Solidarité, écologie en passant par l’éducation

C’est autour de ces priorités qu’Anne Hidalgo a décliné sa vision de la France hier à Lille hier pour son entrée en campagne.
1700 personnes présentes, c’est pas mal.
Elle ira jusqu’au bout ! C’est très bien sauf si sa parole est aussi fiable que lorsqu’elle avait juré, la main sur le cœur, ne pas être candidat à l’élection présidentielle…
Dans le volet économique et social, Anne Hidalgo a promis de mettre en place « une assurance-chômage universelle », ainsi qu’une revalorisation des salaires pour les « premiers de corvée ». Elle a aussi promis de généraliser l’encadrement des loyers dans les zones tendues ».
La candidate s’est également engagée sur des sujets de société. « Nous ouvrirons à celles et ceux qui le veulent le droit de mourir dans la dignité
Concernant l’éducation, la candidate socialiste a annoncé une rupture avec le quinquennat d’Emmanuel Macron : « Nous abrogerons Parcoursup », a t-elle promis au sujet de la très critiquée plateforme mise en place pour guider les apprentis et les étudiants dans leur choix.
La maire de Paris, a aussi montré son ambition concernant le dérèglement climatique. « Je serai pour cela la candidate de l’écologie des solutions », avant de fixer l’objectif de la « neutralité carbone en 2050 » en France. « Un ISF climatique pèsera sur les ménages aisés dont le patrimoine émet le plus de carbone ».
Anne Hidalgo a par ailleurs pris des engagements sur l’égalité femmes-hommes. « Je m’engage à ce qu’une loi de programmation sociale soit votée dès l’été 2022, pour atteindre l’égalité totale des salaires en cinq ans. Enfin, la candidate socialiste veut engager accorder le droit de vote à 16 ans.
Elle peut rassembler les socialistes dans un premier temps, la gauche ensuite ?

Soutien à nos candidats aux élections départementales

Françoise Assus-Juttner et Jean Christophe Picard
Xavier Garcia et Sophie Bourrion-Poulet
Robert Injey et Anne Laure Chaintron
Dans le canton de Nice 8 qui fut un bastion de la gauche, j’appelle les électeurs et électrices de sensibilité socialiste à voter au 1er tour pour le ticket Anne-Laure Chaintron et Robert Injey. Ils sont les candidats du rassemblement de la gauche. Aucune voix de gauche ne doit leur faire défaut au soir du 1er tour, le 20 juin 2021″.
Soutien aux autres binômes du Rassemblement de la gauche sur Nice et notamment à ceux comprenant des candidats socialistes, Raphaël Galmiche, Jacqueline Devier et Anne Alunno
Bonne chance à toutes et tous.

Ne vous abstenez pas !

Un sondage IFOP annonce 57% de taux d’abstention pour le 1er tour des élections régionales en PACA avec une pointe évaluée à 78% chez les 18-25 ans.
Cette région est aux portes de la catastrophe. Le Front National est à la porte du pouvoir.
Que vous soyez abstentionnistes de gauche ou de droite, parce que vous n’êtes pas content de la guéguerre entre messieurs Ciotti et Estrosi ou parce que la France Insoumise a été éjectée de la liste du Rassemblement de la gauche, où pour toute autre raison, aucune ne justifie la désertion des urnes quand la démocratie est en péril.

Le Front National envahit le marché de la Libération.

Mauvaise surprise ce matin au marché de la Libération où j’étais allé diffuser et tracter pour les élections régionales avec Juliette Chesnel-le Roux et pour les élections cantonales avec Françoise Assus-Juttner et JC Picard.
Nous devons tout faire pour mobiliser notre électorat au 1er tour car c’est là que se jouera l’élection et peut être le destin de notre Région.
Le FN a débarqué avec Thierry Mariani en tête et une trentaine de militants sur le pavis de la gare du Sud puis dans les travées du marché.
Cela a changé immédiatement l’atmosphère du marché et nous a rappelé que ce parti n’est pas un parti comme les autres, qu’il suscite la peur notamment dans les milieux culturels et associatifs et qu’il libère la parole. Certains sont apparus plus agressifs.
Ceux qui cherchent à le banaliser au service d’ambitions personnelles commettraient un acte grave contre la République car une Région ce n’est pas Fréjus.

Régionales : Il faut la France Insoumise.

Si la gauche était très basse, elle pourrait se permettre la division puisqu’il n’y aurait aucun enjeu et chacun pourrait se faire plaisir.
Mais la gauche n’est pas si basse, son socle actuel est estimé à 24, 25%. Cela lui donne des responsabilités accentuées par la situation à droite.
Personne ne peut prévoir aujourd’hui à quel niveau se situera le sortant Renaud Muselier après le psychodrame vécu par la droite régionale.
En politique certaines additions se terminent parfois en soustraction. Comment vont se comporter les électorats après l’annonce de l’accord entre Muselier et LaRem et la démission d’Hubert Falco des LR dont il était une grande figure régionale?
Les électeurs de La Rem vont ils voter massivement pour le LR Muselier ? Ce n’est pas certain. Une partie pourrait rejoindre la gauche ou s’abstenir.
Comment va réagir l’électorat LR à cet accord électoral ? Certains ne vont ils pas se tourner vers le Rassemblement National ?
Cette grande incertitude sur le niveau de Renaud Muselier laisse un espoir à la gauche à une seule condition : une seule liste.
L’ accord qui est sur le point d’aboutir entre EELV, le pôle écologique, le PS, le PC et Generation’s est déjà une tres bonne chose, bien qu’il soit fortement contesté par le PCF des Alpes-Maritimes et par le PS du Vaucluse mais il ne sera pas suffisant.
Le pari tenté est tout simplement que la France Insoumise et le collectif « il est temps » n’aient matériellement plus le temps de construire et de déposer une liste. Prendre les électeurs et électrices de la France Insoumise sans leur donner de sièges.
À ce moment là il n y aurait qu’une liste mais à quel prix. Si la France Insoumise est vraiment sincère dans son souhait de rassemblement comme l’indique la presse il faut encore discuter. Ce serait mieux d’avoir une liste avec la France Insoumise. Avec une seule liste et une mobilisation électorale la gauche peut encore gagner.
Il est encore temps.