Ça roule pour les usagers des LER

 

Notre réseau LER en Provence Alprs Côte d’Azur, ce sont 20 lignes, pour 172 dessertes journalières et plus de 300 communes desservies Près d’un million de voyageurs par an, c’est bien sur peu par rapport aux. Notre réseau de bus est moins connu que les TER  (trains express régionaux) empruntés par 40 millions de voyageurs par an en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les LER, quant à eux, connaissent une fréquentation estimable avec près d’un million de voyageurs par an. Près de 2 000 d’entre eux ont été interrogés et se sont dits satisfaits du service lors d’une enquête réalisée en novembre 2014. Très exactement 83, 8% des usagers sont satisfaits. C’est un très bon résultat qu’il faut souligner..

Les principaux points de satisfaction : la ponctualité (82.7%),  le sentiment de sécurité lors du voyage (95.8%), le confort du car (94.1%), la propreté (94.9%), l’accueil du conducteur (94.7%).

Les points à améliorer : l’offre de transport, la fréquence (71.3% d’usagers satisfaits), les conditions d’attente (59.4% d’usagers satisfaits).

Sauver les cantons de Contes et de Grasse2

 

 

Je fais un appel à tous les républicains de gauche comme de droite pour le dimanche 29 mars dans ces deux cantons. Aucune voix ne doit manquer aux binômes Tujague Tomasini et Gourdon Vinciguerra dont les élections ne sont pas acquises.

Le risque de voir une assemblée départementale sans représentant de la gauche est réel. Ce serait une bien mauvaise nouvelle pour la démocratie tant au plan opérationnel que symbolique.

C’est pourquoi, au delà de nos divergences, le peuple de gauche doit impérativement se rassembler dans les urnes dimanche prochain. C’est la condition indispensable du succès.

En effet, pour des raisons différentes ces élections sont difficiles.

Du côté de Contes et du Front de gauche, la triangulaire semble donner une confortable avance mais il ne faut pas oublier la déclaration de Lottier au soir du premier tour qui a failli retirer sa candidature alors qu’il pouvait se maintenir pour dixit, laisser le soin au FN de se débarrasser du dernier bastion communiste. Il s’est finalement maintenu mais que vont faire ses électeurs ? D’ou la nécessité de bien mobiliser toute la gauche.

A Grasse2, la situation de Malou et de Jean Raymond n’est pas plus facile, loin de là puisqu’il n’y a pas de triangulaire. Les voix de l’UMP sont libres. L’apport de toute la gauche mais aussi des républicains de droite sera déterminant.

Voilà pourquoi électeurs de gauche et républicains, chaque voix comptera dimanche. On compte sur vous. Le pluralisme dans l’institution départementale en dépend et c’est fondamental pour la démocratie.

A l’unanimité les socialistes choisissent la dignité !

 

Les instances fédérales se sont reunies hier soir sous la présidence de Xavier Garcia. Les cadres de la fédération et les candidats sont arrivés les uns après les autres, meurtris par les résultats du 1er tour. J’etais arrivé à l’avance sciemment pour me donner le temps d’avoir un petit mot pour chacun de nos candidats qui donnaient l’impression de rentrer du front.

Et c’est bien de cela dont il s’agit car malgré l’adversité et le contexte, l’ensemble des binômes a produit une campagne très intense avec beaucoup d’investissement personnel.

Les débats et les délibérations n’ont pas à être détaillés ici mais je reviendrai toute la semaine sur les réflexions que m’inspirent cette séquence politique.

Bien sur les socialistes se sentent insultés d’être mis par l’UMP au même niveau que le Front National, après les déclarations désastreuses de Nicolas Sarkozy sur le ni ni.

Mais tout le monde s’est accordé pour dire que même si le contexte national a changé depuis les années 90, même si la droite n’est plus gaulliste ou chiraquienne, même si, ici, il s’agit d’une droite très dure, même si le clientélisme qui se développe ici ou là est méprisable, rien ne se compare à l’extrême droite, et au danger qu’elle représente pour les fondements de la République.

C’est donc en responsabilité et en conscience qu’autour de notre 1er Secrétaire Fédéral, nous avons décidé d’être intelligent pour deux, de prendre de la hauteur et d’appeler à faire barrage à l’extrême droite partout où il y a un danger de victoire de Front National.

La pire soirée depuis 20 ans

 

Le résultat des élections départementales est tombé. Ce premier tour est calamiteux et élimine la gauche partout sur Nice. Dans le département c’est à peine mieux, la gauche se battra pour sauver le Canton de Grasse 2 (PS-écolo indépendant) et Contes (Front de gauche). Partout ailleurs nous sommes confrontés à un choix désespérant entre la droite et l’extrême droite. C’est la cauchemar du début de la décennie 1990 qui revient. Le rassemblement de la gauche non communiste a tout de même permis de « sauver les meubles » et de produire des défaites honorables. Mais la gauche ne peut pas se contenter de cela. Bravo à tous nos binômes qui ont joué la carte du rassemblement et l’on constate une certaine unité des scores entre 15 et 19% ». Même si cela recouvre des disparités territoriales et sociologiques qu’il conviendra d’analyser.

Je suis très fier du beau visage que nos candidats ont donné du Parti Socialiste. Visage d’une génération, visage de la diversité d’origine et de catégories socio-professionnelle, visage aussi de l’engagement, de la défense de nos valeurs républicaines. J’ai vu des équipes mobilisées, se battant avec détermination.

Notre avenir immédiat est suspendu aux résultats économiques attendus par la politique menée par le président de la république et le gouvernement. C’est dans ce contexte que nos candidats se sont battus, aggravé par l’handicap local d’ une UMP hégémonique et d’ un FN fort, notamment dans les quartiers populaires. L’un et l’autre se nourrissent de la crise et des sacrifices imposés pour tenter de redresser le pays. Le choix s’opère entre un vote de désespoir et de protestation, celui du Front National. Et un vote clientéliste pour espérer un emploi à la mairie ou un logement. Détestable, vraiment détestable.

Je préfèrerai malgré tout le clientelisme à l’extrême droite, même si c’est une autre forme de cancer démocratique.Tout sera fait à notre niveau pour faire barrage au FN. J’attends la réciproque, pour ce qui nous concerne sur le canton de Mari-Louise Gourdon et de Jean Raymond Vinciguerra! Déja souvent révolté par la dérive de la droite locale qui ne cesse de courir après le FN, si en plus l’UMP ne choisit pas clairement le camp des républicains de gauche, il deviendra de plus en plus difficile à notre électorat d’écouter nos consignes. Cela s’était déja vu lors des dernières élections cantonales de 2011. Aujourd’hui il n’y a pas sur Nice de véritable danger d’élection d’un binôme FN, mais le jour où il y aura le feu, si dès maintenant, les républicains ne sont pas clairs entre eux, ce sera trop tard.

En attendant tout le travail qui a été accompli pendant ces élections départementales doit servir partout de socle au redressement du PS. Je compte sur les militants pour ne rien lâcher. Ils peuvent compter sur moi en retour, sur ma détermination, ma volonté et mon énergie.

Veiller à la qualité de vie de nos ainés ! La qualité de la nourriture dans les EHPAD mise en question

 

Alors que le projet de Loi de Santé sera prochainement discuté, l’UFC-Que Choisir vient de rendre publique une enquête sur l’alimentation dans les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), qui révèle de graves carences en matière de prévention de la dénutrition.

Lutter contre la dénutrition qui touche entre 450 000 et 700 000 personnes âgées en France, est un axe de prévention majeur. Cette pathologie entraîne en effet d’autres affections graves (perte d’autonomie, déficit immunitaire, infections, escarres, fractures … ) et accroit fortement le risque de maladie et de mortalité. Paradoxalement, c’est en EHPAD que la dénutrition est la plus forte : jusqu’à 38% des résidents seraient touchés, ce qui est un comble. En effet les familles placent souvent en EHPAD une personne de leur entourage en pensant précisément qu’elle sera mieux suivie qu’à domicile.

Sur la base d’une analyse de la qualité nutritionnelle des menus servis et d’un sondage réalisé auprès des résidents de 43 autres établissements, l’UFC-Que Choisir ne peut manquer de tirer la sonnette quant au non-respect flagrant des recommandations officielles :

Les horaires du personnel priment sur la bonne alimentation des séniors, ce qui entraine dans beaucoup d’établissements le non respect de la règle des 3 heures entre le repas de midi et le gouter ou entre le gouter et le diner. La conséquence de ces horaires, c’est que la période de jeûne durant la nuit est bien trop longue : la durée maximale préconisée de 12 heures  est ainsi dépassée dans 80 % des établissements.

Des économies sur les repas aux dépens de l’équilibre nutritionnel des résidents : aucun établissement ne respecte l’ensemble des critères d’équilibre nutritionnel. 50% des Ehpad étudiés sont notamment non-conformes sur le critère portant sur la viande rouge non hachée, qui constitue la meilleure source de protéines.

Des carences graves dans le suivi nutritionnel des pensionnaires : alors que la pesée mensuelle des résidents est un moyen simple de prévenir la dénutrition, 18% des établissements pèsent à un rythme inférieur à cette préconisation.

Je n’ai aucune raison de mettre en cause le sérieux de l’UFC Que Choisir, qui,  sur la base de ce constat inquiétant, vient de demander aux parlementaires d’instaurer au plus vite une obligation réglementaire sur la qualité nutritionnelle et sur les rythmes des repas servis.