La zone de Nice, championne PACA de la hausse du chômage 2012-2015 !

 

Oui, pour le moment le gouvernement échoue sur le chômage, personne ne peut dire le contraire.

Pourfendeur du gouvernement, Christian Estrosi s’est autoproclamé redresseur de l’économie régionale. Voici les brillants résultats qui attendent l’ensemble de la région s’il l’emportait en décembre prochain. Sur la période 2012 -2015, la zone de Nice a les résultats les plus catastrophiques de la région PACA, les demandeurs d’emploi ont progressé de +37%. Alors que toutes les autres zones de la région résistaient mieux, notamment Marseille ,+17% et Aix +24%, les Alpes de Haute Provence et les Hautes Alpes où il y une baisse des demandeurs d’emploi.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/06/02/depuis-2012-le-chomage-a-diminue-dans-3-zones-d-emploi-sur-304_4645941_4355770.html

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Trop de laïcité peut tuer la laïcité !

 

Pour en avoir souvent discuté avec le président de l’observatoire de la laïcité, Jean Louis Bianco, j’ai acquis une conviction, il faut défendre la laïcité et pas se servir de la laïcité à des fins politciennes. Le débat politique est complexe et une vision trop stricte des choses ne pourrait que conforter ceux qui l’interprêtent comme une contrainte, alors qu’elle est la garantie de la liberté de culte pour tous. Elle ne peut non plus devenir le pretexte à l’expression publique de ceux qui veulent exister médiatiquement.

En ce sens la polémique qui est en train de voir le jour sur le voeu de Nice illustre parfaitement mes dires et m’apparait comme surréaliste.

De quoi parle t’on? D’une grave épidémie de choléra qui menace à la fin de l’hiver 1832 de passer le Var et de se propager au comté de Nice. La ville de Nice qui comptait à l’époque environ 30 000 habitants, est alors dirigée par des consuls sardes qui mettent en œuvre dans un premier temps, des mesures sanitaires et qui, le 11 avril 1832, devant l’avancée de l’épidémie, décident de placer Nice sous la protection de la Madone des Grâces, par l’adoption d’un vœu solennel de la ville. Nous sommes le 25 avril 1832. Si la ville était épargnée par l’épidémie, le conseil s’engageait à construire une nouvelle église, consacrée à la Madone des Grâces, et à organiser une célébration chaque année consistant en une procession et une cérémonie religieuses.

L’épidémie épargne la ville et la construction de l’église débuta en 1835 et s’acheva dix-sept ans plus tard. Le 15 août 1852, l’église Notre-Dame-des-Grâces devient l’église Saint Jean-Baptiste dite du Vœu.

Depuis cette date, chaque année au début de l’été, le vœu est renouvelé par celui qui dirige la ville (le syndic de 1853 à 1860 et le maire à partir de 1860). Une procession solennelle, conduite par le maire. S’ensuit une messe pontificale en l’église du Vœu, célébrée par l’évêque de Nice. Cette messe comprend le renouvellement du vœu par le maire qui prononce les paroles suivantes en niçois et en français. Et basta !

Cela fait 183 ans que c’est comme ça. Entre temps la loi de 1905 a été promulguée, elle a même passé le siècle et jamais, cette fête niçoise n’a fait l’objet de la moindre polémique. Cet épisode fait partie de l’histoire de Nice.

Pourquoi cette déferlante cette année? Va savoir. Mais je tiens à dire que je ne cautionne pas.

Un maire doit s’assurer que la laïcité est respectée dans sa commune, c’est à dire que chacun de ses administrés puisse pratiquer son culte en toute liberté. il y aurait sans doute beaucoup à dire d’ailleurs à Nice à ce propos, notamment vis à vis de la communauté musulmane.

La règle qui s’applique pour les administrés s’applique aussi pour les élus. Bien que personnalité publique, tout élu a le droit de pratiquer son culte. Bien qu’ardent défendeur de la laïcité et très attaché à ce principe, je suis allé plusieurs fois à la messe du Voeu, comme il m’arrive d’aller à la messe pour Catherine Ségurane. Et j’assume !

Après qu’il y ait toujours chez Christian Estrosi la volonté d’instrumentaliser des fêtes religieuses à son profit, personne n’en doute. Ce que l’on peut lui reprocher c’est de dire chez les musulmans, je suis musulman, chez les juifs, je suis juif, et chez les catholiques, je suis catholique. Voilà le fond du problème, il n’est pas juif, il n’est pas musulman mais après tout cela le regarde et de moins en moins de gens sont dupes en dehors du carré des estrolatres.

Il ya des combats bien plus importants que celui du voeu pour défendre la laicité à Nice.

J’aurai bien voulu avoir du soutien lorsque j’ai déclaré publiquement il ya deux ans que je n’irai plus à la messe de l’Assomption au port de Nice parce que je trouve totalement déplacé que désormais, le maire, Christian Estrosi, prenne la parole après le preche du prêtre. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. Mais personne n’a rien dit !

Peu de renfort non plus quand le groupe d’opposition que je préside s’est opposé à l’acquisition par la mairie d’un buste en bronze de Jean Paul 2, érigé dans un espace public.

Peu de renfort aussi lorsque notre groupe a été le seul à s’opposer au versement d’une subvention d’1,5 million d’euros au père Gil Florini pour transformer les sous sols de l’église Saint Pierre d’Arènes en un complexe culturel et un restaurant. 1,5 million d’euros de fonds publics.

Le Voeu est une mauvaise cible parce qu’il y a dans le Voeu, outre une dimension religieuse, une dimension culturelle, memorielle, identitaire, historique.

Alors tous ensemble, sachons défendre la laïcité sur de vrais combats.

Allez… c’est le voeu que je formule!

Le Contrat de plan signé par Michel Vauzelle et Manuel Valls !

 

Après une assemblée plénière assez animée où la droite et le FN ont attaqué nos orientations, le contrat de plan a été voté hier en fin de matinée par la seule majorité régionale.

18 mois de négociations avec l’Etat mais aussi avec les collectivités pour aboutir à ce fameux document qui engage l’Etat et la Région pour les 6 prochaines années.

C’est dans l’hémicycle de la région que la signature solennelle que le Premier Ministre, Manuel Valls, et le Président de notre Région, Michel Vauzelle ont signé vendredi 29 mai ce document qui recèle notre vison stratégique pour notre Région.

A noter que dans un moment où l’on entend souvent dire que les investissements des collectivités sont en chute libre, cette signature va permettre d’ injecter dans l’économie régionale plus de 1,6 milliards d’euros.

Le contrat de plan illustre parfaitement les priorités politiques de la région et de l’état en région.

-favoriser le développement économique et l’emploi pour tous grâce à des pôles de formation d’excellence, en cohérence avec les secteurs porteurs de nos territoires.

-opérer la transition énergétique et écologique pour préserver notre avenir et développer de nouveaux gisements de croissance

-faire de la solidarité territoriale entre les métropoles, les pôles urbains et les zones rurales

-améliorer la desserte des territoires parfois par la route, mais prioritairement par le développement des transports collectifs.

Ce Contrat fixe des opérations, toutes financées, qui vont permettre un développement harmonieux de notre territoire. Il n’était pas évident que le Gouvernement s’investisse aussi massivement aux côtés d’une Région de Gauche dont l’avenir politique est aussi incertain. C’est une marque de confiance qui nous est faite. C’est aussi la volonté d’inscrire dans la continuité de ce qui a été fait avec Michel Vauzelle pendant trois mandats, l’avenir de la Région, ce qui a fait grincer beaucoup de dents à droite ce vendredi dans l’hémicycle.

Comme je l’ai indiqué, ce contrat est un acte concerté et partagé avec la quasi-totalité des collectivités territoriales, sauf le département des Alpes-Maritimes qui a choisi l’opposition frontale, une démarche peu républicaine en pratiquant la politique de la chaise-vide au détriment de l’intérêt de leurs concitoyen et au risque de voir des opérations indispensables pour notre département prendre du retard.

Nous avons d’ailleurs assisté dans les dernières 48 heures à une mise au pas de la droite par Christian Estrosi qui a réussi à faire co-signer par la quasi-totalité des présidents des communautés d’agglomération une lettre collective adressée au président Vauzelle demandant un report de ce vote pour reprendre les négociations, alors que la plupart d’entre eux avaient affiché leur satisfaction quelques jours auparavant.

Il est bien évident que le projet que nous construisons autour de Christophe Castaner a plus de chance d’être compatible avec les orientations de ce contrat de plan que celui des droites populistes ou extrêmes. Il s’incrira dans la continuité, dans un esprit de consolidation, ce qui là encore met la droite hors d’elle car elle sait pertinemment que les choix qui viennent d’être fait engagent pour 5 ans les signataires.

Notre région a de grands atouts pour relever les défis de l’économie du XXIème siècle et accompagner équitablement tous ses habitants vers un avenir prospère, solidaire et durable. Elle doit aussi jouer un rôle majeur en Europe et sur l’ensemble du bassin méditerranéen et devenir la grande plateforme euro-mediterranéenne dont le sud de l’Europe a tant besoin.

Elections regionales : 88% des militants de la Fédération m’ont choisi pour tête de liste !

 

88% des militants socialistes de notre fédération ont voté pour l’une des deux listes présentées me plaçant comme tête de liste.

La 3ème liste mettant Pascale Gerard en position numéro 1 n’a recueilli que 12% des suffrages. Ce score est une fierté pour moi, comme il doit l’être aussi pour Christine Mirauchaux placée en numéro 2. Il représente des années d’engagement au service de la Région et de nos idéaux.

Victoire personnelle dont le plaisir a été contrarié par l’échec de la motion A à défendre la place de numéro 3 pour Marc Orsatti malgré l’engagement de Xavier Garcia et de moi même. Les militants ont fait un choix de personne et un choix territorial et non un choix de courant. C’est douloureux pour Marc, conseiller régional sortant, qui n’avait pas démérité loin de la.

Il faut désormais mettre en ordre de bataille les socialistes des Alpes-Maritimes pendant qu’au niveau régional les discussions avec les partenaires de la gauche se poursuivent.

L’Italie à Table doit rester une grande manifestation

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

« L’Italie à Table » est un événement de début de saison très apprécié par les Niçois et les premiers touristes qui participent, en plus, à la qualité des échanges entre Nice et l’Italie. Il est, malheureusement, fragilisé par le nouveau règlement d’occupation du Quai des Etats-Unis mis en place par Christian ESTROSI.

Au dernier conseil municipal du mois d’avril 2015, je m’étais opposé à ce nouveau règlement en raison de ses ambiguïtés et de son caractère arbitraire. Christian ESTROSI peut désormais appliquer des tarifs variables aux différents événements, indépendamment de leur notoriété et de leur intérêt pour la ville, mais simplement en fonction de son bon-vouloir.

Les difficultés de « l’Italie à table » montrent clairement toutes les limites de cette politique arbitraire. Ni l’animation du Quai des Etats-Unis, ni le développement économique ne peuvent être fondés sur l’arbitraire mais doivent au contraire bénéficier de critères stables et transparents pour conserver la confiance d’opérateurs qui ont fait leur preuve.

Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur
Président du groupe « Un Autre Avenir pour Nice »