Cérémonie du 19 mars 1962 : dépôt de plainte de Patrick ALLEMAND

Lors de la cérémonie en la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, à Nice, une cinquantaine de manifestants a perturbé le moment solennel d’une commémoration, n’hésitant pas à vociférer pendant l’hymne national.

Parmi eux se trouvait Monsieur Hubert De Mesmay, conseiller régional du Front National qui m’a injurié, et fait copieusement insulter par ses soutiens.

Représentant le Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Vauzelle, à cette cérémonie, j’ai déposé une gerbe sous les injures de « salaud », « ordure », et surtout « collabo » et « PS collabo » ce qui, venant d’un élu appartenant à un parti politique qui a parfois invité à ses congrès des ex Waffen SS, est tout simplement insupportable.

Au-delà de ma personne, c’est l’ensemble des victimes des conflits liés à la décolonisation en Afrique du Nord, tant civiles que militaires, ainsi que leurs proches, que ces individus ont insultés.

C’est la raison pour laquelle j’ai déposé une plainte pour injures publiques.

Enfin, nous ne pourrons aborder sereinement et bâtir ensemble un avenir commun aux deux rives de la Méditerranée tant que certains s’enfermeront dans le passé, la rancoeur et le ressentiment.

Communiqué de presse : Attentats de Tunis

  

Au moment où Michel VAUZELLE est à Tunis pour exprimer la solidarité de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec le peuple tunisien, Patrick ALLEMAND, Premier Vice-président de la Région, Président du groupe France-Tunisie de Cités Unies France, a rencontré Monsieur Hafedh BEN ROMDHANE, Consul général de Tunisie à Nice, pour évoquer avec lui la situation sur place après l’attentat du musée du Bardo et les conséquences ultérieures.

Il a rappelé au Consul général l’investissement de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur auprès de la Tunisie et notamment du Gouvernorat de Kasserine dont est originaire un des deux terroristes abattus hier.

La Région poursuivra son engagement, ses actions de coopération.

Messieurs ALLEMAND et BEN ROMDHANE ont exprimé le souhait que les conséquences sur le tourisme, qui est un des piliers de l’économie tunisienne, s’avèrent moins importantes que celles redoutées.

Après Paris et Copenhague, cet attentat démontre qu’aucune démocratie n’est à l’abri, que ce soit en Europe ou sur la rive sud de la Méditerranée.

Economie : Les clignotants passent au vert les uns après les autres

Et si François Hollande gagnait son pari?

Cette question doit désormais clairement être posée.

Nous bénéficions de la conjonction de trois éléments très importants : la baisse du cours du pétrole, des taux d’interêt très bas et la baisse de l’euro.

Si pour être tout à fait objectif, le président de la République n’est pas pour grand chose dans la baisse du prix du pétrole, sur les deux autres facteurs son action est indéniable. C’est stupéfiant de ne pas avoir plus de communication là dessus. Depuis son élection en mars 2012, François Hollande a martelé que la reprise de la croissance passait par des taux d’interêt bas et par une autre politique monétaire parce que l’euro était trop cher. A force d’une ténacité inlassable, et non pas de sommets de la dernière chance tous les quatre matins, comme avec Nicolas Sarkozy, il est parvenu à se faire entendre. A la dramatisation stérile, François Hollande a toujours préféré une action continue et discrête.

Cette baisse de l’euro est un stimulant important pour la reprise des échanges commerciaux avec le reste de la planète. de même le président français, a depuis son élection, plaidé pour un plan de relance au niveau européen. Ce que n’avait pas obtenu Sarkozy, il a fini par sa capacité de conviction, à l’obtenir de Juncker. le plan Juncker c’est 315 milliards d’euros qui seront investi dans des projets structurants indispensables pour l’avenir. C’est très important.

Les grands indicateurs macro-économiques européens sont donc tous dans une dynamique de reprise économique.

Venons en maintenant au niveau national. Le démarrage opérationnel du crédit compétitivité, symbole du virage opéré par le président de la république qui vise à promouvoir un socialisme de l’offre, le plan d’économies de 50 milliards (3 fois moins que ce que souhaite l’UMP, il faut le rappeler), la loi Macron, tout cela concourt à changer fondamentalement l’image de la France à l’étranger et à entamer un bouleversement des comportements traditionnels de la gauche française, et plus globalement de la société française.

Résultats, les clignotants passent au vert les uns après les autres. La reprise, tant espérée par le chef de l’Etat, pour des raisons électorales, c’est normal, mais aussi idéologiques est cette fois semble t’il à portée de mains.

-la prévision de croissance pour le pays pourrait dépasser les 1% pour l’année 2015. Si c’est le cas, cela produira mécaniquement une amélioration de nos déficits structurels ( sécurité sociales, budget, retraites).

-le chiffre du chômage de janvier, – 19100 chômeurs, le meilleur résultat depuis bien longtemps, doit se confirmer dans la durée sur l’année. Il faut impérativement stopper cette hausse, qui même si elle a ralenti depuis quelques mois, continue. A contrario, le repaire essentiel sur le chômage, c’est le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A, et pas autre chose. Il ne faut pas se laisser manipuler par la droite, ou al gauche de la gauche la dessus.

– le commerce extérieur continue son lent redressement. Cette année, la baisse du cours du pétrole y est pour beaucoup mais le déficit a baissé de 11%. C’est un bon résultat. C’est la deuxième année que ça baisse après une dégradation continue de 8 ans, du temps ou la droite était au pouvoir.

– les investissements internationaux reprennent en France. Le pays redevient attractif aux yeux de grandes économies mondiales, notamment des Etats-Unis. la hausse est de 8% en 2014.

– les entreprises recommencent à investir. Orange par exemple, qui n’est pourtant pas en super santé, vient d’annoncer un plan de 15 milliards d’investissements.
C’est le signe du retour de la confiance, des anticipations, qui portent une politique.

Dans les quelques jours qui viennent, nos candidats, lorsqu’ils rencontrent des abstentionnistes de gauche, doivent évoquer tous ces points pour convaincre et continuer à convaincre que les choix économiques opérés étaient les seuls possibles pour redresser la France, et qu’il vaut bien mieux pour chaque citoyen, que cette politique de l’offre s’opère sous un gouvernement de gauche qui peut réguler que sous un gouvernement ultralibéral qui n’aurait qu’une vision comptable dépourvue de toute justice.

 

Cantines : la laicité à toute les sauces !

 

 

A quelques jours du 1er tour des élections départementales, le maire de Chalon-sur-Saône a annoncé, en invoquant la laïcité, la modification des menus servis dans les cantines scolaires en refusant désormais toute offre de choix lorsque du porc est servi aux élèves. Immédiatement dans une stratégie concertée, Eric ciotti, puis Nicolas Sarkozy, ont dit tout le bien qu’ils pensaient de cette initiative.

Cette démarche purement politicienne et visant à stopper l’hémorragie des électeurs de l’UMP vers le Front national est indigne.

Cela a obligé l’Observatoire de la laïcité et son président Jean Louis Bianco, a rappeler que si aucune obligation ne contraint la commune dans le cadre d’un service facultatif, la laïcité ne saurait être invoquée pour refuser la diversité de menus.
En effet, son guide « Laïcité et collectivités locales » rappelle que les cantines scolaires proposent généralement une diversité de menus, avec ou sans viande. Cette offre de choix ne répond pas à des prescriptions religieuses mais à la possibilité pour chacun de manger ou non de la viande tout en empêchant la stigmatisation d’élèves selon leurs convictions personnelles.

Candidature « Smart Campus Nice Sophia Antipolis » : le région s’engage

 

Bon ce n’est pas le post le plus facile à lire que j’ai fait !
C’est un dossier que je suis depuis un bon moment et je vais aller à 11 heures à la conférence de presse de présentation de la candidature, confirmer l’engangement de la Région PACA à hauteur de 1 million d’euros sur 5 ans.
Les réseaux intelligents ou smart grid en france, c’est un marché mondial de 30 milliards d’euros et plus de 25 000 emplois directs espérés pour la filière d’ici 2020 pour un chiffre d’affaire de 6 milliards d’euros. C’est l’objectif de la filière française.
Les modes de production d’électricité évoluent en intégrant de nouvelles contraintes pour le système électrique, qui doit maintenir une fourniture fiable d’électricité à faible émission de CO2. L’insertion des Technologies de l’Information et de la Communication dans les réseaux peut y contribuer en créant des réseaux de système électriques plus « intelligents ».
L’objectif est d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande à tout instant en optimisant le fonctionnement des réseaux afin de transformer le fonctionnement linéaire du système électrique en un système où l’ensemble des acteurs est en interaction.
Chaque consommateur devra, à terme pouvoir être acteur du fonctionnement du système électrique en adaptant sa consommation, notamment par l’utilisation de compteurs électriques intelligents.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) incite également les acteurs, dont les gestionnaires de réseau, à faire passer les Réseaux Electriques intelligents ou Smart Grids du stade expérimental au stade opérationnel à grande échelle.
La candidature « Smart Campus Nice Sophia Antipolis, sera le volet préliminaire des smart grids en région, et c’est dans le 06 que cela se passe !
Cette candidature s’inscrit dans une action de grande ampleur sur le secteur de Nice Sophia Antipolis, répondant à la consultation que va lancer le gouvernement concernant l’action 6 du plan « Réseaux Electriques Intelligents » sur la base d’un « cœur Smart Grids » proposé par les gestionnaires de réseau accompagnant le déploiement des premiers 150.000 compteurs Linky sur le secteur de la plaine du Var de la métropole Nice Côte d’Azur.
Cette action s’accompagne également d’une candidature mixte monde académique/monde industriel pour développer un « campus intelligent ». Les campus universitaires peuvent devenir un terrain d’expérimentation des idées les plus avancées.
L’enjeu est donc de faire émerger des propositions de réseaux expérimentaux dans quelques campus qui offriront un champ d’expérimentation dynamique et pérenne afin de contribuer à l’image des réseaux électriques intelligents auprès des étudiants, accueilleront les formations les plus avancées sur ces sujets tout en étant un lieu d’échange, de partage, d’enrichissement mutuel des univers industriels et académiques.
Ces réseaux expérimentaux seront le support pour des transferts rapides des innovations issues de la recherche sur ces campus.
Leur objectif premier est de consolider les filières électriques et informatiques françaises sur de nouveaux marchés à forte croissance et créateurs d’emplois.
Cette action qui vise à mettre en place sur des campus universitaires un réseau électrique intelligent expérimental – plateforme d’innovation a fait l’objet d’un Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) lancé le 16 décembre 2014 pour une date limite de dépôt de candidatures le 17 mars 2015 qui permettra d’obtenir un label « campus intelligent » pour les plateformes innovantes considérées comme les plus efficaces après un processus d’évaluation. En réponse à cet AMI, les Parties, regroupant des partenaires majeurs dans le paysage REI du territoire Nice Sophia Antipolis ont souhaité mettre en place une coopération stratégique entre elles afin de participer. Cette action prendra corps sur le site de SophiaTech puis sur l’Eco-Campus dont la construction est prévue à Nice Méridia.
L’alliance du public et du privé sur ce dossier ce sont les soutiens
de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Métropole Nice Côte d’Azur (NCA) et de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis (CASA), cette candidature s’appuie sur l’exceptionnel écosystème azuréen existant, composé de laboratoires et établissements de l’Université Nice Sophia Antipolis, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), des industriels de premier plan (EDF, RTE, IBM, ORANGE), l’Institut Méditerranéen des risques et du développement durable (IMREDD), des PME et start-ups des domaines de l’énergie et des Technologies de l’Information et de la Communication des territoires de NCA et de la CASA, la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur et les pôles de compétitivité Capenergies et Solutions Communicantes Sécurisées (SCS).