C’est la journée mondiale des réfugiés.

 

C’était il y a 5 ans, Michel Vauzelle, qui était président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon lançaient une pétition pour interpeller l’Union européenne sur le drame des migrants en Méditerranée. « La Méditerranée n’est pas un cimetière. Elle doit être un symbole de solidarité, de fraternité et de paix. Nous sommes tous méditerranéens. »

Face au scandale de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes qui périssent en Méditerranée, fuyant la guerre, les persécutions, la misère et l’extrémisme, cette campagne visait à rappeler les valeurs humanistes qui fondent le projet commun européen.

Cet appel fut signé quasiment pour tous les présidents des régions méditerranéennes .
Il demandait à l’’Europe d’être d’une part, un protagoniste du processus de paix en Méditerranée et lutter contre tous les réseaux du crime organisé (trafic d’armes, etc.) et, d’autre part, de répondre à l’urgence humanitaire posé par les migrants, assurer leur secours en mer et leur accueil dans des conditions dignes.

Michel Vauzelle rappelait que les régions de la Méditerranée était en première ligne sans pour autant disposer de moyens appropriés et qu’elles avaient la responsabilité humaine, financière et technique de sauver des vies et d’accompagner les migrants dans leur insertion économique et sociale. Elles avaient la responsabilité de tendre la main à ces personnes qui risquent leur vie, indépendamment de leur religion, de leur couleur de peau ou de leur origine.

J’ai travaillé à ses côtés logiquement puisque j’avais la délégation aux relations internationales. Ce fut un moment politique passionnant car cette pétition fut une initiative de grande ampleur, inédite car menées par les Régions, avec une portée diplomatique non négligeable.

Mais le temps nous a manqué et il ne fallait pas compter sur le duo Estrosi Muselier pour suivre cette voie.