En multipliant les propos haineux, Estrosi met sa ville en danger !

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Christian Estrosi vient de déclarer que ce qui lui faisait mal c’était de donner le droit de vote à des étrangers qui haïssent la France.

Je condamne ce propos avec la plus grande fermeté.

Une fois de plus, Monsieur Estrosi devrait prendre conscience qu’une personnalité de son envergure supposée ne peut se permettre de dire n importe quoi.

Cette escalade démagogique dans laquelle il est entré depuis quelques semaines semble ne pas avoir de limites. Or, il porte à la ville de Nice un très grand préjudice, car Nice est une ville à vocation internationale.

En stigmatisant l’ensemble des étrangers sans préciser sa pensée, il porte atteinte à l’image de la ville, à ses ambitions internationales, et à sa cohésion sociale.

Comment ce propos haineux envers les étrangers peut-il être reçu dans tous les pays du monde, dont les touristes continuent de faire de la Côte d’Azur une destination privilégiée ? Il ne faut pas s’étonner ensuite que Cannes et Monaco obtiennent de meilleurs résultats. Nos hôteliers apprécieront.

Comment ce propos haineux envers les étrangers peut-il être reçu par les dirigeants politiques des 52 délégations étrangères qui vont se réunir en septembre prochain pour célébrer les jeux de la francophonie à Nice ?

Comment ce propos haineux envers les étrangers peut-il être reçu par tous les investisseurs internationaux dont on espère des investissements dans l’Opération d’Intérêt National Eco-vallée?

Les milliers de chômeurs niçois apprécieront lorsqu’ils se trouveront privés de travail par faute d’un maire qui tient des propos irresponsables.

Enfin, comment ce propos haineux envers les étrangers peut-il être reçu par les 140.000 résidents étrangers communautaires ou non communautaires qui vivent dans notre Métropole ?

De tels propos ne peuvent qu’attiser des tensions dans la ville alors que la responsabilité politique et morale du maire est d’assurer le mieux vivre ensemble. 

Patrick ALLEMAND

Conseiller municipal et métropolitain

Président des groupes « Changer d’ère » et « Socialistes, Verts et Républicains »

Mon engagement auprès des volontaires d’UNIS-CITE

 

L’association UNIS-CITE permet à des jeunes volontaires de consacrer une étape de leur vie à la solidarité. Depuis l’automne 2010, des volontaires effectuent leur service civique à Nice. Âgés de 18 à 25 ans et venant de tous horizons sociaux, culturels et éducatifs, ils réalisent des projets de solidarité auprès de structures locales et s’engagent ainsi activement au service de causes d’intérêt général de la vie citoyenne. Cette année, 40 volontaires sont engagés.

Afin de dynamiser cette démarche citoyenne, l’association m’a proposé de m’unir aux jeunes au travers d’un parrainage civique.

Mardi 29 janvier j’ai donc rencontré 17 jeunes actuellement en Service Civique. Nous avons signé l’attestation nous engageant mutuellement puis avons discuté pendant plus d’une heure. Cela a été l’occasion de me présenter et de présenter mon engagement en tant qu’élu de la nation. Nous avons ensemble constaté des similitudes entre mes motivations, mon action politique et leur engagement au sein de structures aux valeurs solidaires. Ce point commun est l’envie d’améliorer le quotidien des autres, que ce soit en égayant le quotidien des personnes âgées isolées, comme le font actuellement deux volontaires avec le projet « une visite, un sourire » ou en œuvrant pour l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens en inaugurant un nouveau lycée par exemple.

Les jeunes sont notamment volontaires dans les projets Médiaterre, Les Vitaminés, 1 visite/ 1 sourire, en partenariat également avec le CCAS ou la Poste et intégrés dans des associations comme l’Armée du Salut, Epilogue, Adam, P@je, La Mutualité Française ou Emmaüs.

Cet échange a permis à la fois aux jeunes d’avoir un regard nouveau sur la politique et à moi-même de confronter la politique de jeunesse menée par la Région avec les témoignages des volontaires.

Sauver la pédiatrie niçoise

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

« Certains en ont rêvé pendant plus d’un demi-siècle, nous l’avons fait », c’était la déclaration de Christian Estrosi le 26 janvier 2009 officialisant ainsi « l’union » de la Fondation Lenval et de la pédiatrie de l’hôpital l’Archet sous forme d’un Groupement de Coopération Sanitaire.

En ayant voulu apparaitre à une époque, aujourd’hui révolue, comme le meilleur élève du Sarkozysme et expérimenter aux dépens de la pédiatrie niçoise les Groupements de Coopération Sanitaire prévus par la loi Bachelot, le Maire de Nice, Président du Conseil de surveillance du CHU, porte une grande responsabilité dans la situation grave de la pédiatrie niçoise à laquelle il faut aujourd’hui trouver une sortie par le haut.

Le rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) de 2011 a notamment mis en évidence la grande imbrication entre les intérêts privés à but lucratif de la clinique Santa Maria et la Fondation Lenval sur le site qui accueille le GCS CHU-Lenval.

Dès lors la direction du CHU a raison d’exiger le départ de la clinique Santa Maria de ce site comme un préalable à tout accord avec la Fondation Lenval sur ce dossier. Les propositions du CHU relatives à l’intégration par celui-ci du Conseil d’Administration de la Fondation Lenval et à la désignation d’un directeur du futur établissement pédiatrique par un jury présidé par un représentant de l’Etat marquent une réaffirmation de la puissance publique dans son rôle de pilote de la santé publique sur ce dossier.

Nous prenons également note des garanties données dans ces propositions pour la pérennité du statut des agents de la fonction publique hospitalière dans cet établissement, et sur le caractère strictement public de la maternité qui pourrait constituer avec la pédiatrie un pôle Mère-enfant susceptible de répondre aux enjeux d’excellence médicale et d’égalité d’accès aux soins pour les femmes et les enfants des Alpes-Maritimes.

Le ver était dans le fruit lorsque le Maire de Nice, Président du Conseil d’Administration devenu Conseil de surveillance a poussé ce projet dans la mauvaise direction. Aujourd’hui, en concertation avec les personnels médicaux et non médicaux, il faut créer les conditions du sursaut de la pédiatrie niçoise.

 

Patrick ALLEMAND

1er Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

 

Ladislas POLSKI

Conseiller Régional, Membre du conseil de surveillance du CHU de Nice

Réaction de Patrick ALLEMAND suite aux propos de Christian ESTROSI : Lamentable!

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

L’escalade populiste à laquelle s’est livré Christian ESTROSI à propos de la recherche par l’État d’une aire d’accueil pour quelques familles de Roms est indigne des valeurs de la République française.

Il ne s’agit ni de créer un appel d’air, ni d’accueillir toute la misère du monde, mais simplement de sécuriser quelques familles qui sont actuellement sur notre sol.

Prétexter qu’il s’agit précisément du terrain sur lequel le maire de Nice comptait construire la cuisine centrale, rappelle des procédés utilisés en son temps par Jacques PEYRAT, qui aura bien du mal à trouver un espace politique dans la prochaine élection municipale tant le plus jeune a dépassé par certains aspects l’ancien.

Dire qu’on ne comprendrait pas que les petits niçois soient privés de cantines pour loger des Roms dégouline de démagogie populiste.

C’est de la même veine que les pains au chocolat de Jean-François COPE pendant la campagne interne de l’UMP, et cela démontre que Christian ESTROSI s’est trompé en choisissant FILLON, c’est bien COPE et sa démagogie galopante qu’il aurait du rejoindre !

 

Patrick ALLEMAND

1er Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur