Comment planter une concertation ?

Ce n’est pas difficile, il suffit de prendre exemple sur la mairie et la métropole.
Nous comptions y aller samedi mais ce ne pourra pas être samedi.
« Pour découvrir ce projet de parc paysager, une exposition est organisée à l’Arénas, immeuble LE PLAZA, au 455 Promenade des Anglais à Nice Ouest, du lundi au jeudi de 08h30 à 17h et le vendredi de 08h30 à 15h45 »
Donc aucune exposition en ville, un seule site, le plus excentré possible, et ouvert uniquement aux heures de bureau ce qui exclut les actifs.
La réussite est assurée !
Ce genre de concertation réponds à un obligation légale mais en fait municipalité et métropole ne veulent surtout pas que la démarche recueille un soutien populaire.
Je demande à ce qu’un autre site soit ouvert au centre ville, soit en mairie centrale, soit dans une annexe et que les horaires d’ouverture soient assouplies y compris une ouverture au moins le samedi matin. On peut bien rémunérer en heures supplémentaires deux employés de mairie ou de métropole pour cela.

Un nouveau  » machin » à la région PACA.

Comment donner la parole aux représentants des électeurs et électrices qui se sont trouvés privés de leur représentation au Conseil régional après avoir délibérément sacrifié leurs élus pour faire échec à l’extrême droite.
La droite ne pouvait se permettre une seconde fois de faillir à la parole donnée, après l’usine à gaz pensée par Christian Estrosi qui n’a quasiment pas fonctionné durant le mandat 2015-2020.
Aussi, il était évident que Renaud Muselier tiendrait parole.
C’est ainsi qu’est né le Comité représentatif du rassemblement écologique et social.
La proposition faite est simple, lisible, comprise de tous.
Ce comité comprend 21 titulaires et 21 suppléants dans l’ordre de la liste déposée aux élections régionales département par département.
-un membre pour les AHP
-un membre pour les Hautes-Alpes
-quatre membres pour les Alpes-Maritimes
-dix membres pour les Bouches du Rhône.
-trois membres pour le Var
-deux membres pour le Vaucluse
Je pense que cette instance est un atout supplémentaire pour renforcer la démocratie et mieux faire appréhender par les citoyens de PACA les enjeux régionaux. Encore faut-il que son usage soit collégial. Ce comité ne peut pas être uniquement l’organe de communication des « élus » EELV. Il regroupe aussi des « élus » de gauche, notamment PS. C’est le cas dans les Alpes-Maritimes où nous en avons deux , Xavier Garcia et Christine Mirauchaux..
Seule l’unité de la gauche et des écologistes permettra de mieux résister à l’offensive déclenchée par le Rassemblement National. Il est totalement logique que le RN tente par tous les moyens, politiques et judiciaires, de faire échouer la mise en place de cette instance car le Rassemblement national bénéficie actuellement du confortable statut d’opposant unique.
Aux élus de gauche de se saisir de cette opportunité, une fois les doutes juridiques levés car des recours vont être déposés, pour imposer à Renaud Muselier une autre voix dans l’opposition à la Région.

Toute la lumière doit être faite sur les comptes de la chambre de commerce et d’industrie.

Je trouve qu’il est bien qu’Anticor se soit saisi de cette affaire avant même que l’agence française anti-corruption ne saisisse le procureur de la république.
Les faits reprochés sont tellement graves (détournement de fonds, concussion, 1er trafic d’influence, favoritisme, etc… qu’il faut faire toute la lumière sur cette affaire. Et rapidement, la CCI renouvelant ses instances.
Cela rappelle que les responsables politiques ne sont pas les seuls à franchir parfois les lignes rouges et cela démontre qu’il est utile de contrôler l’usage des fonds publics des chambres consulaires au même titre que pour les collectivités locales et territoriales.

Quand l’université Nice Côte d’Azur s’ouvre au club de la presse

Nombreux étaient les journalistes et les communicants présents hier soir autour de leur nouveau président François Xavier Morvan pour écouter son premier discours de président du club de la presse.
Une intervention dans laquelle il a pris soin de rappeler les fondamentaux : liberté de la presse et combat pour la garder.
C’était l’occasion pour moi de revoir pas mal de monde après une interruption de près de deux années. On sentait une vraie convivialité et un plaisir de se retrouver ensemble.
Une pensée très amicale pour le président sortant, Paul Barelli, journaliste au Monde.

Une baffe à 18 mois de prison ?

C’est la peine qui a été requise contre la personne qui a giflé le Président de la République dont 4 mois ferme.
Comme je l ai immédiatement twitté, ce n’est pas seulement le Président qui était visé par cet acte hautement symbolique, mais l’Etat et la démocratie.
Peut être même l’auteur n’en a t’il pas saisi toute la portée. Encore qu’il ait totalement assumé son geste politique.
Cela traduit une colère, une déliquescence, celle de notre démocratie. Je pense que depuis la Libération notre République n’a jamais été autant en danger. De dérapage en dérapage l’escalade s’opère avec les relais bienveillants des réseaux sociaux.
Nous avons eu droit successivement à une
sortie complotiste de Jean Luc Melenchon, à l’appel au meurtre des « gauchistes » fait par Papacito et enfin la gifle d’un monarchiste portant atteinte au Président de la République.
Il n’y a plus aucune limite dans ce pays et il est urgent de restaurer l’ordre républicain. Si nous n’y parvenons pas, d’autres, tapis dans l’ombre s’en chargeront à notre place.
Dans ce contexte, que signifie une peine de 18 mois de prison dont 4 ferme? Ce sera toujours trop ou trop peu.