La Ligue 1 a repris !

Cette année, le championnat de France de Ligue 1 va être passionnant.

Même si cela fera de la peine à un de mes amis, François Rebsamen, je ne vois pas Dijon se maintenir, pas plus, d’ailleurs, que Ajaccio. Là, c’est Jo Ciccolini que je contrarie ! La seule question qui reste quand on est supporter de l’OGC Nice, est la suivante : le Gym a-t-il la capacité de devancer une des autres équipes pour se sauver encore une fois de la relégation ?

Cette affaire n’est pas simple. Chaque année, on demande des miracles à Éric Roy, avec un effectif qui n’est jamais une construction à long terme mais une succession de paris. Jusqu’à il y a deux ans, on pariait sur des jeunes avec au moins un avantage : lorsque leur talent se révélait, on pouvait  revendre ces jeunes joueurs et réaliser ainsi des opérations juteuses. Même cheminement pour Ederson vendu 14 millions d’euros à Lyon, pour Lloris vendu à ces mêmes lyonnais 17 millions d’euros, pour Fanni, Apam, Balmont (devenu champion de France avec Lille) … et j’en passe.

Maintenant, l’heure est aux paris sur la relance de la carrière de certains joueurs. C’est beaucoup plus hasardeux et ça ne rapporte rien in fine puisque l’OGC Nice devient le dernier club : il n’y a donc aucune perspective de vente. C’est le cas d’Abriel, venus de Marseille où il ne jouait quasiment plus et surtout de Meriem, venu de Arles-Avignon, et dont le parcours restera mémorable en Ligue 1.

Alors bien sûr, il y a Evian-Thonon, mais il s’agit du club de Zidane, alors méfiance ! Avec Caen et Valenciennes, c’est donc contre ces trois concurrents que le maintien va se jouer. Ce n’est pas infaisable mais c’est tout de même loin d’être acquis. Donc, pour les supporters du « Gym », la saison risque d’être haletante et aussi éprouvante nerveusement que la précédente.

Devant, quatre grosses cylindrées vont tenir le premier plan : Lille, le champion, Marseille, Lyon et Paris. Il ne faut tirer aucune conclusion de la première journée bien sûr. C’est simplement drôle de voir les « quataris » dévisser dès le premier soir sur la pelouse du Parc des Princes. Avec 80 millions d’euros de recrutement, se faire battre par les merlus lorientais 1 à 0, il fallait oser !  Mais c’est très moral, cela rappelle que l’argent ne fait pas tout. C’est d’ailleurs, formulé différemment, ce que dit l’entraineur de Lorient, Christian Gourcuff : « il ne suffit pas d’aligner les joueurs pour faire une équipe ».

Ce sont des paroles sous le signe de l’euphorie. S’il est vrai qu’il ne suffit pas d’aligner les joueurs cela contribue quand même au résultat final. Sauf énorme surprise, les parisiens après 7 à 8 matches seront là. Cela peut ne pas suffire pour la première année, mais ils seront les « ultra-favoris » de la saison suivante. Pour cette année, je prend le risque d’affirmer que Paris ne sera pas champion. Cela se jouera plus probablement entre Marseille, Lille et Lyon à condition que ces équipes réussissent un très bon début de saison pour sortir, au terme de 7 matches, avec 9 points d’avance sur Paris. Ce n’est pas une tâche insurmontable.

En tout état de cause, concernant la Ligue des champions ou concernant la relégation, la bataille qui a démarré hier, 6 août, s’annonce féroce.