Incroyable : la preuve par l’aveu aux Liserons

 

Alors que cela fait depuis les années Sarkozy que je réclame aux ministres successifs de la ville de se pencher sur le sort du quartier des Liserons,

Alors que j ai fini par obtenir en 2015 de Patrick Kanner, ministre socialiste de la ville, et de lui seul, son classement en zone ANRU.

Alors que j’ai dénoncé à de multiples reprises la dégradation de ce quartier

Qui échappe au contrôle des forces de l’ordre

Qui voit s’ouvrir en pleine zone de deal un dojo pour les enfants du quartier (décision totalement irresponsable)

Qui voit l’Etat renoncer à occuper le terrain au point de voir un préfet, obligé de passer devant des murs où sont inscrits les tarifs de la came, pour inaugurer un équipement public
Et ce même préfet faire semblant de n’avoir rien vu

Qui est le théâtre de règlements de compte régulièrement

J’apprend aujourd’hui par le biais d’un Tweet de Christian #Estrosi que cela ne fait que 10 mois qu’il a demandé à #castaner, ministre de l’intérieur des renforts de police dans ce quartier.

10 mois à peine. ! Il porte une responsabilité colossale dans la dérive actuelle. Je souhaite vivement que Christophe Castaner puisse envoyer des renforts et j’appuie cette demande.
Mais s’abriter derrière l’Etat pour justifier l’inaction n’est plus tolérable. Il faut aussi une forte volonté politique locale et elle brille par son absence.

C’est pourquoi je demande sans délai au maire de Nice, au lieu de rentrer dans une surenchère démagogique impossible (demander une compagnie de CRS) de prendre la seule mesure qui relève concrètement de sa responsabilité : mettre en place une brigade de policiers municipaux qui ait pour seul objectif de se promener dans la cité, sur le même modèle que les militaires de vigipirate, pour gêner l’approvisionnement, dissuader les consommateurs dont les plaques d’immatriculation seraient systématiquement relevées et contrôlées avec convocation ultérieure des propriétaires de véhicules non résidents dans la cité en partenariat avec la police nationale.

« Maintenant ça suffit ». On croit rêver. Cela fait longtemps que ça suffit aux Liserons monsieur Estrosi. Ne parlez plus, faites !