Limogeage de Benoît KANDEL : un nouveau règlement de compte au sein de la municipalité

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

C’était un secret de polichinelle, tout le microcosme niçois savait que l’entente entre le Maire et son Premier adjoint n’était plus cordiale.

En politique il y a une règle : quand quelqu’un cherche à se débarrasser de vous, on évite de lui en donner l’opportunité. C’est pourtant exactement ce qu’à fait  Benoit KANDEL en accordant cette interview à Nice Matin hier.

Il est certes difficile de laisser en responsabilité sur la sécurité un adjoint emblématique du mandat de Christian ESTROSI déclarant à la presse que la police ment et que la justice dérape. Mais lorsque cela vient d’un maire qui a lui-même lancé une pétition contre la Ministre de la Justice, la raison officielle manque singulièrement de crédibilité !

Au delà de l’affaire de la SEMIACS, sur le fond de laquelle je ne me prononcerai pas, il s’agit bel et bien d’un règlement de compte politique interne à la droite.  Ce désaveu cinglant du numéro 2 de la mairie, en charge de la politique emblématique du Maire, la sécurité, est un coup de tonnerre à quelques mois des élections municipales. Cette improvisation au gré des humeurs et cette désorganisation de la sécurité publique municipale est en tout cas un mauvais signal donné aux délinquants de notre ville.

C’est le symbole de la fin de règne chaotique de Christian ESTROSI qui fait preuve d’une nervosité grandissante. Après Marouane BOULOUDHNINE, Jean-Auguste ICART et Benoît KANDEL, suspendus de leurs délégations, à qui le tour ?

 

Patrick Allemand

Conseiller municipal et métropolitain

Président des groupes « Changer d’ère » et « Socialistes, Verts et Républicains »