Travailler avec la Russie n’oblige pas a célébrer Staline et Molotov

 

Le Président de la république vient de prendre une initiative diplomatique très appréciée pour sortir la Russie de son isolement en pleine crise ukrainienne.
La crispation allemande dans sa relation avec la Russie nous en offre l’opportunité, et cela malgré l’affaire de la livraison suspendue des Mistral et des sanctions.

Dernièrement, en conseil municipal, le FN a reproché à Christian Estrosi d’être allé à Saint Petersbourg. Ce type de relation entre les communes est important, c’est l’inexpérience de la gestion des collectivités locales qui fait réagir l’extrême droite ainsi. Autant dire que notre groupe n’a pas mêlé sa voix à ces aboiements de caniveau.

Mais la Russie est actuellement un sujet très complexe et chaque signe est observé. Parmi eux, il en est un qui n’est pas passé inaperçu à mes yeux.

J’ai vu dans la presse que Christian Estrosi avait décidé de commémorer, sous la statue du Général De Gaulle, le 70eme anniversaire de l’accord du 10 décembre 1944 . Cet accord d’assistance mutuelle entre le gouvernement provisoire de la France et l’URSS de Staline a, certes permis le retour symbolique de la France dans le jeu diplomatique de la fin de la seconde guerre mondiale. Il a aussi consacré le rôle de l’URSS dans les négociations qui ont conduit aux accords de Yalta.

Alors que nous avons célébré, cette année, le 16 novembre, les 25 ans de la chute du mur de Berlin, il ne serait venu l’idée à personne, sauf à Christian Estrosi, de commémorer l’un des événements ayant contribué au partage du monde en 2 blocs et à la guerre froide. C’est pour le moins une idée malvenue.

D’ailleurs, aucun gaulliste n’a jamais envisagé de commémorer l’accord du 10 décembre 1944, signé par le Général Bideault avec le Général Molotov, qui fut le bras droit de Staline pendant de longues années, notamment pendant les purges des années 30 et et qui fut aussi l’un des signataires de l’accord ayant déclenché le massacre de Katyn au printemps 1940.

Au demeurant, la question polonaise (et donc la question ukrainienne) fait partie des ambiguïtés de cet accord du 10 décembre 1944. La mainmise sur la Pologne était une obsession de Staline. Les historiens débattent toujours pour savoir si le Général De Gaulle, qui n’a pas voulu rencontrer le Comité de Lublin mis en place par Staline, n’aurait pas été, néanmoins, utilisé par Staline pour valider ses vues sur le Pologne.

C’est l’une des raisons pour lesquelles les gaullistes n’ont jamais souhaité commémorer cet accord, par respect pour les Polonais.Mais cela notre apprenti-gaulliste, soit n’en a cure, soit n’en a pas connaissance.

Quelques mois après cet accord, le rideau de fer soviétique s’abattait, en effet, sur la Pologne et sur l’Ukraine. Alors que les diplomaties occidentales cherchent une solution à la crise ukrainienne, commémorer un accord avec Staline et Molotov qui symbolisent précisément l’emprise de l’empire soviétique sur l’Ukraine est pour le moins une grosse maladresse.

Lazarevic libéré !

 

En mai 2012, il y avait 15 otages français. Le 9 décembre 2014, Serge Lazarevic est libre.

Mine de rien, sans faire de bruit, avec la discrétion comme méthode de travail, à des années lumières de ce qui s’était passé avant 2012, François Hollande est parvenu à faire en sorte qu’il n’y ait plus aucun otage français dans le monde. C’est un beau succès pour nos services secrets, pour la diplomatie française aussi, et enfin pour la ccopération tant avec le Niger que le Mali.

Voir ce matin, le président de la république l’accueillir à l’aéroport avait quelque chose de très émouvant. C’était pour lui l’heure des retrouvailles avec sa famille et sa patrie. C’était aussi la fin de trois longues années de galère, de pression psychologiques que l’on imagine aisément.

Rejouissons nous de cette bonne nouvelle.

Il est intolérable que la corruption entame les moyens de la puissance publique

 

A l’occasion de la présentation du nouveau rapport de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) sur la corruption transnationale, et plus particulièrement celle d’agents publics étrangers, Christiane Taubira a prononcé un discours sur la corruption dans l’enceinte de l’organisation, où elle a rappelé que la France avait énormément progressé dans la lutte anti-corruption depuis 2012.

Le Rapport de l’OCDE sur la corruption transnationale analyse plus de 400 affaires survenues dans le monde entier entre 1999, année où la Convention est entrée en vigueur, et juin 2014. Elles concernent le plus souvent des affaires de pots de vin versés par de grandes entreprises à des agents publics étrangers, et impliquent toutes des personnes morales ou physiques de 41 pays ayant signé la Convention anticorruption de l’OCDE.

Il s’agit d’une première tentative de quantifier la corruption transnationale.

En 2012, le groupe de travail de l’OCDE sur la corruption, par le biais de recommandations concrètes et à l’issue d’un examen approfondi, avait demandé à la France d’intensifier ses actions pour lutter contre la corruption, et d’engager à cette fin des réformes importantes. « Il reste à faire bien entendu, mais beaucoup de choses ont été mises en route depuis deux ans » a souligné la garde des Sceaux.

La loi du 6 décembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière a notamment constitué un bond en avant dans la lutte contre la criminalité en col blanc. Son dispositif a permis la création du poste de procureur national financier,  la possibilité pour les associations de lutte contre la corruption de se constituer partie civile, le renforcement du pouvoir des enquêteurs ou encore une meilleure protection des lanceurs d’alerte : « Nous avons élargi le champ pénal de protection des lanceurs d’alerte et inversé la charge de la preuve. Elle incombe désormais à l’employeur, qui doit prouver que la sanction ou le licenciement éventuel n’est pas lié à l’alerte qui est lancée. » la protection des lanceurs d’alerte est fondamentale.

En deux ans, le nombre d’enquêtes ouvertes de chef en matière de corruption a augmenté de 75% et le nombre de condamnations prononcées pour blanchiment a doublé. C’est cela la république exemplaire voulue par le chef de l’Etat.

« Nous avons également le souci de mettre en place les conditions d’indépendance du Parquet, pour qu’il continue de défendre les intérêts de la société et non ceux de l’Etat. » La ministre a rappelé qu’elle avait présenté au Parlement un projet de modification constitutionnelle allant dans ce sens, mais qu’il n’avait pas réuni les 3/5 de votes favorables nécessaires pour faire passer ce type de réforme. « Nous allons reprendre ce texte et j’espère qu’à force de persuasion, d’explications et démonstration de son utilité, nous arriverons à le faire voter. » La loi du 25 juillet 2013 interdit déjà au garde des Sceaux de donner des instructions dans les affaires pénales.

Jamais la justice n’a été aussi loin dans ce domaine.

3000 personnes à l’arbre de Noel de l’USBTP

 

Je suis allé cet après-midi au Nikaia, à l’arbre de Noel de l’USBTP de la région PACA où j’ai été accueilli très courtoisement par son président Patrick Titeux, et son premier vice-président monsieur Barthe. Comme on m’a donné la parole je l’ai prise.

J’aurais pu faire un discours classique sur ce que représente l’USBTP pour notre région.
L’USBTP PACA apporte son soutien aux salariés et entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux Publics de la région PACA depuis près de 70 ans.
Avec près de 2 500 entreprises adhérentes et près de 16 000 salariés bénéficiaires, l’association est un acteur impliqué et reconnu du secteur BTP. Elle apporte un service de proximité aux entreprises de toutes tailles et s’engage au quotidien auprès des actifs et des retraités de la profession à travers des axes clés :
– L’action sociale à toutes les étapes de la vie et l’attribution d’aides exceptionnelles : Cœur de l’Union Sociale du BTP avec plus de 2000 dossiers traités, les actions sociales et les aides exceptionnelles reposent sur :
– les bourses d’études avec près de 15 000 € d’allocations versées en 2011,
– le secours exceptionnel (aide au paiement de factures, d’impôts..) et les prêts sociaux,
– les allocations « crèche » (jusque 400 €), « clubs sportifs » et « danse et activités culturelles »
– les primes de mariage/PACS et de naissance,
– les séjours linguistiques et classes transplantées (de 30 à 50 % du montant),
– Les vacances en France et à l’étranger pour toute la famille : Grâce à ces aides financières concrètes, plus de 2000 enfants ont pu bénéficier d’un séjour proposé et cofinancé par l’Union Sociale du BTP.
– La billetterie (sport, culture et loisirs).
Ce n’est pas l’option que j’ai choisie
je me suis adressé aux enfants en ces termes :

« Bonjour les enfants, vous êtes heureux d’être ici? vous êtes venus avec vos papas et vous mamans?
Parfait c’est d’eux que je vais vous parler.
Soyez fiers de vos papas et de vos mamans parce qu’ils font un beau métier, ils construisent et cela reste.
les papys des papys de vos papys ont construit des monuments, des cathédrales, elles sont toujours debout. Puis de génération en génération, ce sont eux qui ont construit les routes, les ponts, les écoles, les immeubles. 
Ce sont des gens qui font le même métier que vos papas et mamans qui ont construit l’appartement ou la maison où vous vivez. C’est un beau métier de construire un toit pour tout le monde. S’il n’y avait pas des gens comme eux, on vivrait sous des tentes ou dans des cases.
Ils sont courageux parce qu’il ne travaillent pas toujours à l’intérieur et dehors, il y a parfois le froid, la pluie, le vent.
alors soyez fiers les enfants du métier de vos parents. Aimez les. Bon Noel, bonnes fêtes à tous ».

C’est suffisant, les enfants ne viennent pas à un Arbre de Noël pour écouter des discours.

Hommage à Marie Louise Gourdon

 

C’est dans une salle Leo Lagrange pleine à craquer que la République représentée par le Préfet et par Pierre Joxe a honoré Ma-Lou pour son parcours.

C’est André Aschieri, le maire de Mouans Sartoux qui lui a remis les insignes de chevalier de la légion d’honneur. Et c’est son suppléant au conseil général André Girone qui a fait son éloge. André Aschieri lui a dressé un tableau de Ma-Lou plein d’humour dans un discours émaillé d’anecdotes.

Je la connais depuis longtemps Ma-Lou, c’est le cheville ouvrière du Festival du livre qui en est à sa 27eme édition, et qui est un moment référence de la culture populaire et pour la gauche aussi.

Elle s’est construite dans de nombreux combats aux côtés d’André Aschieri. Contre l’autoroute A8bis et pour la réouverture de la ligne SNCF Cannes-Grasse. Contre l’implantation d’Ikea et tant d’autres.

La Strada, ce complexe médiathèque cinéma unique en France, c’est aussi elle. Adjointe à la culture à Mouans Sartoux depuis 1989, conseillère générale du canton de Mougins, Ma-Lou est une élue dont tous les socialistes des Alpes Maritimes.