Geneviève Legay et le Café de Turin, l’arme du boycott ?

 

Les réseaux sociaux et des associations appellent les clients à « adapter leur consommation » depuis que le patron du Café de Turin a refusé une chaise à Geneviève Legay lors de la reconstitution de la charge policière.

La Ligue des droits de l’Homme et Les Amis de la liberté appellent non pas au boycott du Café de Turin, mais « l’ensemble des citoyen.ne.s niçois.e.s et touristes à adapter leur consommation en connaissance de cause » dans cet établissement.

Aucune explication fournie par le patron du Café de Turin ne peut justifier ce refus de prêter une chaise pour quelqu’un qui se sent mal. Il l’a fait. Qu’il l’assume.

Cet appel à une consommation adaptée ne mettra pas en péril la trésorerie de cette vieille institution niçoise. Mais c »est en terme d’image que le préjudice est important, cela peut pendant des mois, voire plus, s’avérer être un véritable sparadrap. Et là les réseaux sociaux ont un rôle clef.

Je n’ai jamais oublié un appel au boycott lancé contre le Mac Donald du Carrefour TNL qui avait licencié un employé parce qu’il avait mangé un burger. J’y vais moins souvent.

Je n’ai pas oublié non plus le rôle qu’a joué le Comptoir Électrique dans la fermeture de la fontaine de la place du Pin. C’était un établissement où je m attablais régulièrement pour prendre un verre. Je n’y vais plus.

C’est ce petit geste citoyen qu’il faut accomplir.
Ne postez pas d’insultes, de menaces ou autres stupidités qui transformeront vis à vis de l’opinion publique le patron du Café de Turin en victime, statut qu’il ne mérite évidemment pas.