Fin du portable dans les écoles et collèges !

La fin des portables

Les écoliers et les collégiens niçois seront logés à la même enseigne que partout en France.

Les téléphones portables seront interdits à la rentrée dans les écoles, les collèges, voire dans certains lycées : le Parlement a voté définitivement ces jours-ci, après un ultime passage devant l’Assemblée, une proposition de loi LREM, qui était un engagement présidentiel.

Je ne méconnais pas le débat en cours qui considère cette loi inutile puisque le Code de l’éducation interdit, depuis la loi du 12 juillet 2010, les portables « durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur ». Mais pour moi la force de la loi n’est pas qu’un slogan. Ce n’est plus laissé à l’appréciation du chef d’établissement, du règlement intérieur, ou du Conseil d’Administration ! Non c’est la loi ! Et j’y suis favorable.

Le texte interdit l’usage de tout objet connecté (portable, tablette, montre…) dans les écoles et collèges. Il prévoit cependant des exceptions « pour des usages pédagogiques », laissés à l’appréciation de chaque établissement dans son règlement intérieur, ou pour les enfants handicapés. Les activités liées à l’enseignement, mais à l’extérieur, comme le sport, seront aussi concernées.

Près de neuf jeunes sur dix de 12 à 17 ans (86 %) possèdent un téléphone portable en France. Or l’usage du portable perturbe la capacité d’attention en classe, le climat scolaire, réduit l’activité physique dans les cours de récréation, et expose parfois des contenus violents ou pornographiques.

Les lycées auront la possibilité, mais pas l’obligation, d’inscrire l’interdiction, totale ou partielle, du portable et autres objets connectés dans leur règlement intérieur. Les chefs d’établissement, pour qui la mesure est utile décideront des modalités d’interdiction (lieux, conditions), le ministère prévoyant un vade-mecum.

La méconnaissance de la loi pourra entraîner la confiscation de l’appareil, permettant « d’impliquer les parents au moment de la restitution ».