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Ensemble choisissons le renouveau, votons la motion A
Jeudi 21 mai vous allez devoir choisir l’orientation de notre parti au vote du Congrès.
Je n’hésite pas à dire que ce choix est décisif. J’ai été votre Premier Secrétaire Fédéral entre 2000 et 2014. J’ai connu les larmes du 21 avril 2002 avec l’éviction si injuste de Lionel Jospin du second tour de l’élection présidentielle. J’ai connu 2007 et la défaite avec Ségolène Royal. J’avais fini par penser que je n’aurais jamais le bonheur, en tant que Premier Secrétaire Fédéral, d’être victorieux d’une élection présidentielle. Puis le 6 mai 2012 est arrivé, avec la victoire de François Hollande. Cette victoire nous l’avons tous voulue, mais nous n’avions pas pris la mesure de ce qui nous attendait. Lui si !
Je me souviens parfaitement d’une phrase qu’a prononcée à la Mutualité le tout nouveau Président de la République qui venait dire au revoir à sa famille socialiste : « Nous avons gagné parce que c’est très dur, si cela n’avait pas été aussi difficile nous n’aurions pas gagné. On appelle toujours la gauche dans ces moments-là ».
Nous avions sous-estimé l’état du pays, miné par la dette publique abyssale creusée par Nicolas Sarkozy, par une désindustrialisation accélérée, par un pacte républicain remis en cause lors du discours de Grenoble sur l’identité nationale, par un modèle social qui n’était plus financé, par le discrédit de la France dans le Monde.
Voilà ce à quoi notre gouvernement fait face depuis 3 ans. Voilà le redressement qu’il doit opérer, tous azimuts.
Trois ans plus tard, le Congrès du Parti socialiste se tient à un moment crucial. L’extrême droite et la droite extrême se livrent à une surenchère très inquiétante. La mondialisation avance inéluctablement avec son cortège de défis, d’opportunités, et de menaces. Le chômage ne baisse toujours pas, or c’est l’enjeu essentiel des deux dernières années du quinquennat.
Dans ce contexte très difficile, j’ai fait le choix de l’unité en signant la motion A. Parce qu’elle se place en cohérence de l’action menée par le gouvernement. Depuis bientôt deux ans, le mouvement des frondeurs a sapé notre unité, étalé nos dissensions devant nos électeurs, fait naître le doute chez les citoyens. Ces mois ont été très douloureux car lorsque la critique vient de ses propres rangs, elle a beaucoup plus dévastatrice que lorsqu’elle vient de l’UMP ou même du Front de gauche.
Dans ce contexte très difficile j’ai fait le choix de la clarté. La France n’est pas la Grèce et on ne peut confondre rigueur et politiques d’austérité. Nous avons soutenu contrairement à ce qu’affirme la motion B la demande, la relance de la consommation est d’ailleurs un des moteurs de l’actuelle reprise, mais nous avons également, derrière le Président de la République, fait le pari d’une relance par l’offre, le pari de l’investissement, le pari de la réindustrialisation du pays à partir de l’innovation pour créer l’emploi et sortir de ce cercle infernal « + de chômage, + de déficit, + de dette ». Cette politique commence a porter ses fruits, ralentissement du rythme de la hausse du chômage, réduction du déficit de la balance commerciale, croissance de 0.6% au 1er trimestre 2015, l’économie crée à nouveau de l’emploi. Ce choix est clairement assumé par la Motion A.
Dans ce contexte très difficile, j’ai fait le choix enfin de la stabilité. Même si l’autre soir Pascal Cherki a présenté le motion B avec rondeur, avez-vous imaginé les conséquences d’une victoire de la motion B au prochain congrès? Le gouvernement Valls qui a enfin gagné en cohérence et crédibilité se trouverait confronté à un parti dont la ligne politique serait celle des frondeurs. Avec toute l’instabilité, tous les rapports de force publiquement étalés qui en découleraient. Ce serait le scenario cauchemardesque de l’avant 49-3 de la loi Macron en pire. Et pour le coup, l’assurance d’une défaite inéluctable en 2017. Je souhaite une cohérence entre le Parti et l’action gouvernementale, ce qu’incarne Jean-Christophe Cambadélis.
J’ai enfin fait le choix du renouveau. Ce gouvernement est en train de moderniser la gauche, de dépoussiérer son logiciel de pensée, vieux d’un siècle, qui n’est plus adapté à l’évolution du monde et aux nouveaux défis qu’l faut affronter. La Motion B incarne cet archaïsme de la pensée socialiste. Le renouveau la rénovation de la gauche, sa modernité, c’est la motion A qui l’incarne.
Pour être utile au pays et à la gauche, ce débat doit être tranché dans la clarté. C’est pourquoi je vous appelle sans trembler à vous mobiliser et a voter pour la motion A.
Avec mes amitiés
Patrick Allemand
Patrick ALLEMAND reconduit Président du Conseil de Direction de « PACA Investissement »
PACA Investissement est un fond de co-investissement créé par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec le soutien financier du FEDER, géré par Turenne Capital.
Ce fond a financé 38 entreprises régionales innovantes pour un montant de 14 Millions d’euros et réalisé plusieurs seconds tours de table (8) depuis sa création.
Le Président Michel VAUZELLE a demandé à son Premier Vice-président, Patrick ALLEMAND, de présider le conseil de direction de ce fond dès 2011 pour un mandat de 3 ans. Il entame son second mandat.
La Région dispose, avec PACA Investissement, du plus important fond d’investissement des régions françaises. A titre de comparaison, AQUI-INVEST (Région Aquitaine), créé en 2010, a levé 4.5M€ de fonds, le FRCI (Région Ile de France) créé en 2011 a levé 6M€ et NORD-France-amorçage (Région Nord Pas de Calais) créé en 2011 10M€.
PACA Investissement quant à lui a levé 19.5 M€.
Le bilan d’étape au bout de trois ans laisse apparaître que l’évolution des emplois depuis l’entrée au capital de PACA Investissement a progressé de 52% avec de très belles réussites sur l’ensemble du territoire régional, dont certaines dans les Alpes-Maritimes.
- Insight SIP, basée à Sophia Antipolis, concept de modules « System in package » radiofréquence
- Nexess, basée à Valbonne, solutions à base de tags pour la sécurisation des processus, des objets et des hommes
- Vulog, basée à Nice, pour des solutions intégrées (logiciel et boitier) pour flotte de véhicules en free floating
- Ecoat, basée à Grasse, pour la conception et la fabrication en polymères biosourcés destinés aux peintures pour le bâtiment et pour l’industrie
- Ea activecom, basée à Sophia Antipolis, pour l’édition de logiciels open source
- Vigiglobe, basée à Valbonne, fournisseur d’outils d’analyse des réseaux et médias sociaux
- Seclud , basée à Valbonne, pour l’édition de logiciels de sécurité d’infrastructures informatiques
- Adipsys, basée à Valbonne, fournisseur de solutions techniques pour la monétisation des accès wifi
- Gridbee, basée à Grasse, pour le développement et la commercialisation de solutions de communications moyennes et longues distances sans fil pour objets connectés
La solidarité, c’est bien un marqueur de la gauche
Le nombre de bénéficiaires des aides à l’accès aux soins (CMU-C et ACS) a augmenté en 2014. Cette progression ne traduit pas seulement l’impact de la situation économique.
C’est le choix d’une politique volontariste pour appliquer le principe de justice sociale pour tous qui fait que le niveau de revenu ne doit pas être un frein à l’accès aux soins pour tous.
C’est pourquoi la ministre avait décidé d’élargir les conditions d’accès aux deux dispositifs de couverture complémentaire des Français les plus modestes. Les plafonds de ressources pour bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’aide à la complémentaire santé (ACS) ont ainsi été relevés en juillet 2013. L’effet de ces mesures prises par le Gouvernement pour étendre ces aides est net. Le relèvement des plafonds a permis, depuis le 1er juillet 2013, à 309 000 personnes supplémentaires de bénéficier de la CMU-C et à 255 000 personnes supplémentaires de bénéficier de l’ACS.
Cet engagement tenu porte aujourd’hui ses fruits : le nombre de bénéficiaires des aides à l’accès aux soins CMU-C et ACS a continué de croître en 2014, pour atteindre 6 millions de personnes, comme l’indique le rapport d’activité du Fonds CMU publié ce jour. Ce document indique en effet que 5,2 millions de personnes bénéficiaient fin 2014 de la CMU-C (soit une augmentation de 6,5 % en un an) et que l’ACS a, elle, bénéficié à 1,2 million de personnes (+ 3,9%).
PACA région de rayonnement international ou région du repli sur soi
Le dossier de l’immigration clandestine démontre que l’on est à la croisée des chemins
En Méditerranée, l’immigration clandestine par voie maritime atteint des niveaux records.
Le nombre de victimes aussi. La pression migratoire ne cesse de croître depuis quelques mois. Les conflits du Moyen-Orient et en Afrique, la situation économique de certains pays africains, la montée en puissance de la violence des islamistes se conjuguent avec l’absence d’un état libyen et l’émergence de filières de passeurs qui exploitent la détresse et la misère en sont la cause. , La Syrie, le Machrek , les libyens fuyant le chaos administratif et la présence de l’Etat Islamique, les migrations de la Corne d’Afrique, notamment l’Erythrée, la Somalie (dictature et situation économique) sont les plus gros pourvoyeurs.
La zone de surveillance va aussi être élargie et la lutte contre les passeurs devient une priorité. Le préfet des Alpes-Maritimes qui se trouve actuellement à Menton, a annoncé l’arrestation de 63 passeurs.
Deux naufrages ont interpellé l’opinion publique le 12 avril (400 disparus) et le 18 avril (700 morts). Sous la pression, les états-membres de l’Union européenne ont décidé de tripler les moyens de l’opération TRITON de l’agence FRONTEX ainsi que ceux de l’opération POSEIDON au large de la Grèce.C’est ce qu’avait annoncé François Hollande dès la sortie de ce sommet européen consacré exclusivement à cette question.
Plus que jamais, les moyens nautiques et aériens de l’Union européenne, au premier rang desquels figurent ceux de l’Italie sont indispensables, non pas pour comme le dit Christian Estrosi pour instaurer un blocus maritime et aérien et protèger nos côtes, mais pour sauver, réconforter et soigner les migrants par voie maritime. Pour traquer les passeurs aussi. Mais cela ne restera qu’une réponse de court terme.
En ce sens, la suggestion de la commission européenne, d’imaginer des quotas d’accueil pour chacun des Etats membres, est un embryon de réponse pour sortir de la difficulté les grecs qui n’ont absolument pas besoin de cela et les italiens. Bien sur le gouvernement français n’y est pas favorable et pour cause, nous accueillons aujourd’hui très peu de cette immigration clandestine et il est clair qu’un quota décidé par Bruxelles accentuerait nos responsabilités dans ce dispositif. Néanmoins il n’est pas nécessaire sur ce coup de courir après Christian Estrosi. Il faut à ce moment là que la France propose une autre solution ou négocie autre chose comme par exemple le coût de son intervention au Mali.
Ah ce n’est certainement pas le maire de Nice qui aurait pris l’initiative prise par Michel Vauzelle de réunir l’ensemble des président des régions méditerranéennes pour évoquer ce sujet brulant et proposer des solutions.
Michel Vauzelle aujourd’hui, Christophe Castaner demain représentent la vision d’une région ouverte sur le monde qui rayonne, Estrosi lui, nous prépare la région du repli sur soi.

