Xavier Garcia, un départ qui n’est pas une surprise

Je n’ai pas souhaité réagir à chaud à la démission de Xavier Garcia, notre premier secrétaire.
Je l’ai rencontré en 2003 et je lui ai confié la direction de la campagne des élections régionales de 2004.
Je l’ai ensuite recruté comme collaborateur à la Région et j’ ai pu apprécier, tout au long de ces années, ses qualités, son sens politique, ses capacités de synthèse.
Il est devenu 1er secrétaire fédéral adjoint et c’est naturellement vers lui que je me suis tourné pour me succéder à la tête de la fédération du PS des AM en 2015, lorsque j’ai souhaité prendre un peu de recul.
Cette proximité, des années durant, m’autorise à vous dire que je le connais bien et je le sais sincère lorsqu’il dit ne rien regretter de son investissement fédéral.
Xavier a été desservi par une conjoncture politique nationale sur laquelle il n’avait aucune prise et qui a provoqué un enchaînement de défaites électorales et de désillusions.
On peut comprendre que dans un tel contexte, les élections régionales soient apparues à ses yeux comme une ultime chance de rebond.
La suite, nous la connaissons> tous. Alors que les élections municipales avaient consacré la division de la gauche, notamment à Nice, les élections régionales n’ont accouché que d’une union de façade qui n’a trompé personne.
Aussi le score décevant n’a pas pesé bien lourd dans la réflexion de la direction nationale et de notre 1er secrétaire, Oliver Faure, au moment de faire le choix du front républicain pour éviter la victoire de l’extrême droite comme en 2015.
Celles et ceux qui connaissent Xavier savent combien toute cette période a du lui être insupportable.
Au moment de prendre acte de cette démission, la seule réaction qui me vient est de dire : Quel gâchis.
Bonne chance Xavier pour relever les futurs défis que tu te choisiras et rappelle toi que le PS reste ta seconde famille.