French Tech Cote d’Azur : Après l’échec, relever la tête ensemble !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargé du numérique a dévoilé la liste des 9 territoires ayant obtenu le  label « French Tech »  :  Bordeaux, Aix-Marseille, Montpellier,  Grenoble…. mais la candidature de la Côte d’Azur n’a pas pu  être  retenue….

Que l’on ne vienne pas me dire qu’il s’agit d’un problème politique. Notre gouvernement a une conception républicaine et non militante de ses responsabilités. Sinon Aix-Marseille n’aurait pas été sélectionnée. Aix est UMP, Marseille est UMP et la Métropole marseillaise est UMP.

Si nous n’avons pas été retenu, c’est tout simplement parce notre dossier présentait certaines insuffisances, notamment au niveau des accélérateurs de start up .

L’échec que j’espère provisoire, de la candidature Côte d’Azur tient essentiellement au manque de cohérence et de gouvernance entre Nice et Sophia Antipolis.

L’absence regrettable de Sophia-Antipolis du réseau French Tech est la conséquence directe d’une stratégie qui, derrière le discours officiel  de façade,  cherche à développer  l’OIN , en compétition permanente avec son éco-système naturel, Sophia Antipolis.

Cet échec de la candidature French Tech Côte d’Azur doit sonner le glas de cette  pratique et ouvrir une période de concertation stratégique entre l’OIN de la Plaine du Var et Sophia-Antipolis pour construire un seul et même périmètre d’innovation , cohérent et clairement identifié à l’échelle nationale, européenne et mondiale. La candidature French tech Cote d’Azur doit servir à cela.

Même si l’aide de la région n’a guère été sollicitée dans cette première phase par les porteurs azuréens, la Région PACA réaffirme son intérêt pour ce dossier.

Dans l’immédiat, je demande en qualité de président de l’ARII, un rendez-vous auprès d’Axelle Lemaire, avec l’aide de notre Président de Région Michel Vauzelle, qui s’y est engagé dès hier, et celle de notre parlementaire Sophia politain, Marc Daunis, afin de défendre ce dossier et je propose d’associer à cette démarche tout autre parlementaire de notre département qui le souhaite.

 

Patrick ALLEMAND
1er Vice-Président du Conseil Régional

579 606 !

 

579 606 !

C’est le nombre de noms gravés sur « l’anneau de la mémoire » inauguré par Francois Hollande aujourd’hui à Notre Dame de Lorette, dans le Pas de Calais.

Ce monument n’est pas un mémorial comme les autres . Les 579 606 noms correspondent aux noms des soldats tombés dans la région, sans distinction de nationalité ou de religion. Il y a des noms de soldats français, britanniques, allemands, belges,… Au total, le monument présente dans l’ordre alphabétique les noms de combattants d’une quarantaine de pays, dont ceux issus des anciennes puissances coloniales .

Le monument a pour ambition d’être un lieu de fraternité posthume. Le Président de la République a évoqué l’idée d’une « fusion du souvenir ». Ce sont des termes puissants, qui ne visent pas à nier les identités des belligérants de 14-18, mais à définir la Première Guerre Mondiale comme un « héritage commun », et peut être comme un élément d’un héritage commun plus vaste, à savoir celui de la première moitié du XX siècle.

Avec le recul, certains historiens qualifient désormais la période de 1914 à 1945 de « Guerre de trente ans ». Cette période comprend un événement unique et spécifique, la Shoah qu’il ne faudra jamais oublier et surtout pas atténuer dans un ensemble d’événements historiques plus vastes.

En même temps, il est évident que la période allant de 1914 à 1945 a déterminé l’histoire mondiale et l’histoire européenne. On l’a beaucoup dit, mais la crise de l’euro et plus particulièrement les débats franco-allemand sur la gestion de l’euro ne sont pas compréhensibles sans référence à la crise des années 20 et à l’inflation qui a frappé la République de Weimar avant de donner naissance au III Reich.

« La mémoire n’est pas faite pour le passé » a dit le président de la république. Pour surmonter les difficultés actuelles, les européens ont besoin d’une compréhension commune et partagée de cette période, ne serait ce que pour éviter les mêmes enchaînements. C’est aussi cela qu’a voulu exprimé Francois Hollande avec l’anneau de la mémoire et l’idée de fusion du souvenir. Le Président de la République s’inscrit dans un mouvement de dépassement des commémorations nationales que Francois Mitterrand avait commencé, en 1984, en serrant la main d’Helmut Kohl devant l’ossuaire de Douaumont.

Comme l’a rappelé Francois Hollande aujourd’hui ,l’anneau de la mémoire est « à la fois un geste profondément humain et un message d’espoir éminemment actuel à tous ceux qui luttent aujourd’hui pour que la paix et le droit triomphent partout dans le monde ».

Les vrais chiffres de la ligne 2 du tramway

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Vendredi 7 novembre, le Député–maire de Nice n’a rien trouvé de mieux à faire que de disposer les immenses chiffres (3, 2400, 26, 20 000) sur la place Masséna sans indiquer ce à quoi cela correspondait. En fait, il s’agissait d’une énième opération de communication, aux frais du contribuable, destinée à faire encore une fois la promotion de la seconde ligne du tramway.

En cette période de crise de financement des collectivités locales, je dénonce et condamne cette nouvelle opération de communication complètement inutile.

Les vrais chiffres, qui sont à retenir et qui ne coûtent rien aux contribuables niçois parce qu’ils ne feront jamais l’objet d’une campagne de communication, sont les suivants :

  • 17 000 : c’est le nombre de Niçoises et de Niçois qui ont signé la pétition contre le souterrain du tram.
  • 180 millions d’euros : c’est le surcoût minimum du souterrain du tram par rapport au tracé en surface.
  • 945 : ce sont les mètres qui vont séparer les stations de la rue Paul Valery et du jardin Alsace Lorraine, bien loin des 400 mètres de moyenne de la ligne 1 du tram.
  • 1,5 milliards : c’est le montant qui va correspondre à la dette minimale de la métropole Nice Côte d’Azur en 2017.

Voilà pourquoi le Député-maire de Nice consacre tant d’effort dans cette « propagande » pour la ligne 2 du tram. Car, c’est finalement lui-même qu’il tente de convaincre sur le bien fondé de ce choix.

Patrick ALLEMAND

Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur

Président du groupe « Un Autre Avenir pour Nice »

Inondations dans les écoles, un signal !

 

Les fortes pluies de la semaine dernière ont occasionné des dégâts des eaux dans plus de 60 écoles. Dans certaines écoles ce sont les eaux qui ont envahi les écoles et là on ne peut pas faire grand chose, si ce n’est revoir certaines protections, les rehausser. Mais parfois l’eau est arrivée par les toits, signe que d’importantes fuites se sont produites. 

C’est révélateur de la dégradation des écoles niçoises qui sont insuffisamment et mal entretenues par la Ville. Depuis 6 ans, le budget d’investissement dans l’éducation a chuté de 25 Millions à 5 Millions d’euros.

Les enfants niçois et les parents paient aujourd’hui les conséquences du manque d’entretien des écoles niçoises.

Le choc de simplification, c’est maintenant

 

Dans le cadre du choc de simplification voulu par le Président de la République en mars 2013, le gouvernement a présenté la semaine dernière 50 mesures pour faciliter la vie des entreprises.

Mais cette semaine, le choc de simplification se poursuit et s’accélère avec 40 mesures pour les particuliers. La simplification administrative répond aussi à une exigence démocratique, exigence d’une administration plus efficace, plus proche et plus réactive.

40 propositions ont été retenues par le gouvernement, à partir de la consultation du public sur le site www.fairesimple.gouv.fr, engagée durant l’été 2014.  Ce n’est pas l’administration qui a décide ce qui devait être simplifié pour les Français, mais les Français qui ont décidé ce qu’ils veulent simplifier. C’est une véritable  révolution dans la manière de concevoir une réforme, c’est la réforme participative.

Ces propositions forment autant de mesures concrètes, marquées par une grande diversité de champs : la citoyenneté, le sport, la santé, le logement, la scolarisation, la retraite, les démarches liées à la conduite, au renouvellement des papiers, à l’accès à des services de qualité et moderne.

–          A partir du 12 novembre, la mise en œuvre du principe « silence valant accord » sera « une petite révolution dans la relation entre les usagers et l’administration » et concernera plus de 1 200 actes. En dresser la liste serait fastidieux mais il faut bien avoir en perspective que simplification veut dire économie budgétaire derrière. A chaque fois que l’on décidé de supprimer une procédure, ce sont des dizaines de poste de fonctionnaires qui sont supprimés. C’est une autre manière de concevoir la diminution des effectifs dans la fonction publique que la RGPP, voulue par Sarkozy, qui consistait à supprimer des postes puis à répartir les tâches entre les fonctionnaires restants. Là on supprime les tâches , en concertation avec les usagers, et ensuite on supprime les postes correspondants.

–          A partir du 1er janvier 2015, chaque personne pourra obtenir les avis préalables à une décision administrative avant adoption de la décision. Par exemple, l’avis des Bâtiments de France dans le cadre d’une demande de permis de construire ;

–          Dès le 1er trimestre 2015, pour faciliter l’accès aux droits sociaux, un simulateur en ligne permettra à toute personne de vérifier son éligibilité aux principaux minima sociaux,  en 2 minutes » via Internet.

–          D’ici 1 an pour l’Etat et 2 ans pour les collectivités locales, l’administration pourra être saisie par courriel, à la place de la saisine par lettre recommandée. La Poste doit s’attendre à une nouvelle chute importante de son volume d’activité.

–          D’ici mars 2015, la Carte vitale pourra être demandée en ligne.

–          A partir de la rentrée 2015, l’exigence de la présentation d’un certificat médical afin d’obtenir une licence sportive sera allégée pour la pratique des disciplines les plus courantes. Ils seront donc valables plusieurs années.

–          Les citoyens pourront de manière rapide prendre rendez-vous en ligne avec la CAF, et ne plus patienter avant de voir un conseiller. C’est sans doute la fin des longues files d’attente à la CAF.

Ces exemples marquent la 1ère étape d’un ambitieux processus de simplification. De nouveaux chantiers sont d’ores et déjà ouverts, avec l’ensemble des ministères, et aboutiront en avril 2015 : dans les domaines de la jeunesse, du handicap, de la famille, de la retraite et de l’emploi. Dès « vendredi prochain, un Comité de mobilisation sur la simplification [réunira] les administrations et aussi des institutions telles que la Caf ou Pôle emploi […] Il se réunira tous les trois mois ».

C’est un plan d’action concret, pas des intentions. Pour chaque mesure, le gouvernement va préciser le calendrier d’application. Et tous les six mois, il y aura un point précis sur la mise en place des mesures annoncées.