Réaction de Patrick Allemand

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Par courrier, le maire de Nice vient de me demander de lui fournir les identités et adresses des citoyens ayant voté le 25 mai lors de la votation citoyenne organisée par le groupe « Changer d’ère ».

Je ne les lui fournirai pas. Je respecterai la parole donnée à nombre de votants qui avaient précisément peur que le maire ne prenne connaissance de leur participation à ce vote.

J’ai invité les journalistes à venir visionner le dépouillement. Tout le monde, tout au long de la journée, a pu constater la réalité physique des votants. D’ailleurs Monsieur Estrosi se contredit dans son courrier en contestant le sérieux de cette consultation et en affirmant dans le paragraphe suivant vouloir dialoguer avec les 8400 votants. On ne dialogue pas avec des fantômes que je sache.

Si Monsieur Estrosi conteste la validité de cette consultation, il n’avait qu’à organiser le referendum d’initiative locale que je lui ai demandé, et il peut toujours le faire.  Puisqu’il se dit soutenu par 96 % de la population, je ne comprends pas ce qui le retient de le faire.

En l’espèce, le maire de Nice fait preuve d’un manque total de courage politique. Et je le dénonce.

La réalité est différente.

Malgré les différentes manœuvres de mobilisation de l’UMP, malgré le meeting commun tenu par les amis du maire et l’association Avance animée par l’ancien responsable de la CGT transports, malgré la prise en otage des usagers du tram samedi avec un arrêt généralisé de toute la ligne 1,  les Niçois se sont exprimes massivement à la surprise générale et se sont déclarés on ne peut plus clairement contre le souterrain de la ligne 2.

Ils apprécieront l’attitude de mépris que le maire adopte à leur encontre.

 En pièce jointe, le courrier de Christian Estrosi à Patrick Allemand