Logement social : 22 communes carencées dans les Alpes-Maritimes !

 

Et voici en première information, la liste de toutes les communes carencées des Alpes-Maritimes au titre de la loi SRU sur la période 2011-2013

PACA 06 SAINT JEANNET

PACA 06 LA COLLE-SUR-LOUP

PACA 06 PEYMEINADE

PACA 06 VENCE

PACA 06 ROQUEFORT-LES-PINS

PACA 06 MANDELIEU-LA-NAPOULE

PACA 06 DRAP

PACA 06 LA TRINITÉ

PACA 06 TOURRETTE-LEVENS

PACA06 PEGOMAS

PACA 06 VILLENEUVE-LOUBET

PACA 06 VALLAURIS

PACA 06 ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN

PACA 06 MENTON

PACA 06 CONTES

PACA 06 LE ROURET

PACA 06 BEAUSOLEIL

PACA 06 GATTIERES

PACA 06 LE CANNET

PACA 06 LA GAUDE

PACA 06 TOURRETTES SUR LOUP

PACA 06 GRASSE

Sur 22 communes carencées, 20 sont des municipalités gérées par la droite, ce n’est pas une surprise, concernant notamment Menton ou Le Cannet.

La présence de deux municipalités front de gauche est un peu plus surprenante, il s’agit de Gattières et de Contes.

Les entreprises étrangères séduites par Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2014

 

Alors que l’économie mondiale ralentit, Provence-Alpes-Côte d’Azur maintient son attractivité en 2014 avec près de 30 % de projets implantés en plus. Notre région a enregistré 96 nouveaux projets d’investissement se matérialisant par 1 386 nouveaux emplois, soit une moyenne de 15 emplois par projet.

parmi eux, il y a des projets à forte valeur ajoutée
•Près d’un tiers des projets qui s’installent sont des centres de décisions.
•Provence-Alpes-Côte d’Azur a accueilli 18 projets de Recherche et Développement.

Des projets de création d’entreprises
•58 projets implantés concernent la création de nouvelles entités, 15 sont des extensions et 12 des fusions acquisitions.

Des investissements importants
•Le secteur des logiciels et prestations informatiques, notamment grâce au projet d’extension de l’Espagnol Amadeus sur le site de Sophia Antipolis, arrive en tête.
•Viennent ensuite les secteurs du médical, du textile et de l’hôtellerie-tourisme.

Une dynamique économique régionale
•Bouches-du-Rhône : 44 % des décisions d’investissements.
•Alpes-Maritimes : 44 % des emplois créés.
•22 % des projets se répartissent sur les autres départements : Var, Vaucluse, Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence.

Parmi ces décisions d’implantation en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2014 je vous signale une acquisition permettant l’accès aux marchés émergents : CEVA

CEVA est une startup israëlo-américaine, basée à Sophia-Antipolis, déjà cotée au Nasdaq, dont la R&D se situe en Israël et le reste des activités en Californie. L’acquisition de RivieraWaves permet à CEVA de se renforcer sur ses marchés traditionnels (smartphones, tablettes et mini-stations de base) et lui ouvre de nouveaux débouchés sur les marchés émergents (électronique portée sur soi, résidentiel intelligent, voitures connectées, Internet des objets, etc…).

A signaler également la première implantation coréenne : KEPCO E&C

KEPCO Engineering & Construction Co. a ouvert un bureau de liaison à Aix-en-Provence afin de soutenir le projet de réacteur thermonucléaire expérimental international ITER. Ce bureau devrait également servir de base pour mieux pénétrer le marché européen des centrales électriques. KEPCO E&C a reçu un total de 50 milliards de wons (49 millions de dollars) de commandes liées au projet ITER.

Intérieur d’un taxi

 

Je suis allé voir ce film pour faire plaisir, mais c’est une vraie merveille.

Il n’y a pas que la question du nucléaire iranien qui focalise actuellement l’opinion internationale qui pose problème en Iran. Il y a aussi la question des droits de l’homme. C’est ce que nous rappelle en substance Jafar Panahi dont je viens de voir le dernier film, « Taxi Téhéran » (Ours d’or du dernier festival de Berlin), qui relate à travers l’intimité d’un taxi la réalité de son pays.

Malgré les menaces pesant sur sa propre liberté, le metteur en scène tourne avec les moyens du bord un film très étonnant qui en dit long sur la société iranienne et la continuité de ses blocage et de son contrôle.

« Taxi Téhéran » est le premier film qu’il tourne en extérieur depuis 2010. Pour y parvenir Panahi, a utilisé un subverfuge, il s’est recyclé en chauffeur de taxi, utilise semble t’il de toutes petites caméras et accueille dans son véhicule plusieurs clients d’origine diverses qui, protégés par l’intimité de la voiture, évoquent la vie quotidienne à Téhéran.

Il y a des scènes très émouvantes mais le film n’est jamais triste pour parler d’un sujet aussi difficile et révoltant. Par certains aspects souffle l’esprit de la Vie est Belle de Roberto Benigni. C’est un film à tout point de vue hors norme, où chaque client du taxi rencontre un problème qui a un sens. La question de l’héritage des femmes avec le couple accidenté par exemple, en est une illustration. Pourtant le cinéaste manie tout cela avec un humour qui ressemble à celui de Woody Allen.

Finalement la seule scène qui nous ramène brutalement à la réalité des conditions de tournage de ce film, c’est la dernière, assez brutale, comme le générique de fin qui enchaine très vite et constitue la dernière surprise.

La France condamnée par la Cour Européenne des droits de l’homme pour non application de la loi Dalo

 

Selon le Haut Comité pour le Logement des Personnes Défavorisées ,Comité de suivi de la loi Dalo, la France vient d’être condamnée jeudi dernier par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour ne pas avoir relogé une famille, malgré une décision de justice lui octroyant un logement, dans le cadre de la loi sur le droit au logement opposable (DALO).

C’est la première fois que la Cour traite d’une requête contre la France concernant l’inexécution d’un jugement octroyant un logement. La Cour considère que le gouvernement français ne saurait faire valoir un manque de ressources pour expliquer que la requérante n’a toujours pas été relogée, plus de trois ans et demi après le prononcé du jugement, et ce, alors que sa demande devait être satisfaite dans l’urgence.

En 2014, 8519 jugements ont été prononcés pour non relogements de personnes pourtant reconnues au titre du droit au logement opposable. Entre 2008 et 2013 l’Etat a versé 65 millions d’euros pur non relogement de bénéficiaires du droit au logement opposable.

Mais ce n’est pas l’indemnisation qui interesse ceux qui, comme moi, ont pleinement conscience de la difficulté à se loger notamment dans les AM. Ce qu’il faut c’est que l’Etat mette les moyens nécessaires pour faire respecter le droit au logement opposable et donne aux préfets les moyens de répondre aux situations d’urgence, ce qui n’est pas toujours le cas. Il y a actuellement en France 59 502 ménages reconnus au titre du droit au logement opposable en attente depuis 6 mois à 7 ans.

Cette loi n’est pas une mauvaise loi en elle même mais elle n’a toujours pas trouvé les conditions de son application efficace.

Les impôts locaux augmentent à Nice au moins autant que dans les autres villes !

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Les impôts locaux augmentent à Nice, au moins autant que dans les autres villes, voire plus ! Et ce n’est pas Patrick ALLEMAND qui le dit, mais Le Figaro, dans son focus sur la fiscalité municipalité en 2015.

En effet, le grand quotidien national de droite dénonce  le stratagème mis en œuvre par Estrosi : la baisse du  taux d’abattement de la taxe d’habitation a servi à maquiller une augmentation des impôts de 2 à 5 %.

En 2015, les ménages niçois paieront 40 euros de plus.

C’est que nous avions dévoilé lors du Conseil Municipal du 19 décembre 2014 en dénonçant la supercherie d’ESTROSI qui l’avait masquée derrière la stabilité du taux d’imposition.

En réalité, les impôts ont aussi augmenté à Nice.

En le contestant, ESTROSI s’affiche en super menteur de la classe politique niçoise.

 

Patrick ALLEMAND

Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur

Président du groupe « Un Autre Avenir pour Nice »