Il s’agit d’un dossier sur lequel notre liste travaille depuis des mois afin de présenter une politique du logement complète et cohérente.
La surprise, c’est l’intérêt subit que porte la ville aux meublés touristiques après avoir fait preuve durant des années, d’un laxisme total.
Anthony Borré parle d’une situation locale extrêmement compliquée en terme de logement. Le maire de Nice abonde dans le même sens. Mais qui est responsable de ce constat si ce n’est l’équipe municipale en place depuis 18 ans?
Cette dérive lente mais continue aboutit à un parc de 13 700 annonces de locations saisonnières, ce qui représente un ratio de 6% des logements alors que ce même ratio est de 3% à Paris.
Pour en sortir, un certain nombre de mesures sont annoncées comme:
– La durée des autorisations qui passe de 6 à 3 ans.unis
-Le principe de compensation, c’est a dire l’obligation de louer un autre bien en longue durée.
-L’attestation sur l’honneur s’engageant à respecter le règlement de copropriété.
-Le diagnostic de performance énergétique.
-Des quotas instaurés dans quatre secteurs de la ville : Vieux-Nice, centre ville, Riquier, Port,Mont Boron, Littoral Ouest.
-La location mixte qui consiste, pour un propriétaire, à louer a un étudiant pendant 9 mois et en meublé touristique l’été.
L’ensemble paraît cohérent. Je m’étonne juste que le maire de Nice attende 18 ans pour mettre en place cette politique alors que cela fait des années que nous tirons la sonnette d’alarme sur le développement des meublés touristiques.