IRON MAN ou la démesure de l’homme

Ce matin, comme beaucoup de sportifs, je suis allé sur le parcours de l’Iron Man par un temps idéal pour faire du sport et voir ces athlètes de l’impossible. Car enchaîner 3 kms 8 de natation, puis 180 kilomètres à vélo avant de conclure par un marathon de 42 kms 15 à effectuer en 4 boucles de 10,5 kms relève d’un exploit physique.
Sur le retour je me suis arrêté vers Ferber, avant la foule de la « Prom » pour regarder passer tous ces anonymes dont l’effort est symbolisé par le bruit et le rythme des foulées dans le silence de la souffrance.
Ils étaient plus de 2 000 ce matin à participer à ce défi. C’est énorme et celà pourrait conduire à banaliser cet exploit hors du commun qu’est celui de … terminer ! Pourtant chacun des participants a droit à notre respect car pour terminer simplement représente des heures et des heures de travail physique chaque semaine.
Ce n’est pas tant le temps du vainqueur qui m’impressionne, ni le parcours. Ce qui m’impressionne, c’est la densité, c’est à-dire le nombre de personnes, hommes ou femmes, capables de réaliser cet exploit.