Après le déluge, le chaos.

Toutes nos pensées vont aux habitants de la Vésubie, de la Tinée et de la Roya qu’il ne faut pas oublier.
53 routes sont coupées ce qui rend difficile les opérations de secours dont l’essentiel se passe par voie aérienne avec le soutien de l’armée.
Quand on voit que même le lac du Boréon a débordé, on ne peut même pas incriminer cette fois la bétonisation, ce qui est le cas lorsque nous sommes dans la plaine du Var ou sur le réseau collinaire de Nice.
Par contre oui, cet épisode d’une extrême violence n’est pas sans lien avec le réchauffement climatique et est venu nous rappeler que ces phénomènes seront plus fréquents et plus violents.
Dans l’immédiat, priorité aux secours, à la recherche des disparus en espérant que certains aient pu se mettre à l’abri comme cela a été le cas du gendarme retrouvé sain et sauf.
Ensuite viendra le temps de repenser l’aménagement de nos villages en tenant compte de la nouvelle amplitude des crues.
Du travail en perspective pour la mise à jour des Plans de Prévention des Risques Inondations (PPRI) dont certaines préconisations ont très certainement évité un bilan encore plus lourd.