Bravo aux organisateurs de la manifestation contre les violences policières et le racisme

Tout en affirmant son soutien à cette initiative, Nice au Cœur avait tenu compte de l’ interdiction préfectorale et nous avons été prévenus de la levée de cette interdiction tardivement. Certains de nos membres ont néanmoins pu y participer à titre personnel.

Je me réjouis de l’état d’esprit qui a présidé au déroulement de cette manifestation qui s’est passée dans le calme et sans débordements, apportant ainsi un cinglant démenti aux déclarations de Philippe Vardon.

La jeunesse niçoise s’est mobilisé massivement répondant ainsi à ceux qui
souhaitent maintenir la France dans le déni des violences policières.

« Chaque dérapage individuel tâche l’institution entière » a déclaré Christiane Taubira dont la prise de position était attendue, elle qui fut ministre de la justice. Elle a raison, ces comportements, certes minoritaires, font un mal terrible à la police.

C’est une mobilisation planétaire qui entoure désormais la mort de Georges Floyd. Il faut la mort d’un homme pour que ce cancer qu’est le racisme et qui gangrène nos sociétés revienne sur le devant du débat public.

Il y a 40 ans c’était la marche des « Beurs » et depuis, finalement, n’a rien avancé. Il faut souhaiter que cette fois, ce ne soit pas un coup de pied dans l’eau.

Des masques, des tests : le Parti Socialiste propose un véritable plan sanitaire

Cela fait des années que le ps n’avait pas sorti un document aussi abouti. Voici donc les propositions.

Réquisitionner les entreprises qui ont la faculté de modifier leurs chaînes de production pour fabriquer des masques. Nous ne pouvons pas continuer à dépendre majoritairement d’importations en provenance de pays qui ne sont pas eux-mêmes à l’abri d’une rechute épidémique.

Encadrer les prix des moyens de protection (masques, gants, gels, sur-blouses, charlottes…) et relocaliser leur production.

Fournir à terme à toutes les Françaises et tous les Français un kit individuel de protection (masques, gants, gel).

Organiser des points d’étape réguliers pour connaître le nombre de tests disponibles, et pratiqués, ainsi que les garanties pour y accéder – pour ne pas revivre les ratés rencontrés avec les masques.
Isolement des personnes malades :

La prise en charge doit être assurée par l’État.
La mise à l’isolement des personnes doit être précisée.
La brigade sanitaire : connaître en temps réel le nombre de personnes engagées. La brigade est une bonne chose, mais les besoins sont immenses : combien de personnes sont-elles nécessaires pour que la brigade soit efficace (20 000 ? 30 000 ?) Comment est-elle composée ? Une formation est-elle proposée ?
Renforcer les moyens de l’hôpital : ce point n’a pas été évoqué, il est pourtant déterminant.

La reconstitution des stocks stratégiques doit être engagée pour parer à toute vague épidémique ultérieure ; il faut répondre à l’enjeu de souveraineté en la matière, avec un plan d’approvisionnement qui organise notre indépendance.

Extension de la prime exceptionnelle à l’hôpital à tous les personnels (y compris au système de soin ambulatoire), en particulier aux petits salaires ; ouverture des négociations avec les syndicats et les collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux pour une revalorisation immédiate des salaires

Donner tout de suite les moyens à l’hôpital public et aux Ehpad de remplir leurs missions :

Ouverture de lits et de postes.
Reconstitution des stocks d’équipements (blouses, surblouses, masques, médicaments…).
Recomposition des services pour assurer les interventions qui ont été décalées pour répondre aux urgences liées à l’épidémie de Covid-19.
Organisation d’un répit des personnels épuisés physiquement et moralement.
Soutien aux hôpitaux de proximité en les dotant de moyens nécessaires.
Mise en place d’établissements intermédiaires pour la prise en charge des patients issus des Ehpad, comme le recommande le conseil scientifique.

COVID19, les étudiants s’enfoncent dans la précarité.

 

C’est le sens de la lettre que j’ai adressé au maire de Nice auquel j’ai demandé de prendre certaines dispositions.

Monsieur le maire,

Mon attention a été appelée par les associations effectuant des maraudes sur la situation des étudiant.e.s dont la précarité est en forte hausse depuis le début du confinement.

La FACE06, par l’intermédiaire de son épicerie sociale, AGORAE, effectue un important travail en étant ouverte deux fois par semaine de 10 heures à 13 heures et en assurant une distribution de paniers alimentaires par des étudiants bénévoles. L’épicerie est ouverte à tout.e étudiant.e sur présentation de sa carte d’identité

Mais la précarité, après un mois de confinement touche désormais au cœur les cités étudiantes. Les Restau U sont fermés. Les étudiants qui effectuent souvent des petits boulots, notamment dans la restauration rapide, n’ont plus de revenus.

La résidence étudiante Jean Médecin qui a, à l’intérieur de la cité, sa propre épicerie populaire, lance un appel. Elle a besoin de nourriture basique comme des pâtes, du riz, des fruits et légumes.

Dernièrement s’est tenu un conseil inter résidentiel qui a permis de déceler des besoins similaires dans d’autres résidences étudiantes dont Romain Gary, Baie des Anges, Newton et Montebello.

La situation est tendue et ne pourra perdurer encore trois semaines minimum sans aide.

Dans un premier temps, il me parait urgent de fournir à l’épicerie populaire de la cité Jean Médecin, une dotation de produits alimentaires de base, avant de voir comment la ville pourrait s’associer à cet élan de solidarité.

Je vous prie de croire, monsieur le maire, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.