COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Candidature SARKOZY : un non-évènement à l’image du quinquennat 

 

La candidature de Nicolas Sarkozy était une évidence depuis son élection le 6 mai 2007. On ne peut donc pas dire que sa déclaration met fin à un suspense insoutenable. Elle a au moins le mérite de faire cesser des déplacements de campagne payés depuis plusieurs mois par le contribuable.
Tout le monde sait qu’il souhaitait se déclarer en mars comme François Mitterrand en 1988, mais n’est pas Mitterrand qui veut. Il voulait susciter le désir mais le désir ne venant pas – c’est le moins qu’on puisse dire – ainsi que le sans-faute de François Hollande l’ont poussé à se déclarer précipitamment. Cette candidature restera en définitive à l’image du quinquennat du président sortant : beaucoup d’esbrouffe et d’improvisation.

 

Patrick ALLEMAND
1er secrétaire fédéral du PS
Mandataire de François Hollande dans les A-M


« Trop puissant » : cette campagne de prévention originale et efficace fête ses dix ans !

 

 J’assisterai demain à Nice à la dixième tournée régionale « Trop Puissant ».

Cette manifestation, à laquelle je participe chaque année, est une initiative originale prise par la Région dans le cadre de son Plan Régional des Musiques Actuelles et de ses programmes « Prévention-Santé ».

Il s’agit d’une tournée régionale à destination des jeunes lycéens et des apprentis de la Région. C’est ce public que nous souhaitons sensibiliser aux risques auditifs liés à la pratique et à l’écoute des musiques amplifiées.

La tournée prend la forme d’animation-concerts et s’arrêtera cette année dans notre département pour 5 séances dans 3 lieux différents (A Cannes – MJC Picaud, à Nice – Espace Magnan, à Valbonne – Lycée international de Valbonne).

Quelques arguments simples suffisent à montrer l’intérêt de ce travail de prévention :

  • 1  jeune sur 4 en France est atteint de déficience auditive, notamment due à une écoute musicale longue à un niveau sonore trop élevé.
  • 15 mn suffisent pour mettre en danger ses oreilles si le volume de son baladeur est réglé à son maximum..
  • Le niveau sonore dans une discothèque est le même que celui du bruit d’un marteau piqueur !
  • Porter des bouchons d’oreilles pendant les concerts suffit à se protéger efficacement.

L’objectif de ces animations-concert est d’apprendre aux jeunes lycéens et aux apprentis à mieux appréhender leur environnement sonore tout en prenant conscience des risques que peut entraîner une exposition prolongée aux décibels.

Une fois avérés, ces troubles ne se soignent malheureusement pas. C’est pourquoi la prévention dans ce domaine est essentielle. Je me rendrai donc, demain, à la rencontre des lycéens et apprentis pour une séance de cette tournée à Nice. J’espère vivement que l’engagement suivi de la Région dans ce domaine aura contribué à l’acquisition de réflexes protecteurs pour l’audition de nos jeunes.

 

Déficit commercial record en 2011 : l’urgence d’un pacte productif pour la France


 

Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’économie française. Le solde commercial publié aujourd’hui montre un nouveau déficit record à 69,6 milliards d’euros pour 2011.

 

Face à une dégradation sans précédent, le gouvernement sortant plaide laborieusement que la situation est moins mauvaise que si elle était pire. En réalité, ce résultat signe l’échec des politiques publiques menées depuis 2002, période où notre pays dégageait un excédent commercial. Malgré les efforts de nos entreprises à l’international, la stratégie poursuivie par la droite depuis dix ans a enfermé notre production dans des secteurs à faible valeur ajoutée et expose nos entreprises à la concurrence des émergents. Couplés à une croissance atone et à une détérioration continue des parts de marché de la France dans le commerce mondial, les chiffres de 2011 traduisent la désindustrialisation vécue si douloureusement dans les territoires.

 

Loin de freiner cette hémorragie, les mesures récemment annoncées par le président sortant l’accentueraient. La hausse de la TVA qu’il cherche à imposer avant les élections ralentira l’activité sans effet ni sur l’emploi ni sur les déficits. Les mal nommés « accords-compétitivité emploi » aggraveront encore la précarité.

 

Notre pays doit renouer avec une véritable politique industrielle. C’est l’ambition du Pacte productif proposé par François Hollande.  Ses quatre piliers assureront le redémarrage de la croissance, la localisation des activités en France et les emplois de demain :

 

•           La production par le soutien aux filières industrielles d’avenir et le développement des PME et des ETI grâce à Banque publique d’investissement déclinée sous forme de fonds régionaux ou inter-régionaux, ainsi que par la réorientation de l’épargne et de la fiscalité vers l’investissement productif et par la réforme bancaire au service de l’économie réelle.

•           L’innovation grâce au soutien àla R&Dpublique et privée, la réorientation du crédit impôt recherche vers les PME innovantes et les entreprises exposées à la concurrence internationale.

•           La formation avec la valorisation des filières d’enseignement technologique et professionnel pour les jeunes, le soutien à la formation continue des salariés, le contrat de génération pour favoriser la transmission des savoirs dans l’entreprise entre les jeunes et les seniors.

•           La protection grâce à une meilleure traçabilité des produits consommés et l’application par l’Union européenne de la réciprocité commerciale dans les échanges. Au-delà, c’est une réorientation de l’Europe au service de la croissance et de l’emploi qui est indispensable : euro-obligations pour financer les grands projets ; coopération renforcée pour l’énergie ; changement des politiques monétaires, de la concurrence et commerciales qui, actuellement, nuisent aux intérêts des entreprises et des salariés européens.

ces propositions économiques ne sont pas déconnectées du réel, elles tiennent la route. elles nécessitent une autre vision de l’économie, plus difficile à porter bien sur que celle de la financiarisation, mais qui est la seule qui peut nous permettre de défendre l’emploi. rien ne sera facile parce que nous allons trouver une situation industrielle très dégradée et que pendant dix ans nos concurrents n’ont pas dormi !

 

 

La Medecine Scolaire doit être un facteur d’équité et de solidarité.

Les médecins scolaires sont mobilisés pour la revalorisation de leur profession. Ils suivent 12 millions d’élèves. La médecine scolaire fait partie des avancées d’après-guerre instaurées dans un objectif d’équité et de solidarité nationale.

 

C’est un outil précieux de prévention et de lutte contre les inégalités sociales sur l’ensemble du territoire. Grâce à la médecine scolaire, les diagnostics peuvent être portés de façon suffisamment précoce pour éviter des pathologies physiques ou mentales plus graves. Elle est totalement présente dans les enjeux actuels de l’éducation à la santé, de l’aide et de l’accompagnement aux soins.

 

Or, la politique de désengagement de Nicolas Sarkozy a conduit à une dégradation sans précédent de la médecine scolaire. C’est pourquoi nous soutenons le mouvement des médecins scolaires.

 

François Hollande mettra en place une réforme ambitieuse qui passe par la rénovation de leur métier et par le renforcement des effectifs de la santé scolaire. Des 60 000 postes dont il a annoncé la création, une part significative sera consacrée à la santé scolaire. Non seulement la médecine scolaire doit être soutenue mais il faut la développer au bénéfice des enfants et des adolescents dans nos écoles,  et en particulier pour les jeunes les plus vulnérables.

C’est un facteur d’égalité devant la santé très important dans un pays, où selon de nombreuses enquêtes, des familles, y compris les jeunes, renoncent à se faire soigner, parce que cela devient trop cher.

La corruption en augmentation en Europe?

Selon l’enquête Eurobaromètre que la Commission publie aujourd’hui, la corruption demeure un problème de premier plan dans les pays de l’Union européenne, et le niveau de corruption aurait augmenté au cours des trois dernières années. Les données recueillies indiquent que près de trois­quarts des Européens continuent de considérer la corruption comme un problème majeur et pensent qu’elle existe à tous les niveaux de pouvoir. 8 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été explicitement ou implicitement invitées à verser un pot­de­vin au cours de l’année écoulée.

«Il est décevant de constater que les résultats concrets de la lutte contre la corruption à travers l’Union européenne demeurent insuffisants. Combien de fois avons-nous dit qu’il était grand temps d’agir? Les Européens attendent des gouvernements nationaux qu’ils prennent des mesures décisives. Il est temps qu’ils le fassent», a affirmé Mme Cecilia Malmström, membre de la Commission européenne chargée des affaires intérieures.

La corruption continue de constituer l’un des plus grands défis auxquels l’Europe est confrontée. Si sa nature et son ampleur varient d’un État membre à l’autre, elle porte préjudice à l’ensemble de l’UE, en diminuant les niveaux d’investissement, en entravant le bon fonctionnement du marché intérieur et en ayant des retombées négatives sur les finances publiques. Selon les estimations, le coût économique de la corruption dans l’UE s’élève à quelque 120 milliards d’EUR par an.

«La corruption est un mal qui détruit un pays de l’intérieur, en sapant la confiance dans les institutions démocratiques, en affaiblissant le sens des responsabilités des dirigeants politiques et en faisant le jeu des groupes criminels organisés. La corruption ne peut être combattue efficacement que grâce à la volonté et à l’engagement des dirigeants et des décideurs à tous les niveaux», a indiqué Mme Malmström.

La Commission proposera bientôt de nouvelles mesures législatives, concernant notamment la confiscation des avoirs d’origine criminelle, la réforme des règles relatives aux marchés publics, l’amélioration des statistiques sur la criminalité et le renforcement de la politique antifraude au niveau européen.

Contexte
L’enquête Eurobaromètre s’est déroulée dans les 27 États membres de l’UE en septembre 2011. Ses principales conclusions sont les suivantes:

  • La majorité des Européens (74 %) estiment que la corruption est un problème de premier plan dans leur pays. Près de la moitié de l’ensemble des Européens (47 %) pensent que le niveau de corruption dans leur pays a augmenté au cours des trois dernières années.
  • La plupart des Européens sont d’avis que la corruption existe au sein des institutions locales (76 %), régionales (75 %) et nationales (79 %).
  • Selon les Européens, la corruption et l’abus de pouvoir surviennent dans tous les secteurs du service public. Les responsables politiques nationaux (57 %) et les fonctionnaires qui attribuent des marchés publics (47 %) sont les plus susceptibles d’être considérés comme impliqués dans ce type d’activités.
  • 40 % des Européens estiment qu’une relation trop étroite entre les entreprises et la sphère politique contribue à la corruption. L’inaction des responsables politiques (36 %) et le manque de transparence quant à la manière dont les deniers publics sont dépensés (33 %) sont cités comme des éléments qui contribuent à la corruption. La majorité (68 %) ne pensent pas que la transparence et le contrôle en matière de financement des partis politiques sont suffisants.
  • La majorité des Européens (70 %) estiment que la corruption est inévitable et qu’elle a toujours existé. Deux Européens sur trois (67 %) pensent que la corruption fait partie de la culture d’entreprise de leur pays.
  • La majorité des Européens (67 %) estiment qu’ils ne sont pas personnellement touchés par la corruption dans leur vie quotidienne. Seule une minorité des personnes interrogées (29 %) indiquent qu’elles sont personnellement concernées. Un pourcentage encore plus faible des personnes interrogées (8 %) ont déclaré avoir été explicitement ou implicitement invitées à payer un pot­de­vin au cours de l’année écoulée.
  • En matière de corruption, les Européens sont plus enclins à faire confiance à la police (42 %) et au système judiciaire (41 %), et moins enclins à faire confiance aux représentants politiques (6 %) pour les aider.