Le casse-tête des emplois aidés

Évidemment qu’il y avait trop d emplois aidés et pas toujours attribués à bon escient.

Hier une délégation d’une quarantaine de directeurs d’école protestait contre la fin des contrats aidés devant le rectorat. Cela veut dire qu’ils avaient une utilité. Les emplois aidés auxiliaires de vie scolaire ont été renouvelés, pas les emplois de secrétariat et en même temps, est-il normal qu’une grande administration comme l’Education nationale fasse assurer le secrétariat des établissements scolaires par des emplois aidés. Ma réponse est non !

Les protestations des maires remontent vers le gouvernement car les communes sont de grandes consommatrices d’emplois aidés. Mais combien d’emplois aidés ont elles transformé en contrat de travail ? Combien de départs à la retraite après ne pas avoir été remplacés l’ont finalement été par des contrats aidés ? Est il normal qu’un emploi aidé fasse fonction d’éboueur comme on le découvre dans certaines communes alors que c’est un vrai métier ? Combien de communes pour ne pas augmenter la pression fiscale sur leurs administrés ont fait indirectement payer par l’état certains services de proximité ?

Le secteur associatif se trouve aussi lourdement pénalisé, très lourdement parce que là, ce sont des actions qui s’arrêtent, des jeunes qui se retrouvent sans activités dans la rue et là, doit se.poser la seule véritable question très politique sur la notion d’utilité sociale. Quel coût social et politique est on prêt à payer pour faire des économies ?

A cette question, le gouvernement Macron a répondu dans un premier temps « peu importe » en annonçant la suppression des emplois aidés. Puis il a reculé annonçant qu’ il continuerait a en financer 200 000 ! C’est une bonne nouvelle. Encore faut il savoir lesquels 05? Pour moi c’est clair, la vie associative doit être privilégiée ! Et pour vous ?