Jean-Paul Belmondo vient de mourir.

Ceux qui le connaissent défilent sur les radios pour dire qu’il ne faut pas être triste mais moi je suis triste.
J’aimais passionnément l’acteur et sa filmographie. On a tous vu des films de Belmondo. Mon père adorait Belmondo. Il avait réussi à nouer avec les Françaises et les Français une relation particulière due aussi bien à sa simplicité qu’aux rôles qu’il avait joué.
Je l’ai aperçu à plusieurs reprises dans les années 2010 dans les couloirs des loges du stade Vélodrome à Marseille. Il devait aimer l’ OM. Une fois on s’est croisés et nous nous sommes souris. Je n’ai pas osé lui demander une photo même si je savais qu’il le faisait volontiers.
Il aimait la boxe aussi.
En ce moment je pense à « l’as de as », à « Flic ou Voyou », au « Professionnel », à « l’homme de Rio », au « Guignolo », à « Borsalino ». Il a joué avec les plus grands et c’était un grand. Chacun sait qu’il n’était pratiquement pas doublé. Chacun se souvient de cette scène à Venise où il est accroché à un hélicoptère avec un caleçon à pois rouges. Il était cascadeur aussi et ne trichait pas et cela les français le sentaient.
C’est pourquoi il restera dans l’histoire du cinéma et il appartient désormais à notre patrimoine national
RIP Jean Paul.