Brexit : les élus sont responsables aussi !

europeLe brexit voté à 51,7% a fait dire à plusieurs resposanble spolitiques de premier plan, en substance, que c’était la victoire des non éduqués sur ceux qui savent. Je laisse la responsabilité de ces propos à ceux qui les ont tenus mais cela révèle un profond malaise.

Moi même je me suis posé la question en me demandant comment nous vivrions une journée cauchemar comme ce vendredi noir anglais. j’ai été en charge aux cotés de Michel Vauzelle, pendant tout le dernier mandat, des affaires internationales et de l’Europe. J’ai donc accès à des réseaus d’infromation sur l’Europe encore maintenant.

Ai je pris le temps non pas de vous « éduquer », quelle prétention mais de vous informer sur ce que l’Europe apportait dans notre région. Pas suffisamment en tout cas. je prend la résulution d’y faire plus attention et les résolutions cela commence maintenant. Quelqu’un a t’il entendu parler de la déclaration conjointe de Junker, Rutte, Tusk et Schulz. Assurément pas grand monde. Donc la voici !

 

Référendum britannique : déclaration conjointe de Martin Schulz, Donald Tusk, Mark Rutte, et Jean-Claude Juncker Le Président du Parlement européen Martin Schulz, le Président du Conseil européen Donald Tusk et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte se sont réunis ce matin à Bruxelles à l’invitation du Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Ils ont discuté du résultat du référendum au Royaume-Uni et fait la déclaration conjointe suivante:

« Dans un processus libre et démocratique, les Britanniques ont exprimé leur souhait de quitter l’Union européenne. Nous regrettons cette décision, mais nous la respectons.

C’est une situation sans précédent mais nous sommes unis dans notre réponse. Nous resterons fermes et nous défendrons les valeurs fondamentales de l’Europe qui consistent à promouvoir la paix et le bien-être de ses peuples. L’Union de 27 Etats membres continuera. L’Union est le cadre de notre avenir politique commun. Nous sommes liés ensemble par l’histoire, la géographie, et des intérêts communs, et c’est sur cette base que nous développerons notre coopération. Ensemble nous relèverons nos défis communs: générer de la croissance; accroître la prospérité et assurer stabilité et sécurité pour nos citoyens. Les institutions joueront pleinement leur rôle dans cet effort.

Nous attendons maintenant du gouvernement du Royaume-Uni qu’il donne suite aussi rapidement que possible, à la décision du peuple Britannique, aussi douloureux cela soit-il. Tout délai prolongera inutilement l’incertitude. Nous avons des règles pour traiter de cette situation d’une manière ordonnée. L’article 50 du Traité sur l’Union européenne établit la procédure à suivre dans le cas où un Etat membre décide de quitter l’Union européenne. Nous nous tenons prêts à lancer rapidement des négociations avec le Royaume-Uni sur les termes et conditions de son retrait de l’Union européenne.

Jusqu’à la fin de ce processus de négociations, le Royaume-Uni reste un membre de l’Union européenne, avec tous les droits et obligations qui en découlent. Selon les Traités que  le Royaume-Uni a ratifiés, le droit de l’UE continue à s’appliquer pleinement au et dans le Royaume-Uni jusqu’à ce qu’il ne soit plus un membre. Comme convenu, le « Nouvel Arrangement pour le Royaume-Uni dans l’UE », atteint lors du Conseil européen des 18-19 février 2016, ne prendra maintenant pas effet et cesse d’exister. Il n’y aura pas de renégociations.

En ce qui concerne le Royaume-Uni, nous souhaitons qu’il soit à l’avenir un partenaire proche de l’Union européenne. Nous espérons que le Royaume-Uni  formulera ses propositions à cet égard. Tout accord qui sera conclu avec le Royaume-Uni comme pays tiers, devra prendre en compte les intérêts des deux parties et être équilibré en termes de droits et obligations. »