L’avenir du Ray livré aux promoteurs immobiliers : dommage collatéral du Tram en souterrain !

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Christian Estrosi a déclaré au quotidien régional, évoquant l’avenir du Ray, que « tout nouvel équipement devra s’autofinancer  » et précisé ensuite qu’il faudra faire appel aux promoteurs immobiliers.

Cette  déclaration démontre l’absence totale de vision du maire de Nice pour l’avenir de notre ville.  Il est invraisemblable que le Maire abandonne ainsi une partie du patrimoine niçois aux intérêts privés. Le Stade du Ray est un emplacement symbolique auquel tous les niçois sont attachés. Sa reconversion suppose des investissements publics garantissant des espaces verts et des équipements sportifs ou sociaux  accessibles à tous et appartenant à tous.

Les masques tombent : la Ville et la Métropole reconnaissent leur incapacité financière à prendre en charge, ne serait-ce qu’une toute petite partie du projet de reconversion du Stade du Ray. Les réserves foncières seront, en fait , vendues aux promoteurs immobiliers qui réaliseront des logements et des équipements sportifs ou sociaux privés « s’autofinançant ». Le projet sera, donc, défini par les promoteurs en fonction de considérations purement financières.

Cette situation est la conséquence de la gestion calamiteuse de la Métropole et de la ville par Christian Estrosi. A la fin de son mandat, la Ville n’a même plus les moyens financiers  de maîtriser la transformation du dernier grand site à enjeu en cœur de ville, le Ray. Quel aveu d’impuissance !

La réalité c’est que l’avenir de toute une ville est sacrifié dans le projet de souterrain de la ligne 2 du tram qui est un gouffre financier. Les niçois doivent stopper ce projet car le surcoût du souterrain est quasiment équivalent au prix du nouveau stade, de l’Allianz Riviera. Seul l’abandon de ce projet suicidaire redonnera à la ville et à la métropole des marges de manœuvres suffisantes pour maîtriser l’avenir de la ville.

Patrick Allemand

Conseiller municipal et métropolitain

Président des groupes « Changer d’ère » et « Socialistes, Verts et Républicains »