SIGNATURE DE LA CONVENTION CADRE DE COOPERATION BILATERALE ENTRE LE GOUVERNORAT D’HEBRON ET LA REGION PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR

Voici le texte de l’intervention que j’ai faite, juste avant de signer la convention de coopération avec le gouverneur d’Hebron.

Monsieur le Gouverneur,

Monsieur le Maire,

Madame la représentante du Consul général de France,

Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile,

Mesdames et Messieurs,

 

C’est avec une grande émotion mais aussi, je dois le dire, une certaine fierté que je me trouve aujourd’hui devant vous.

Emotion, car je suis bien conscient des enjeux que vivent aujourd’hui la Palestine et les Palestiniens ; fierté, car je veux exprimer la volonté dela Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de ses élus, au premier rang desquels son Président Michel VAUZELLE, et de sa société civile, d’être à vos côtés dans cette période cruciale.

C’est tout l’enjeu de la rencontre que nous avons aujourd’hui. Il s’agit bien désormais pour nous de construire ensemble, avec rapidité mais sans précipitation, des réponses aux questions les plus cruciales qui sont les vôtres. Nous sommes réunis aujourd’hui pour jeter les bases des actions structurantes qui seront mises en œuvre rapidement.

A l’appui de la signature de l’accord de coopération entre nos deux collectivités, il est indispensable que les sociétés civiles palestinienne et française soient mobilisées : car c’est de la parole des peuples, et dans la co-construction, que doivent émerger les projets. Nous savons déjà que l’une et l’autre, de part et d’autre de la Méditerranée, ont répondu présent, et je les félicite de leur mobilisation.

A l’instant où nous paraphons cet accord, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’engage, formellement, envers la Palestine et les Palestiniens. Et le travail entrepris entre les techniciens palestiniens et français et leurs partenaires va pouvoir se poursuivre pour aboutir aussitôt que possible, à la mise en œuvre d’actions concrètes.

Au-delà des différentes thématiques retenues pour ces actions (comme l’eau et l’agriculture, le patrimoine ou les relations universitaires, par exemple), c’est bien de la construction d’outils de développement territorial et de renforcement de la gouvernance locale qu’il s’agit. Au travers de ces outils à élaborer, il faut établir au sein des territoires une force de travail au service du développement local et en mesure d’accompagner les porteurs de projets, et également de renforcer les institutions locales. Ces outils, qui existent dans le Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pourront être partagés avec nos partenaires palestiniens.

D’une façon plus générale, nous sommes convaincus qu’il est nécessaire de créer les meilleures conditions possibles à l’épanouissement des démocraties locales et au renforcement des institutions qui les garantissent. Nous comptons pour cela sur l’établissement de liens durables entre des collectivités qui se trouvent de part et d’autre du Bassin Méditerranéen, qui désirent fonder leurs relations sur la notion d’intérêt réciproque et qui sont animées d’un esprit d’ouverture, d’échange et de solidarité basés sur la reconnaissance mutuelle.

Alors même que d’extrêmes difficultés affectent les Territoires Palestiniens et se répercutent gravement sur la gouvernance et le fonctionnement  des institutions locales, il nous paraît, d’une part,  qu’il est indispensable de renforcer le pouvoir des institutions locales dans les Territoires Palestiniens, afin de recréer dans ces territoires les conditions d’une réelle gouvernance, et, d’autre part que s’impose la nécessité impérieuse pour les collectivités européennes de procurer un appui énergique à  cette évolution.

Dans cette optique, le présent accord cadre de coopération bilatérale visera donc à la mise en place d’actions de coopération innovantes et adaptées, conçues dans le sens du renforcement des institutions locales et du développement local durable.

La mise en œuvre de ces actions constituera l’illustration concrète des valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité que la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur entend partager avec les partenaires.

Je vous remercie.

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Communiqué de presse : Insécurité, l’échec d’Estrosi et de Ciotti !

Derrière les propos triomphants du Préfet des Alpes-Maritimes et du Maire de Nice sur la baisse globale de la délinquance se cache une réalité toute autre qui démontre l’échec de Nicolas Sarkozy en matière de lutte contre l’insécurité dans notre département. Les agressions en série dans le quartier Saint Barthelemy dont fait état le quotidien régional en attestent.

Plus de 6 000 agressions physiques, une hausse de 25 % en 6 ans. Voilà le vrai bilan !

Et la part des mineurs impliqués dans ces actes est stable, n’en déplaise à Monsieur CIOTTI.

Et la part des étrangers impliqués l’est également, aux alentours de 7,1%, n’en déplaise à Marine Le Pen.

Cette délinquance de proximité est la plus traumatisante. Et notre département est classé désormais dans le top 5, devant les tristement célèbres Bouches du Rhône.

Voilà au moins un domaine où Monsieur ESTROSI devance les Bouches du Rhône, les agressions physiques.

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Enquête publique sur la ligne Ouest-Est du tramway de Nice : Dire N°3

 

Dire n°3 déposé par les élus socialistes : Sur le terminus et le phasage de la ligne 2

 

 

Monsieur le Commissaire enquêteur,

Les élus socialistes du Conseil municipal et du Conseil métropolitain de la ville de Nice considèrent qu’avoir pour terminusla Place Ilede Beauté est un non sens pour la ligne 2 Est Ouest.

La future ligne 2 de tramway à Nice devait initialement partir dela gare SNCF Riquier.Cette liaison qui était prévue dans le projet initial vient cependant d’être abandonnée. Les habitants du quartier et les usagers de la gare ont ainsi lancé une pétition. Ces personnes militent en effet pour que la 4ème gare du département (5000 usagers par jour) soit connectée directement au tramway et que Riquier – Arson – Barla, quartiers historiques de Nice, ne soient pas délaissés. Elles ont raison. Toutefois, certains et parfois les mêmes ont signé une pétition s’opposant au passage du tram en surface parla rue Arson.L’ampleurde la contestation a fait reculer Christian Estrosi qui a en effet indiqué que rien n’est encore       « tranché à l’Est pour la portion aérienne située entre le port et la gare de Riquier parla place Arson.» . Les études d’impact l’auraient fait renoncer au projet initial.

Un projet ambitieux ne peut cependant pas occulter la nécessité de construire une véritable intermodalité entre le tramway et la gare de Riquier.

Tenant compte des réalités économiques, nous proposons également un phasage de cette ligne 2 Est Ouest.

Il s’agirait de permettre le passage du tramway en souterrain entre la rue du Congrès etla place Garibaldisous laquelle se situerait un terminus simple comme il en existe actuellement un au Pont Michel.

Cela permettrait :

 

–          De ne pas porter atteinte dans un premier temps au quartier du port en prévoyant une sortie de trémie rue Antoine Gauthier, provoquant par là même l’expropriation et le destruction de l’immeuble situé 22 rue de Ségurane, pourtant classé en périmêtre sauvegardé et pour lequel l’architecte des bâtiments de France n’a pas encore formulé d’avis.

–          De prendre en compte le fait que les résidents dela place Ilede Beauté et des rues environnantes, ainsi que les commerçants du Port de Nice, n’ont pas fait preuve, pour l’heure, d’une impatience notable ;

–          De tester sur une distance plus courte, l’option tunnel souterrain afin de voir comment sont surmontées les difficultés techniques et hydrologiques ;

–          De prendre en compte les contraintes financières et de ramener le coût de la ligne 2 Est-Ouest de 758 millions d’euros, aux environs de 600 millions d’euros, rendant sa faisabilité plus certaine.

Concernant la jonction entre le tram et la gare de Riquier :

3 options sont possibles :

–          Si les difficultés rencontrées par l’option tunnel souterrain se révèlent surmontables et sans surcoût important par rapport aux évaluations initiales, la ligne 2 Est-Ouest pourrait être dans une seconde phase, prolongée en souterrain versla place Ilede Beauté, desservant ainsi le port de Nice  sans préjudice pour le commerce local et remonterait en souterrain jusqu’à son terminus. Le surcoût engendré par la réalisation d’un tunnel souterrain jusqu’àla place Auguste Blanquiserait compensé par l’économie réalisée dans la phase 1 par l’entrée en souterrain rue du Congrès. Ce que nous proposons, en deux phases, repose sur la même estimation financière que celle du maire actuellement (758 millions d’euros) mais cela a l’avantage de proposer un projet plus ambitieux, plus long et allant jusqu’à la gare de Riquier.

–          Si l’option souterrainne s’avérait infaisable, il faudrait remonter versla place Auguste Blanquietla gare Riquieren surface, en évitant absolumentla rue Arson.Cetteoption serait bien entendu moins onéreuse, l’économie réalisée étant de l’ordre de 60 à 70 millions d’euros.

–          Il demeure aussi la possibilité de raccorder la gare de Riquier au réseau du tramway par l’actuelle ligne 1 par la réalisation d’une boucle à partir de la place de l’Armée du Rhin, permettant à une rame autonome d’aller vers la gare de Riquier par le boulevard Delfino et de revenir par le boulevard Pierre Sola avec jonction àla station Palaisdes Expositions.

 

 

 

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Enquête publique sur la ligne Ouest-Est du tramway de Nice : dire N°2

 

Dire n°2 déposé par les élus socialistes : Sur le choix de l’option souterraine

 

 

Monsieur le Commissaire enquêteur,

Les élus socialistes au Conseil municipal et au Conseil métropolitain font part de leurs réserves sur le choix de l’option souterraine pour traverser le centre ville compte tenu de la nature du sous sol dela ville. Cesréserves sont de nature hydrologiques et sismiques essentiellement.

Nous considérons que l’option souterraine doit être réduite au minimum.

De nombreux chantiers antérieurs ont démontré que les “imprévus” n’ont pas manqué et se sont traduits à chaque fois par des retards de livraison importants, des surcoûts considérables et des dégats collatéraux notamment sur des constructions, voire des édifices classés.

Côté rive gauche du paillon, les exemples ne manquent pas. Cela est dû, et c’est notoirement connu, au fait qu’un bras du Paillon, Lou sourgentin, passe sous cette partie de la ville et se jette dans le Port de Nice. Moins connu, l’autre ruisseau à caractère torrentiel, le Fontaine de la ville s’écoule au pied du mont Boron et rejoint lou Sourgentin.

Les travaux du bassin de rétention dela place Arsonont pris un retard considérable à la suite d’infiltrations d’eaux imprévues.

De même, la construction  des garages en sous sol de l’ensemble immobilier Port Nicea, rue François Guisol, a provoqué l’inondation de caves dans tous les immeubles environnants de la rue et des rues avoisinnantes, notamment la rue Lascaris, à la suite de remontées d’eau.

Toujours rive gauche, mais avec une responsabilité directe du Paillon, le parking du Cours Saleya a fait l’objet de beaucoup de complications.

Lors de sa construction, les bâtiments du Bureau d’Aide sociale de la ville de Nice et de la chapelle de la Miséricorde ont été affectés par d’importantes fissurations et, en ce qui concerne la chapelle, par des remontées d’humidité qui ont provoqué le délitement ou l’éclatement des matériaux, ainsi que de graves dommages aux tableaux et peintures.

Il a été établi que ces dégâts ont en pour origine le tassement de terrain et une remontée de la nappe phréatique, eux-mêmes consécutifs à la mise en place des infrastructures de l’ouvrage, qui ont eu pour effet de contrarier l’évacuation des eaux d’infiltration et d’entraîner une humidification importante des fondations, des remontées d’eau à partir des fondations et du sol et un accroissement considérable de l’humidité ambiante ayant occasionné des détériorations par des moisissures, des écaillements et des décollements de peinture, de plusieurs tableaux anciens situés dansla chapelle. Lelien de cause à effet entre les travaux de construction du parking et les dommages subis  dans ces circonstances, a été établi par des experts.

Côté rive droite du Paillon, selon certains experts les risques sont identiques. En effet le quartier de la Buffa et dela rue Danteétait encore un marécage au début du XIXéme siècle. Le sous sol reçoit plusieurs cours d’eau, le Mantega qui descend sous le boulevard Gambetta, le Saint Michel et le Saint Barthélémy qui s’écoulent quant à eux un peu plus à l’Est sousla rue Dante. Construireun tunnel souterrain à cet endroit, perpendiculairement au sens de l’écoulement Nord-Sud des eaux souterraines ne se fera pas impunément sans danger) et reviendrait à construire un barrage souterrain susceptible de bloquer les écoulements en sous sols et de provoquer des remontées de nappes phéatiques significatives sur les immeubles situés au nord dela ligne. Onne passe pas sans risque dans des alluvions instables et sous nos immeubles anciens qui sont tous sans grandes fondations.

Tout cela sans prendre en compte le risque sismique que l’on ne peut totalement évacuer du raisonnement même s’il est diffcilement évaluable. Potentiellement il existe.

La proposition des élus socialistes consiste donc à différer l’entrée en souterrain à la hauteur de la rue du Congrès et de poursuivre donc en surfacela ligne Est-Ouestentre la rue de France et la rue du Congres en passant en surface par les rues Bottero et Maréchal Joffre.

Cette option permet :

–          De s’affranchir des contraintes hydrologiques évoquées ci-dessus, suceptibles d’avoir des répercussion sur le bâti environnant ;

–          De supprimer1,3 kmde tunnel souterrain ;

–          De réaliser ici une économie évaluée à 130 millions d’euros ;

–          De passer en surface dans des zones très peu commerçantes dont sans nuisances pour l’activité économique.

 

 Dire n°4 déposé par les élus socialistes : Complément au dire n°2

 

 

Monsieur le Commissaire enquêteur

 

Les élus socialistes du Conseil municipal et du Conseil métropolitain de la ville de Nice souhaitent par ce dire très précis compléter le dire numéro 2 en ajoutant un élément extrêmement important. 

L’entrée en souterrain à la rue du Congrès rapprocherait considérablement cette entrée de l’actuelle ligne 1. Cela permettrait de prévoir en surface une connexion à moindre coût entre les deux lignes, entre la ligne 1 à hauteur du boulevard Victor Hugo et la rue du Congrès sur quelques centaines de mètres. Cette connexion ne serait utilisée qu’en qualité de voie de secours, destinée à transférer du matériel roulant compatible d’une ligne à l’autre, en cas de problèmes techniques, de pannes, voire de saturation à une heure de pointe, donnant ainsi plus de souplesse à l’exploitation de l’ensemble du réseau de tramway.

 

 

 

 

 

 

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Reportage de France 3 sur la Ligne 2 du Tramway à Nice

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