COVID19, les étudiants s’enfoncent dans la précarité.

 

C’est le sens de la lettre que j’ai adressé au maire de Nice auquel j’ai demandé de prendre certaines dispositions.

Monsieur le maire,

Mon attention a été appelée par les associations effectuant des maraudes sur la situation des étudiant.e.s dont la précarité est en forte hausse depuis le début du confinement.

La FACE06, par l’intermédiaire de son épicerie sociale, AGORAE, effectue un important travail en étant ouverte deux fois par semaine de 10 heures à 13 heures et en assurant une distribution de paniers alimentaires par des étudiants bénévoles. L’épicerie est ouverte à tout.e étudiant.e sur présentation de sa carte d’identité

Mais la précarité, après un mois de confinement touche désormais au cœur les cités étudiantes. Les Restau U sont fermés. Les étudiants qui effectuent souvent des petits boulots, notamment dans la restauration rapide, n’ont plus de revenus.

La résidence étudiante Jean Médecin qui a, à l’intérieur de la cité, sa propre épicerie populaire, lance un appel. Elle a besoin de nourriture basique comme des pâtes, du riz, des fruits et légumes.

Dernièrement s’est tenu un conseil inter résidentiel qui a permis de déceler des besoins similaires dans d’autres résidences étudiantes dont Romain Gary, Baie des Anges, Newton et Montebello.

La situation est tendue et ne pourra perdurer encore trois semaines minimum sans aide.

Dans un premier temps, il me parait urgent de fournir à l’épicerie populaire de la cité Jean Médecin, une dotation de produits alimentaires de base, avant de voir comment la ville pourrait s’associer à cet élan de solidarité.

Je vous prie de croire, monsieur le maire, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.