lieu en juin 2012, FrançoisHollande a enfin souhaité soutenir l’internationalisation de l’Economie Sociale et Solidaire.

Sans aller jusque là, il est évident qu’une telle volonté politique si’nscrirait totalement dans la politique que nous menons avec Michel vauzelle au conseil régional depuis 1998 car nous avons toujours partagé les éléments d’analyse de françois. dans notre région, l’esconomie sociale et solidaire occupe désormais une place tre simportante.

Mon intervention à la conférence régionale de l’industrie le 2 mars

 

Monsieur le Préfet de Région,

Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes,

Monsieur le Maire,

Mesdames, Messieurs

Michel VAUZELLE, Président de notre Région, m’a demandé de le représenter à l’occasion de cette 5ème conférence régionale de l’industrie.

C’est donc avec grand plaisir que je suis parmi vous aujourd’hui. Je salue également les Elus et personnalités présents ainsi que tous les acteurs qui participent au développement de notre industrie azuréenne, qui fait preuve chaque jour de dynamisme dans notre Région.

Les régions françaises ont vu leurs compétences en matière de développement économique renforcées par la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, dite acte deux de la décentralisation

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est emparée de cette possibilité de manière ambitieuse, convaincue que la région est une échelle très pertinente pour déployer des programmes de soutien aux entreprises, développer des filières économiques qui sont sources d’innovation, d’excellence et d’emploi.

Ces 5 dernières années, notre Région s’est organisée pour accompagner ce développement économique en menant un important travail d’observation et de diagnostic puis en élaborant, de façon concertée, avec les acteurs économiques notamment, un Schéma Régional de Développement Economique (SRDE) et des schémas thématiques pour accompagner le développement touristique (SRDT), la diffusion des technologies de l’information (SRDSI), la structuration de son économie sociale et solidaire (PROGRESS) et plus récemment, à la demande de l’Europe, le soutien à l’innovation avec en octobre 2009 l’approbation dela Stratégie Régionalede l’Innovation (SRI). Ces schémas ont permis de définir des orientations stratégiques pour les politiques mises en œuvre dans l’ensemble de ces domaines.

Dans le SRDE, notre Région a présenté les dispositifs qui lui permettent d’être une « Région Solidaire, Internationale, Apprenante et Innovante, Réactive et Entreprenante ». Dans la SRI, notre Région a proposé les grandes lignes de soutien qui permettront d’ «innover pour vivre mieux». Et prochainement, dans ses travaux de révision du SRDE, elle proposera de nouvelles voies pour encourager une économie responsable, ancrée dans ses territoires.

Très concrètement, cela se traduit sur le terrain, par de nombreux soutiens aux structures d’accompagnement des entreprises.

Par ailleurs,notre soutien se traduit aussi par des aides directes aux entreprises à travers des prêts à taux zéro.

Le financement de l’amorçage et du développement des entreprises est aussi un point fondamental sur lequel nous avons développé des outils.

La Région a mis en place un fonds pour l’amorçage, le démarrage et l’expansion des projets innovants avec la création dela SAS Provence-Alpes-Côte d’Azur Investissement au capital de 15 M€ ; il est opérationnel depuis 6 mois, et de nombreuses entreprises ont déjà bénéficié de ce fonds.

Pour parer au risque d’assèchement du crédit, qui serait extrêmement préjudiciable pour l’activité de nos entreprises, la Région s’est dotée, avec l’appui du Fonds Européen d’Investissement, d’un outil financier permettant à la fois un meilleur accès au crédit bancaire pour les PME ainsi qu’une possibilité de baisse des taux d’intérêt. Il s’agit d’un Fonds de Garantie (appelé JEREMIE) pour garantir en partie des prêts bancaires sur des projets de développement et qui sera opérationnel à partir du mois de juin de cette année.

Les aides indirectes à travers le financement de structures sur les territoires et les aides directes aux entreprises ne nous paraissent cependant pas suffisamment ambitieuses pour assurer un développement dynamique de l’économie régionale.

Ainsi, la Région souhaite favoriser la mise en place de filières économiques fortes, des filières qui tirent l’économie, qui créent de l’emploi et des filières qui permettent aussi à notre Région de construire ce que sera notre Région demain.

La période est difficile : les crises économique et financière, les mutations économiques liées à la globalisation de notre économie avec les délocalisations que nous connaissons, l’augmentation et l’instabilité du prix de ressources qui se raréfient (pétrole, métaux, denrées de base,…), de nouvelles contraintes environnementales qui se gèrent par de nouvelles réglementations (Reach, RT2012,…), l’évolution aussi des préférences collectives font que si nous n’avions pas une politique incitative forte cela signifierait que nous baissons les bras devant ces « chocs » qui impactent notre économie.

Il n’en est pas question. Notre Région a innové et a décidé qu’elle soutiendrait la mise en réseau de ses entreprises avec ses organismes de recherche et avec ses universités.

Des réseaux qui permettent à ses acteurs de se connaître, d’innover ensemble, car c’est souvent en partageant des savoir-faire qu’on peut proposer de nouveaux produits, de nouveaux services, d’adresser de nouveaux marchés.

Des réseaux qui permettent aussi de se serrer les coudes pour passer les caps difficiles.

Ces réseaux, ce sont les PRIDES : 29 PRIDES sont aujourd’hui labellisés en Région. Ils regroupent plus de 4 200 membres dont environ 3 600 entreprises (les autres membres étant des laboratoires, associations à vocation économique, organismes de formation, etc…) et 185 000 emplois (soit 17% de l’emploi régional hors administration publique).

Les PRIDES viennent renforcer la politique des Pôles de compétitivité ; ils recouvrent des réalités économiques variées et concernent l’ensemble des secteurs d’activités de la région, notamment ceux relevant de l’industrie et des services à l’industrie à contenus techniques ou technologiques.

On peut citer l’aéronautique et le spatial, les sciences et technologies marines, les matériaux innovants, la gestion des risques, les énergies renouvelables, l’optique-photonique ….

L’industrie azuréenne compte dans l’économie du département des Alpes-Maritimes et plus globalement celle de la Région. Elle représente 9% de l’emploi départemental, soit 36 000 emplois, et réalise un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros. Les Alpes-Maritimes abritent le 2ème pôle industriel de Provence- Alpes-Côte d’Azur qui représente, à lui seul, 20% des emplois industriels régionaux.

Elle est particulièrement déployée dans les secteurs pharmacie, la parfumerie et l’électricité-électronique.

La Région a labellisé de nombreux PRIDES du secteur industriel comme par exemple les PRIDES Pegase pour le secteur de l’aéronautique, le PRIDES ARTEMIS pour le secteur de la plasturgie et des matériaux composites, ou encore le PRIDES PASS pour le secteur de la parfumerie et de la cosmétique.

Je vous encourage vivement à découvrir les PRIDES. Ils ont pour mission d’accompagner le développement des entreprises sur 5 leviers identifiés comme majeurs pour le dynamisme de notre économie régionale :

• Les projets innovants,

• Le commerce international,

• L’appropriation des TICs,

• Les ressources humaines et le développement des compétences,

• La Responsabilité de l’entreprise en matière sociale et environnementale.

Nous avons déjà engagé 70M€ pour soutenir notre politique « PRIDES » et ses entreprises adhérentes à travers plusieurs dispositifs.

Nos PRIDES sont encore jeunes et perfectibles et pourtant ils sont vraiment prometteurs. C’est ce qui ressort de l’évaluation que le cabinet CMI a mené, sur cette politique, en 2010. Nous allons continuer d’accompagner la mise en réseau de notre économie, nous allons activer les échanges de bonnes pratiques entre les PRIDES pour qu’ils accompagnent mieux encore leurs adhérents dans le montage de projets collaboratifs et dans les actions collectives qui dynamisent les entreprises participantes.

Imposer à un taux de 75% les revenus supérieurs à 1 million d’euros

La politique fiscale que souhaite mettre en œuvre François Hollande va dans le sens contraire à celle choisie par Nicolas Sarkozy depuis 2007. Depuis 5 ans, le Trésor public a rétribué aux 925 personnes les plus riches, 352 millions d’euros au titre du remboursement du bouclier fiscal, soit 380 000 euros en moyenne par personne, un montant pouvant atteindre les 30 millions d’euros pour le plus riche foyer fiscal de France (Liliane Bettencourt).

-Aussi, les patrons ne se sont pas génés. En 2010, les patrons du CAC 40 ont vu leurs revenus augmenter en moyenne de 34% quand les salariés payés au smic voyaient les leurs progresser de 0,5%. Par exemple, le patron de L’Oréal a gagné en 2010 l’équivalent de 685 Smic, le patron de Renault 621 smic, ou celui de Lagardère 314 smic.

Ces excès,  François Hollande les condamne, notamment parce que  les Français sont appelés à faire des efforts pour participer au redressement économique du pays. Il a donc proposé  une nouvelle tranche de l’impôt à 75%. C’est ce qu’on appelle une imposition marginale : seule la part des revenus qui dépassera 1 million d’euros sera imposée à 75%. Les citoyens concernés n’auront donc pas un taux de 75% d’imposition sur la totalité de leurs revenus. C’est très important de la signaler avant que la droite ne le travestisses aux fins de déclencher une panique chez les personnes concernées ou pensant l’être.

Mardi 28 février, en visite au Salon de l’Agriculture, François Hollande est revenu sur cette annonce en précisant un certain nombre de points.

« J’avais depuis longtemps cette idée face à des rémunérations qui peuvent être excessives, voire même indécentes. Nous avons eu la publication des chiffres. Rendez-vous compte : il y a un certain nombre, très peu d’ailleurs, de dirigeants de grandes entreprises qui gagnent jusqu’à 250-300 smic en une seule année ! Est-ce normal ? Est-ce acceptable ? Donc pour un écart qui s’établirait au-delà de 100 smic par an, il y a nécessité d’un nouveau taux d’imposition. De façon à ce que les entreprises, lorsqu’elles distribuent un certain nombre de bonus, fassent attention. C’est un signal qui est envoyé. C’est aussi un message de cohésion nationale. Lorsqu’il y a des efforts à faire, et il y aura des efforts à faire, il nécessaire que ceux qui sont au plus haut dans la hiérarchie sociale, qui dirigent des entreprises, qui peuvent être grâce à leurs talents bien rémunérés, fassent aussi acte de patriotisme. C’est du patriotisme que d’accepter de payer un impôt supplémentaire pour que le pays se redresse. Et que ce soient les plus hauts revenus qui le fassent me paraît un bon exemple ».

Et François Hollande de préciser à la question d’un journaliste sur la possibilité des plus aisés de quitter la France :

« Je fais confiance à ces dirigeants. Ils n’ont pas besoin d’être rémunérés jusqu’à 200-300 smic annuel, voire davantage. Il y a un moment où lorsque le pays doit se redresser, lorsque l’effort doit être demandé à tous, ceux qui ont le plus doivent montrer l’exemple. Et nul besoin de leur imposer un taux supérieur s’ils se comportent avec la retenue nécessaire ».

Cette nouvelle annonce, qui n’était pas dans le projet initial, démontre que François Hollande est à l’écoute de la France et ajuste son projet au fur et à mesure de ses rencontres avec les français. C’est un signal fort supplémentaire qui est en cohérence avec son projet fiscal. Il prend la mesure du creusement des inégalités, qui est un des fléaux de la société française.