Hommage à Max Barel

Ce matin je serais absent d’une cérémonie à laquelle je suis très attaché, l’hommage à Max Barel, le fils du député communiste niçois Virgile Barel qui se déroule au tout début de la rue Barla.

Mais je ne pouvais pas ne pas rendre hommage à Max Barel, héros de la Résistance.

Arrêté en juillet 1944, Max Barel fut torturé à mort à Lyon par Klaus Barbie et la Gestapo.

Il fut torturé de toutes les façons possibles. Il fut tour à tour flagellé jusqu’au sang ; ce traitement n’ayant pas donné de résultat, il fut baigné dans l’eau glacée ; pendant ce traitement il tenta de se suicider de différentes façons ; ceci n’ayant pas donné de résultat il fut mis dans une baignoire et arrosé d’eau bouillante ce qui occasionna des brûlures du 2e et 3e degré ; cela a été fait par Klaus Barbie. C’est ainsi qu’est mort à tout juste trente et un ans, Max Barel, vraisemblablement le 11 ou le 12 juillet 1944, à Lyon.

Max Barel s’inscrit pleinement dans l’histoire de la Résistance niçoise aux côtés de Séraphin Torrin et d’Ange Grassi, de Jean Baptiste Malausséna et des fusillés de l’Ariane, des fusillés de Saint Julien du Verdon, de Virgil Corbani et de tant d’autres.