Comment basculer d’un tourisme balnéaire à un tourisme durable ?

 

Ce sera l’un des points clefs de la prochaine campagne municipale.
En effet les chiffres sont bons, surtout les chiffres des secteurs hébergement et restauration.

Au cours du premier trimestre 2019, les secteurs hébergement et restauration (HR) évoluent positivement par rapport au 1er trimestre 2018 : +10,52% pour l’hébergement et + 3,45% pour la restauration.

Alors bien sûr, si l’on raisonne à court terme, rationnellement et humainement on ne peut qu’être tenté de continuer ainsi. L’arrivée de 3 liaisons directes hebdomadaires entre Pékin et Nice par Air China va d’ailleurs dans ce sens.

Mais que voulons nous pour Nice ?

Un modèle de développement touristique inspiré par ce qui se passe à Venise, où le centre historique est déserté par les Vénitiens qui fuient la lagune pour retrouver un peu de qualité de vie ?

Un modèle de tourisme durable axé sur les activités sportives, culturelles et patrimoniales, plutôt que sous le tout balnéaire ?

Nous sommes à un carrefour qu’il faudra bien négocier car sans une ambition environnementale forte le réchauffement climatique pourrait à moyen terme, 2040, tuer la poule aux œufs d’or.