La Medecine Scolaire doit être un facteur d’équité et de solidarité.

Les médecins scolaires sont mobilisés pour la revalorisation de leur profession. Ils suivent 12 millions d’élèves. La médecine scolaire fait partie des avancées d’après-guerre instaurées dans un objectif d’équité et de solidarité nationale.

 

C’est un outil précieux de prévention et de lutte contre les inégalités sociales sur l’ensemble du territoire. Grâce à la médecine scolaire, les diagnostics peuvent être portés de façon suffisamment précoce pour éviter des pathologies physiques ou mentales plus graves. Elle est totalement présente dans les enjeux actuels de l’éducation à la santé, de l’aide et de l’accompagnement aux soins.

 

Or, la politique de désengagement de Nicolas Sarkozy a conduit à une dégradation sans précédent de la médecine scolaire. C’est pourquoi nous soutenons le mouvement des médecins scolaires.

 

François Hollande mettra en place une réforme ambitieuse qui passe par la rénovation de leur métier et par le renforcement des effectifs de la santé scolaire. Des 60 000 postes dont il a annoncé la création, une part significative sera consacrée à la santé scolaire. Non seulement la médecine scolaire doit être soutenue mais il faut la développer au bénéfice des enfants et des adolescents dans nos écoles,  et en particulier pour les jeunes les plus vulnérables.

C’est un facteur d’égalité devant la santé très important dans un pays, où selon de nombreuses enquêtes, des familles, y compris les jeunes, renoncent à se faire soigner, parce que cela devient trop cher.

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La corruption en augmentation en Europe?

Selon l’enquête Eurobaromètre que la Commission publie aujourd’hui, la corruption demeure un problème de premier plan dans les pays de l’Union européenne, et le niveau de corruption aurait augmenté au cours des trois dernières années. Les données recueillies indiquent que près de trois­quarts des Européens continuent de considérer la corruption comme un problème majeur et pensent qu’elle existe à tous les niveaux de pouvoir. 8 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été explicitement ou implicitement invitées à verser un pot­de­vin au cours de l’année écoulée.

«Il est décevant de constater que les résultats concrets de la lutte contre la corruption à travers l’Union européenne demeurent insuffisants. Combien de fois avons-nous dit qu’il était grand temps d’agir? Les Européens attendent des gouvernements nationaux qu’ils prennent des mesures décisives. Il est temps qu’ils le fassent», a affirmé Mme Cecilia Malmström, membre de la Commission européenne chargée des affaires intérieures.

La corruption continue de constituer l’un des plus grands défis auxquels l’Europe est confrontée. Si sa nature et son ampleur varient d’un État membre à l’autre, elle porte préjudice à l’ensemble de l’UE, en diminuant les niveaux d’investissement, en entravant le bon fonctionnement du marché intérieur et en ayant des retombées négatives sur les finances publiques. Selon les estimations, le coût économique de la corruption dans l’UE s’élève à quelque 120 milliards d’EUR par an.

«La corruption est un mal qui détruit un pays de l’intérieur, en sapant la confiance dans les institutions démocratiques, en affaiblissant le sens des responsabilités des dirigeants politiques et en faisant le jeu des groupes criminels organisés. La corruption ne peut être combattue efficacement que grâce à la volonté et à l’engagement des dirigeants et des décideurs à tous les niveaux», a indiqué Mme Malmström.

La Commission proposera bientôt de nouvelles mesures législatives, concernant notamment la confiscation des avoirs d’origine criminelle, la réforme des règles relatives aux marchés publics, l’amélioration des statistiques sur la criminalité et le renforcement de la politique antifraude au niveau européen.

Contexte
L’enquête Eurobaromètre s’est déroulée dans les 27 États membres de l’UE en septembre 2011. Ses principales conclusions sont les suivantes:

  • La majorité des Européens (74 %) estiment que la corruption est un problème de premier plan dans leur pays. Près de la moitié de l’ensemble des Européens (47 %) pensent que le niveau de corruption dans leur pays a augmenté au cours des trois dernières années.
  • La plupart des Européens sont d’avis que la corruption existe au sein des institutions locales (76 %), régionales (75 %) et nationales (79 %).
  • Selon les Européens, la corruption et l’abus de pouvoir surviennent dans tous les secteurs du service public. Les responsables politiques nationaux (57 %) et les fonctionnaires qui attribuent des marchés publics (47 %) sont les plus susceptibles d’être considérés comme impliqués dans ce type d’activités.
  • 40 % des Européens estiment qu’une relation trop étroite entre les entreprises et la sphère politique contribue à la corruption. L’inaction des responsables politiques (36 %) et le manque de transparence quant à la manière dont les deniers publics sont dépensés (33 %) sont cités comme des éléments qui contribuent à la corruption. La majorité (68 %) ne pensent pas que la transparence et le contrôle en matière de financement des partis politiques sont suffisants.
  • La majorité des Européens (70 %) estiment que la corruption est inévitable et qu’elle a toujours existé. Deux Européens sur trois (67 %) pensent que la corruption fait partie de la culture d’entreprise de leur pays.
  • La majorité des Européens (67 %) estiment qu’ils ne sont pas personnellement touchés par la corruption dans leur vie quotidienne. Seule une minorité des personnes interrogées (29 %) indiquent qu’elles sont personnellement concernées. Un pourcentage encore plus faible des personnes interrogées (8 %) ont déclaré avoir été explicitement ou implicitement invitées à payer un pot­de­vin au cours de l’année écoulée.
  • En matière de corruption, les Européens sont plus enclins à faire confiance à la police (42 %) et au système judiciaire (41 %), et moins enclins à faire confiance aux représentants politiques (6 %) pour les aider.
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Nicolas Sarkozy préfère combattre les chômeurs à défaut de combattre le chômage
 




Nicolas Sarkozy a lancé l’idée (une de plus) de soumettre aux Français un référendum sur un renforcement des obligations des chômeurs, notamment de ne plus pouvoir refuser un emploi ou une formation. Si le Président sortant n’en n’est pas à sa première tentative d’utiliser la détresse de nos concitoyens pour faire un « coup » bassement politicien, celui-ci est particulièrement choquant.

Choquant bien sûr, parce qu’au lieu d’apporter des solutions, il préfère mettre en scène la culpabilisation de ceux qui subissent ses erreurs politiques, pour mieux s’en dédouaner. Qui peut croire pourtant, que les 6,2 millions de Français qui s’inscrivent chaque année à Pôle emploi le font par plaisir ou par paresse ?

Choquant encore, parce que les Français, en quête de vérité de la part des politiques, savent pertinemment que le Président sortant feint grossièrement d’ignorer qu’il existe déjà des obligations drastiques et graduées qui pèsent sur les demandeurs d’emplois aujourd’hui. Comment expliquer autrement que nombre d’entre eux sont régulièrement radiés des listes de Pôle emploi ?

Choquant toujours, parce que passer par un référendum sur un sujet qui aurait nécessité de consulter sereinement les partenaires sociaux, c’est nier l’essence même de la démocratie sociale. Si Nicolas Sarkozy voulait casser le dialogue social dans notre pays, il ne s’y prendrait pas autrement !

Depuis 2007, et sous la responsabilité de Nicolas Sarkozy, la France compte un million de demandeurs d’emploi supplémentaire. Pour échapper à son bilan, Nicolas Sarkozy s’en prend aux victimes de sa politique, lui qui promettait en 2007 de ramener le chômage à 5 % alors qu’il frôle aujourd’hui les 10%.

Au lieu de s’attaquer aux chomeurs en fin de mandat afin de draguer un électorat populiste, il aurait mieux fait de s’attaquer au chomage.

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Réunion des associations d’élus locaux à l’Elysée : communiqué de Michel Vauzelle

 

 

Le 10 février 2012

Réunion des associations d’élus locaux à l’Elysée :

communiqué de Michel Vauzelle,

Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

 

« Après cinq années de dénigrement et à quelques mois des élections présidentielles, M. Sarkozy entame aujourd’hui un faux dialogue avec les collectivités territoriales.

Celui qui n’a eu de cesse de prendre en étau les collectivités en leur supprimant des crédits, en leur ôtant toute fiscalité régionale, leur demande aujourd’hui de faire des économies tout en les exhortant à financer de lourds projets qui relèvent totalement des compétences de l’Etat.

Après que l’Etat a transféré aux Régions de lourdes responsabilités sans pleinement les compenser (il manque 200 M€ en Provence-Alpes-Côte d’Azur), M. Sarkozy nous demande de financer les grandes infrastructures nationales : LGV, routes nationales, (L2, déviation de Miramas, LEO, déviation de Gap….), MUCEM, Universités… Il nous demande aussi de faire l’avance du paiement des surcoûts du tunnel de Toulon.

Les grandes villes dirigées par sa majorité exigent quant à elles que nous financions leurs grands travaux tout en fustigeant nos dépenses !

Aujourd’hui, M. Sarkozy annonce trop tardivement aux collectivités une enveloppe financière destinée aux investissements. C’est bien insuffisant et très éloigné des besoins réels des territoires. C’est oublier que ce sont les collectivités qui résistent au désengagement de l’Etat des services publics qu’il s’agisse de la justice, de l’éducation, de la santé, de la solidarité, de la culture, du sport ou de la vie associative.

Aujourd’hui, face à la crise, c’est d’un nouveau souffle de décentralisation dont la France a besoin.  Les collectivités sont à l’origine de plus de 70% de l’investissement public national. Elles jouent un rôle essentiel, notamment en faveur de l’emploi et de la croissance économique. Il faut arrêter de les mépriser, clarifier leurs compétences et les doter d’une réelle autonomie et d’une vraie fiscalité. Elles ont, à l’image des grands pays européens, un rôle fondamental à jouer dans l’organisation de notre pays ».

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Evocation du nazisme : l’amnésie d’ESTROSI 

 

Suite à la polémique sur la hiérarchie des civilisations provoquée par Claude GUEANTet à la réaction du député Serge LETCHIMY, Christian ESTROSI a une fois de plus perdu une occasion de se taire.

Faisant part de son émotion face à l’évocation du nazisme et réclamant des excuses au PS, il oublie que lui-même dans l’enceinte du Conseil Municipal m’avait accusé d’utiliser des méthodes de communication dignes des nazis. Ce n’est que 8 semaines plus tard et sous la menace d’une plainte en diffamation qu’il avait exprimé ses regrets.

 

Patrick ALLEMAND

Conseiller Municipal de Nice

Président du groupe Changer d’ère

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