Patrick Allemand

Après le Grand Stade de Nice, c’est au tour de la SEMIACS de se faire épingler par la Chambre régionale des comptes (CRC) mais de façon bien plus sévère.

L’affaire de la SEMIACS n’arrête pas de faire parler d’elle et de faire couler de l’encre. Cette fois-ci, ce sont trois rapports qui ont été rendus publics par la CRC ce lundi 21 septembre, celui de la SEMIACS et celui de ses deux filiales, SUDE et SOFIPARK.

Le rapport de la CRC sur la SEMIACS est tellement accablant que celle-ci n’a formulé aucune recommandation au regard des irrégularités graves et nombreuses constatées. Toutefois, il préconise une reprise de contrôle par son actionnaire principal à 77,65 %, à savoir la ville de Nice qui ne pouvait ignorer ce qui s’y passait, notamment l’actuel 1^er Adjoint, Philippe PRADAL, dont le silence a été, pendant de longs mois, assourdissant alors qu’il ne pouvait ignorer la manière hasardeuse dont les marchés étaient passés et la société gérée.

La publication de cet énième rapport à charge pour la ville de Nice qui a été rendu public, nous permet de dénoncer l’opacité de ce dossier ainsi que l’absence de procédures de contrôle internes et externes.

C’est un scandale absolu !

Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal de Nice et Conseiller métropolitain Nice Côte d’Azur

1er Vice-président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur

Christian Estrosi a cru trouver la proposition géniale d’annoncer en cas d’election l’embauche de 100 agents de sécurité et la mise sous video surveillance des trains et des gares. Et Marion Maréchal Le Pen lui a emboité le pas !

Ce qu’ils ne savaient pas c’est tout ce qui a été accompli par la gauche en matière de sécurité ferroviaire. Tout simplement parce que la sécurité n’est pas notre fond de commerce électoral, que l’on ne convoque pas la presse pour inaugurer chaque caméra. Agir dans la discrétion ne signifie pas inaction!

On vient d’apprendre brutalement que la Poste Thiers, la RP comme disent les postiers fermerait définitivement ses portes à l’automne 2016.
Pour moi, fils de postière, d’une guichetière, c’est un véritable pincement au coeur. Je me souviens tout petit me mettant sur la pointe des pieds pour arriver à la hauteur de la banque et voir ma mère travailler. Elle brassait beaucoup d’argent, pourtant il en manquait parfois à la fin du mois chez nous, je ne comprenais pas tout…

Le choix de la fusion, c’est le choix de l’ambiguïté or, au contraire, les électeurs ont besoin de clarté.

Cette idée n’a aucun sens pour la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. On ne peut pas imaginer de fusion avec quelqu’un qui n’a de républicain que le nom de son parti et qui porte un discours qui est celui de la droite la plus extrême.

On ne peut pas avoir d’adversaire qui parle de Cinquième colonne, propose d’aller bombarder des bateaux dans des ports libyens, aiguise les peurs en brandissant la menace de terroristes DAECH infiltrés parmi les réfugiés et imaginer une seule seconde une fusion.

Cette fusion entérinerait la thèse de l’ « UMPS » chère au Front National et à Marine Le Pen alors que Monsieur Estrosi ne cesse de courir après l’extrême droite.

Patrick ALLEMAND

Tête de liste PS06

1er Vice-président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur

Article Direct Matin – 8 septembre 2015