La vérité sur la suppression de la taxe d’habitation !

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Si tout le monde a toujours considéré la taxe d’habitation comme un impôt injuste, l’annonce de sa suppression ne fait bizarrement pas l’unanimité. Cela renforce ce sentiment de méfiance à l’égard de la parole du politique.

Et si pour une fois, il n y avait pas de lézard ! Elle va cibler effectivement le début des classes moyennes et, en cela, se révèle une mesure profondément sociale.

En effet, elle concernera les célibataires dont le revenu sera inférieur à 27 000 euros, les couples en dessous de 43 000 euros et les couples avec un enfant en dessous de 49 000 euros. Les seuils sont clairs et désormais connus de tous.

Le quotidien Sud Ouest a réalisé une simulation très intéressante qui démontre qu’effectivement entre 75 et 80% des contribuables seront touchés et en bénéficieront. Les chiffres dans les principales villes du Sud Ouest sont les suivants :

– Bordeaux : 115 502 foyers fiscaux, 17 628 ne paient pas la TH aujourd’hui (15,26 %), 68 127 supplémentaires en seront exonérés en 2020 (74,25 %).
– La Rochelle : 36 929 foyers fiscaux, 6 954 ne paient pas la TH aujourd’hui (18,83 %), 22 627 supplémentaires en seront exonérés en 2020 (80 %).
– Mont-de-Marsan : 14 139 foyers fiscaux, 9 495 ne paient pas la TH aujourd’hui (16,53 %), 9 495 supplémentaires en seront exonérés en 2020 (83,68%).

Loi S.R.U. : Tous les prétextes sont bons pour pouvoir y déroger !

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C’est Dominique Estrosi-Sassone qui vient d’en faire la brillante démonstration en faisant adopter par le Sénat un amendement permettant de comptabiliser dans le quota de la loi S.R.U. (Solidarité et Renouvellement Urbains) les places des aires des gens du voyage !

Une occasion de racler quelques dizaines de logements supplémentaires qui montre une certaine détermination à tout faire pour se soustraire à l’obligation des 25 % de logements sociaux désormais imposés par la loi !

Le « Mal Logement », un axe de travail pour Nice au Cœur

Abbe Pierre

La Fondation Abbé Pierre interpelle les candidats sur la question du « Mal Logement », chaque année plus préoccupante en France, avec 4 millions de sans-abri et 12 millions de personnes en situation de précarité pouvant basculer dans le mal logement. Comment la France, cinquième puissance du monde, comptant 70 millions d’habitants peut-elle supporter 15 millions de ma logés ? C’est une question déterminante pour l’avenir de notre société. La Fondation Abbé Pierre a raison de solliciter les candidats à l’élection présidentielle. Mais, cette question engage chacun de nous. La solution ne peut pas venir exclusivement de l’État. Les collectivités locales, notamment villes et métropoles ont un rôle essentiel à jouer puisqu’elles ont en charge des politiques d’urbanisme et de logement.

A Nice, les enjeux du mal logement sont particulièrement vifs en raison de la crise du logement. C’est un des axes de travail structurants de « Nice au Cœur, Républicaine et Solidaire », qui en débattra fin février, début mars à l’occasion du Forum sur la précarité, actuellement en cours de préparation.