La loi mobilité, ça bouge à Nice.

 

Le niçois toujours assis dans sa voiture, serait-il entrain d’opérer sa révolution culturelle ?

La réponse est probablement oui depuis l’explosion des usages de transports alternatifs qui, il faut bien le dire n’a été anticipée par personne et qui devra être un point essentiel de la plate-forme programme municipal sur laquelle on travaille.

En effet les transports doux ont le vent en poupe. C’est la raison pour laquelle j ai évoqué un plan vélo il y a quelques jours avec la nécessité de développer un réseau cohérent de pistes cyclables et en impliquant les grands acteurs publics. Le vélo individuel se développe, les vélos électriques aussi, qui seront bientôt en libre service et utiles, même si je ne partage pas l’optimisme municipal quant à leur utilisation sur les collines, le dénivelé est trop important.

Le scooter est aussi en plein développement et à la flotte privée s’ajoute désormais les scooters électriques propres de Cityscoot, 500 pour 20 000 abonnés au service.

Enfin dernière alternative nouvelle, les trottinettes électriques pour le moment pas retenues par la ville de Nice en tant que politique publique mais dont les achats privés explosent. Je pense que ce mode de transport doit être très réglementé mais qu’en même temps il ne faut pas le dissuader. Très utilisé par les jeunes, c’est très certainement le mode de transport interurbain qui a le potentiel de développement le plus important. Il va donc falloir adapter nos voiries en conséquence.